On découvre sa présence lors d'un examen clinique ou d'une échographie abdomino-pelvienne pour un autre motif. Parfois, le diagnostic est posé lors de la survenue d'une douleur aiguë et intense de la région pelvienne, signe d'une complication aiguë : torsion d'ovaire, hémorragie ou rupture du kyste...
Le diagnostic sera fait grâce à l'échographie et/ou au scanner. La performance de l'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) n'était pas supérieure à celle du scanner dans un essai comparatif réalisé en 2004. En échographie, le diagnostic est fiable lorsque tous les critères d'un kyste simple sont réunis.
Symptômes et douleurs
Des douleurs dans le bas du ventre, notamment une pesanteur ressentie d'un seul côté, peuvent également apparaître. Des douleurs qui peuvent devenir beaucoup plus intenses et brutales si le kyste provoque une torsion de l'ovaire ou s'il se rompt.
Quels sont les signes d'alerte ? Parfois les femmes ayant un kyste ovarien ont des douleurs dans le bas-ventre. Vous pourrez aussi ressentir une simple gêne ou une pesanteur. Des saignements peuvent survenir entre les règles.
Les signes et symptômes du cancer de l'ovaire comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux (par exemple, saignements abondants, irréguliers ou survenant entre les menstruations), en particulier après la ménopause. pertes vaginales fréquentes et claires, blanches ou teintées de sang.
Ils sont douloureux et ont tendance à retarder les règles. Pendant celles-ci, ils régressent mais peuvent récidiver lors des cycles suivants. Certains kystes ovariens dits organiques sont permanents et ne disparaissent pas avec une contraception orale.
Les symptômes caractéristiques du cancer de l'ovaire
Les troubles gynécologiques : perturbation des règles, saignements ou pertes vaginales anormales, tensions dans les seins... ; Les perturbations locales liées à la masse tumorale : les douleurs pelviennes, abdominales, les lombalgies, les envies urgentes d'uriner...
Pour contrôler les ovaires par exemple, les gynécos procèdent à un examen à deux mains. Avec deux doigts dans le vagin et l'autre main sur le ventre, ils palpent l'utérus et les ovaires, à la recherche d'anormalités.
Ces radiographies permettent d'explorer les lésions causées par la maladie parodontale (maladie induite notamment par l'accumulation de tartre), les fractures osseuses, les lésions résorptives chez le chat, les kystes, les abcès ou les tumeurs.
Par contre, si le gynécologue a un doute sur la bénignité du kyste (végétations à l'intérieur, cloisons intrakystiques, paroi épaisse), il prescrira une analyse sanguine avec dosage du CA-125 (marqueur tumoral de l'ovaire) et un examen par imagerie par résonance magnétique (IRM) du pelvis.
Parmi les symptômes les plus fréquents, citons les douleurs intenses au moment des règles et/ou pendant les rapports sexuels, en allant aux toilettes ou lors de l'ovulation, la fatigue, les saignements abondants, ou encore, une pression au niveau des ovaires.
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
Par ailleurs, le fait de présenter un kyste sur un organe augmente le risque de développer un cancer au niveau de ce même organe. En effet, quoique bénins, les kystes peuvent être le siège de départ de certaines tumeurs malignes, notamment les kystes du pancréas ou de l'ovaire, bien que cela reste rare.
Un gros kyste peut entraîner une complication grave : une torsion de l'ovaire, en grossissant le kyste fait tourner l'ovaire sur lui-même. L'ovaire n'est plus irrigué correctement, il peut même prendre une couleur violacée et se nécroser.
Peut-on tomber enceinte d'un kyste ovarien? Dans la plupart des cas, cela est possible sans problème, mais dépend du type de kyste et de son origine. Des maladies comme l' endométriose ou le syndrome des ovaires polykystiques peuvent réduire en partie le risque de grossesse.
Le traitement d'un kyste ovarien. Pour les patientes présentant un kyste ovarien fonctionnel, une simple surveillance médicale est mise en place. En cas de complications ou en présence d'un kyste de l'ovaire organique, une ablation chirurgicale est préconisée : kystectomie ou salpingo-ovariectomie.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Kyste : quand il faut opérer
Ce kyste dur et non plus liquidien (c'est visible à l'échographie) ne disparaissant pas tout seul, il doit toujours être opéré. Parfois rapidement s'il est gros car le risque de torsion, qui peut faire perdre l'ovaire, devient plus important.
Le but de l'examen est de diagnostiquer une lésion bénigne ne nécessitant pas d'exploration chirurgicale (8). Quand le kyste demande une exploration plus poussée, un examen avec IRM permet de poser plus précisément l'indication opératoire. Par exemple, un kyste fonctionnel nécessite un traitement médicamenteux.
Une douleur aux ovaires est une douleur pelvienne. Autrement dit, elle se situe au niveau du petit bassin, à l'arrière de l'utérus. Typiquement, elle se manifeste par une sensation de brûlure ou de pincement au niveau du bas-ventre.
L'échographie endovaginale
Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature.
Les kystes organiques de l'ovaire
Les kystes ovariens mucineux ou mucoïdes. Ils se composent de plusieurs cavités séparées par des cloisons et contiennent un liquide dense, parfois même pâteux. Les kystes ovariens séreux sont les plus répandus. Leur paroi est fine et ils renferment un liquide fluide.
Le kyste épidermique ou épidermoïde
"Formés à partir des cellules épidermiques, ce sont les kystes cutanés les plus fréquents", décrit le dermatologue. Ils sont situés dans le derme, sous l'épiderme, sont bénins mais doivent néanmoins subir un examen par un dermatologue.