Certains traitements utilisent des produits chimiques, des plantes ou des micro-organismes (bactéries, champignons). On peut aussi utiliser la chaleur - à une température de 650 °C à 1000 °C selon les polluants à traiter - pour détruire le polluant, l'isoler ou au moins le rendre inerte.
Certaines communes optent pour des filtres végétaux pour capturer les polluants des eaux et des sols. Ainsi, poudre de racine de menthe et de renouée font bien l'affaire pour dépolluer la cascade d'une commune abritant l'ancienne plus grande mine de zinc d'Europe. Des techniques « émergentes » mais déjà convaincantes.
Dépollution de l'eau par traitement
En élevant la température de l'eau, et notamment en la faisant bouillir, certains polluants sont éliminés. En portant l'eau à ébullition (100°) durant une minute on élimine efficacement les micro-organismes.
Le pompage est un procédé très efficace pour dépolluer une zone. Cette technique consiste à extraire les polluants organiques ou minéraux en phase dissoute présents sur le site saturé. Les polluants sont ensuite dirigés vers des points d'extraction, puis traités.
Autrement dit, la pollution du sol est comprise comme altération du biotope constitué par l'humus (ou tous autres types de sols) par l'introduction de substances toxiques, éventuellement radioactives ou d'organismes pathogènes entraînant une perturbation plus ou moins importante de l'écosystème.
Gestion des déchets, industrie et situation transfrontalière
Les pratiques agricoles sont loin d'être la seule source de pollution des terres et des sols. Les déchets mal gérés, aussi bien municipaux qu'industriels, sont responsables de plus d'un tiers des contaminations locales, suivis par les activités industrielles.
Les saules des vanniers et les arabettes de Haller sont des végétaux qui absorbent du zinc ou du cadmium, deux métaux toxiques que vous pouvez retrouver dans les sols pollués. Certaines graminées, le tournesol et d'autres plantes sont utilisés pour dépolluer les sols, l'air et de l'eau.
Les traitements après excavation de terre sont semblables à ceux appliqués in situ. On retrouve la stabilisation physico-chimique, la biodégradation (par mise en tertre et ventilation), le confinement et la désorption thermique.
Obligations de dépollution (article L. 556-3 du code de l'environnement) En cas de pollution des sols ou de risques de pollution des sols, la loi ALUR permet au préfet, après mise en demeure infructueuse du responsable de la pollution, de faire exécuter des travaux de dépollution aux frais du « responsable ».
Rôle important dans la protection sanitaire des populations. Grâce au traitement des eaux usées, les rivières ne se transforment pas en égouts. Avec des traitements encore plus complets, les eaux de baignade sont protégées de la présence de virus ou de bactéries qui peuvent propager des maladies.
Exploitez sans modération les ressources naturelles, achetez toujours plus, que du jetable de préférence, ne triez pas vos déchets, luttez contre le restrictions environnementales qui empêche la pollution chimique des industries, ne réparez rien, n'achetez jamais d'aliments bio, préférez les plats préparés suremballés…
Le processus consiste à semer les graines de plantes dites hyper-accumulatrices, qui se nourriront des polluants pour pousser. L'activité de phytoextraction des plantes permet alors de débarrasser les sols de ces résidus de métaux lourds. À date, il s'agirait de la solution la plus durable à la dépollution des sols.
Parmi les plus efficaces, on trouve le lierre, le sansevière, le dracaena (toutes les variétés), le philodendron, l'azalée et le chlorophytum.
Les plantes qui contribuent le plus efficacement à la purification de l'eau de l'étang appartiennent à la famille des graminées. Les plantes les plus utilisées sont les iris (surtout l'iris des marais), l'acore, la petite massette, le rubanier et la glycérie aquatique.
Employez des engrais verts à croissance rapide (moutarde, phacélie, etc.) qui améliorent la terre (une fois incorporés) tout en contrecarrant les adventices ou bien paillez plus souvent avec du compost. Employez éventuellement, les tontes de gazon en fines couches et préalablement séchées.
Un biocentre est un site sur lequel les terres polluées sont traitées par voie biologique.
La dépollution est l'élimination des pollutions des différents compartiments (air, eau, sol), dans le but de rétablir une qualité sanitaire et écologique compatible avec une réutilisation des lieux et des compartiments pollués ou bien avec une restauration des écosystèmes.
Les principales causes de dégradation des sols sont anthropiques : agriculture intensive, déforestation, surpâturage, pollution industrielle, irrigation… Et cette dégradation risque de s'aggraver si rien n'évolue dans les pratiques agricoles et environnementales.
La phytostabilisation : les polluants sont stabilisés et immobilisés par la plante au niveau de la zone racinaire. La phytoextraction : la plante accumule les polluants via le système racinaire. Soit ces polluants restent dans ce système, soit ils sont transférés dans les parties aériennes (translocation).
limiter le lessivage et augmenter la biodiversité par la couverture des sols, valoriser l'eau de profondeur et limiter les apports d'eau par irrigation, limiter les apports en fertilisants minéraux en améliorant le fonctionnement racinaire, limiter au maximum le recours aux intrants non renouvelables et chimiques.
Sites et sols pollués : des sources de pollution multiples
Les deux catégories de polluants les plus fréquemment identifiées dans les sols ou les nappes sont les métaux et métalloïdes (moins d'un quart de l'ensemble des pollutions des sols) et les hydrocarbures (moins d'un tiers).
Les éléments les plus pollueurs sur la planète
En effet, les gaz émis par les voitures, les déchets quotidiens, les fumées des usines ainsi que les déchets dans les égouts et ceux abandonnés en pleine nature, constituent les principales causes de la pollution.