Ensemble de procédés constituant l'art du bien-dire, de l'éloquence. 2. Littéraire. Déploiement d'éloquence, de moyens oratoires, pour persuader ; style emphatique et déclamatoire.
(Aristote). » Ces définitions mettent en évidence les trois composantes de base qui font qu'il y a rhétorique : un orateur, un auditoire et un langage. La rhétorique est structurée autour de la triple dimension ethos, pathos, logos.
la rhétorique est une manipulation de l'auditoire (Platon) ; la rhétorique est l'art de bien parler (ars bene dicendi de Quintilien) ; la rhétorique est l'exposé d'arguments ou de discours qui doivent ou qui visent à persuader (Aristote).
La rhétorique traditionnelle comportait cinq parties : l'inventio (invention ; art de trouver des arguments et des procédés pour convaincre), la dispositio (disposition ; art d'exposer des arguments de manière ordonnée et efficace), l'elocutio (élocution ; art de trouver des mots qui mettent en valeur les arguments → ...
Formes et genres du discours. Les outils oratoires sont multiples. Entre la sophistique, l'éloquence du corps, la dialectique, la stylistique, la rhétorique d'apparat, la rhétorique judiciaire, la rhétorique politique, ou encore l'humour et l'ironie, l'orateur a le choix des outils pour convaincre.
Interrogation qui ne requiert pas obligatoirement de réponse, car elle est suggérée directement dans l'énoncé ou à l'avance connue par la personne qui la pose. La question a alors la plupart du temps valeur d'affirmation en dépit de sa tournure souvent négative. Exemple : Tu penses vraiment que je n'y ai pas pensé ?
7. Il y a une grande différence entre la rhétorique et l'éloquence. L'éloquence est surtout un talent ou un don de la nature, la rhétorique est un fruit de l'étude ou un art ; l'une trace la méthode, l'autre la suit ; l'une enseigne les moyens, l'autre les emploie.
La rhétorique cherche à identifier quel procédé permet de produire un effet voulu. La rhétorique étudie donc l'ensemble des moyens d'expression et des formes du discours, essentiellement dans le but de convaincre.
La question rhétorique (interrogation oratoire) est une "fausse question" qui n'attend pas de réponse et qui permet d'affirmer un point de vue et d'éveiller la curiosité. Elle sert à provoquer l'auditeur et a donc un effet immédiat...
La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif. Le terme de genre ne doit pas être ici confondu avec celui qui désigne les genres littéraires (roman, théâtre, poésie...).
J. -C., cet orateur hors pair bien plus intéressé par le verbe que par l'épée a formulé les cinq préceptes indispensables dans l'élaboration du discours rhétorique : l'inventio, la dispositio, l'elocutio, l'actio et la memoria.
Les quatre moments du discours
L'organisation du discours (la dispositio) comporte quatre étapes : l'exorde (exordium), la narration (narratio), l'argumentation (confirmatio) et la péroraison (peroratio).
Les théoriciens de la rhétorique (Anaximène, Aristote, Démétrios, Cicéron, Quintilien, Hermagoras de Temnos, Hermogène, d'autres encore), grecs et latins, ont formalisé la discipline, tant sur le plan pratique que sur le plan théorique et principalement au sein de la sphère politique ou judiciaire.
Socrate voit la rhétorique comme une pratique sans valeur car elle n'apporte pas la vérité avec son langage (les rhéteurs prétendaient pouvoir soutenir une thèse et son contraire avec la même intensité).
La rhétorique est traditionnellement située entre la logique (ou analytique), qui a trait au discours vrai, et la dialectique qui concerne le plus généralement l'art du discours, ce qui le conduit à travers les dédales de la conversation, de la pensée ou de l'histoire.
Une question rhétorique est une figure de style qui consiste à poser une question dont la réponse est connue ou suggérée par la personne qui formule l'interrogation. Le terme rhétorique provient du latin rhetoricus dérivé du grec ancien ῥητορικός / rhêtorikos signifiant « oratoire ».
En linguistique moderne (pragmatique), on appelle question rhétorique une question qui attend une réponse dichotomique : soit oui soit non, par opposition aux questions indirectes, qui attendent une réponse construite comme dans « Avez-vous l'heure ? ».
Les questions rhétoriques ne sont pas posées pour rechercher des informations auprès de l'interlocuteur, ni pour solliciter indirectement son action (“pourriez-vous me passer le sel ?”), ni pour vérifier s'il connaît la réponse correcte à la question mais pour obtenir confirmation de la réponse que le locuteur ...
Il existe de nombreuses figures de style, chacune avec ses propres caractéristiques et effets, mais quelques exemples courants incluent la métaphore, la comparaison, l'anaphore, l'antithèse, l'hyperbole, la litote, la personnification, l'allitération, l'assonance et la répétition.
Travailler son style, le choix des mots, la syntaxe, l'utilisation des images. Mémoriser son élocution en s'aidant de moyens mnémotechniques et en apprenant son introduction par cœur. Répéter, préparer, s'entraîner et parler encore et encore à son miroir pour pouvoir intervenir en faisant comme si vous aviez improvisé…
C'est le philosophe Aristote (384-322 avant J. -C.) qui opéra une sorte de consensus et reconnut à l'art oratoire sa spécificité : il est le premier à en exposer les grands principes dans un traité intitulé La Rhétorique (et dont Cicéron reprendra le vocabulaire par exemple).