Aucune rupture du contrat n'est donc plus possible, sauf : à votre initiative : si vous justifiez d'une embauche en CDI et sous réserve du respect d'un préavis d'une durée maximale de 2 semaines, à notre initiative : en cas de faute grave ou faute lourde de votre part.
Il s'agit d'un accord entre votre employeur (votre agence d'intérim) et vous-même. Vous vous mettez alors d'accord sur la rupture et les modalités (indemnisations…). Vous disposez, tout comme votre employeur, d'un délai de rétractation de 15 jours.
La durée totale du préavis ne peut pas être inférieure à 1 jour, ni supérieure à 2 semaines. Jour effectivement travaillé dans une entreprise ou une administration. On en compte 5 par semaine.
4 - Et les inconvénients ? Qui dit moins de précarité dit … pas de prime de précarité à la fin d'une mission. Le CDII peut donc être moins intéressant financièrement que l'intérim en lui-même. Autre point à prendre en compte : la perte relative de liberté qu'un tel contrat implique.
Pourquoi certains candidats refusent de signer un CDI-I ? Les intérimaires sont conscients de la perte de revenu générée par la signature d'un CDI-I et c'est la principale raison pour laquelle ils refusent de signer ce contrat. En effet, les indemnités de congés payés et de fin de mission ne sont plus versées.
Le CDI Intérimaire
Proposé en priorité aux intérimaires expérimentés, le CDI-I permet de recruter du personnel hautement qualifié sur des compétences clés, avec la souplesse du travail temporaire. Il pallie efficacement aux difficultés de recrutement des métiers dits pénuriques.
Vous ne pouvez pas quitter votre emploi du jour au lendemain. Cela mettrait votre employeur dans une situation difficile, puisqu'il n'aurait pas le temps de vous trouver un remplaçant. Ainsi, vous devez respecter un délai de préavis.
Une démission, ça ne se refuse pas
Première bonne nouvelle pour le démissionnaire : l'employeur ne peut pas légalement refuser une démission (sauf si le démissionnaire est en CDD et qu'il ne souhaite pas partir pour un CDI).
La demande de dispense pour démissionner sans préavis peut se faire par écrit ou à l'oral. Si l'employeur accepte, le salarié est dispensé de préavis. Dans ce cas, le contrat prend fin à une date décidée d'un commun accord et l'employeur n'a pas à verser au salarié une indemnité compensatrice de préavis.
Lorsqu'il démissionne d'un CDI, le salarié doit respecter une procédure de démission. L'employeur doit avoir connaissance de la volonté claire et non équivoque du salarié de démissionner. Il peut recueillir la volonté du salarié de démissionner de son CDI par écrit ou par oral.
La rupture du contrat de travail, c'est-à-dire sa fin avant la date prévue, peut prendre différentes formes : démission, rupture conventionnelle, licenciement….
Lettre de démission sans préavis :
J'ai l'honneur par la présente de vous informer de ma décision de démissionner de mon poste de (nom de poste) dans l'entreprise (nom de l'entreprise) que j'occupe depuis (date). Ma démission, compte tenu de l'absence de préavis prendra donc effet le (date).
Votre démission est légitime si vous suivez la personne avec qui vous vivez en couple : Mariage, Pacs ou concubinage (union libre) qui déménage pour un motif professionnel (activité salariée ou non). Si votre démission n'est pas considérée comme légitime, vous ne pouvez pas percevoir l'ARE.
De quoi s'agit-il ? L'abandon de poste se manifeste par le comportement du salarié qui quitte son poste de travail sans autorisation de l'employeur ou qui s'absente de manière prolongée ou répétée sans justificatif pendant ses heures de travail.
L'intérimaire peut à tout moment rompre son contrat de mission, à condition qu'une entreprise l'embauche en CDI. Il doit notifier par écrit le motif de cette rupture de contrat à son agence d'intérim, qui de son côté avisera l'entreprise utilisatrice.
> Frédéric Cazet, avocat au barreau de Paris, met en garde : " Il ne faut surtout pas démissionner, car en cas de démission, le salarié doit un préavis dont l'employeur ne va pas forcément le dispenser et, s'il l'en dispense, celui-ci ne sera pas payé : simplement, le salarié quittera l'entreprise plus tôt.
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
Dans une démission le salarié fait connaître à son employeur sa décision de rompre son contrat de travail sans la moindre ambiguïté. Dans un abandon de poste le salarié s'absente de façon prolongée de son poste de travail, sans autorisation préalable et sans avoir prévenu son employeur.
Tout salarié en CDI a le droit de démissionner. C'est un acte réfléchi, certains signes montrent qu'il est même temps de démissionner, exprimé clairement par le salarié, auquel l'employeur ne peut pas s'opposer. Ce choix doit cependant être non équivoque, c'est-à-dire résulter d'une réelle volonté.
Optez pour la rupture conventionnelle
L'abandon de poste n'étant pas une solution recommandée (elle peut aussi nuire sur la suite de votre parcours professionnel) vous pouvez choisir la rupture conventionnelle. Ce dispositif met un terme à votre contrat de travail, d'un commun accord entre le salarié et l'employeur.
La démission a des conséquences économiques qui vous sont défavorables : pas d'indemnités de licenciement, pas d'allocation de Pôle emploi sauf dans certains cas précis. Si vous n'enchaînez pas sur un autre emploi, vous avez donc intérêt à explorer la piste d'une rupture conventionnelle avant d'évoquer une démission.
La durée maximale d'une mission est de 36 mois.
La principale particularité du CDI intérimaire, c'est que vous signez avec votre agence d'emploi un CDI, c'est-à-dire un contrat à durée indéterminée, à la différence d'un contrat intérimaire classique qui est toujours conclu sous CDD, en fonction de la durée de chaque mission qui vous est confiée.
Est-il possible de bénéficier du 13ème mois en intérim ? Un salarié intérimaire a également le droit à une prime de 13ème mois dans les mêmes conditions que les autres salariés de l'entreprise où il est embauché. Le montant de sa prime est également calculée au prorata temporis.