L'accord commercial conclu aujourd'hui fait partie d'un large accord d'association en cours de négociation entre l'UE et les pays du Mercosur. Il se compose d'un pilier politique et de coopération, sur lequel les négociateurs sont déjà parvenus à un accord général en juin 2018 à Montevideo, et du pilier commercial.
Bien qu'un accord de principe ait été trouvé le 28 juin 2019 , les textes définitifs ne sont ni finalisés, ni votés, ni ratifiés et ne sont donc pas entrés en vigueur. S'ils étaient ratifiés, cet accord constituerait le plus grand accord commercial conclu par l'UE et le Mercosur en nombre de citoyens concernés.
C'est l'abréviation de Marché commun du Sud, “Mercado común del Sur”, une communauté économique créée en 1991, et regroupant l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay. Son objectif : la libre circulation des biens, des services et des personnes entre les Etats membres.
Les pays membres du Mercosur ont accepté la libre circulation des marchandises et des services entre eux, et ils éliminent progressivement presque toutes les restrictions non tarifaires et autres obstacles au commerce entre eux.
L'Union européenne est l'une des économies les plus ouvertes sur l'extérieur. Elle est aussi le plus grand marché unique au monde. L'instauration d'une zone de libre-échange entre ses États membres était l'un de ses principes fondateurs et l'ouverture du commerce mondial est l'un de ses objectifs.
Principaux partenaires commerciaux de l'Union
En 2020, la Chine est passée devant les États-Unis et est devenue le principal partenaire commercial de l'Union pour les échanges de marchandises avec une part totale de 16,1 % contre 15,2 % pour le partenaire américain.
Le 7 décembre 2012 , la Bolivie signe son accord d'adhésion au Mercosur. Le Venezuela est suspendu le 2 décembre 2016 pour non-respect de la charte du marché commun.
Ses membres permanents sont l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay, le Vénézuela (suspendu en 2017). La Colombie, le Chili, le Pérou, la Bolivie et l'Equateur, le Guyana et le Suriname ont le statut de membres associés.
Il s'agit de la plus grande zone de libre échange au monde pour ce qui est du PIB, bien qu'elle rassemble des partenaires aux caractéristiques inégales. Après des renégociations commencées en 2018, l'ALENA est remplacé par l'Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) le 1er juillet 2020 .
La zone de libre-échange des Amériques ou ZLEA (en anglais : FTAA ; en espagnol et portugais : ALCA) est un projet d'une communauté économique qui aurait pu succéder à l'ALENA. Ce projet a été fortement poussé par le gouvernement des États-Unis.
Le Mercosur est le marché commun de l'Amérique du Sud créé par le traité d'Asuncion (capitale du Paraguay) en 1991. L'objectif était d'arriver à une véritable union douanière avec un tarif extérieur commun. C'est l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay qui étaient à l'origine de cet accord.
Constituées autour d'un puissant pôle économique, les États-Unis pour l'ALENA et le Brésil pour le MERCOSUR, ces deux entités ont permis une forte croissance des échanges entre les pays membres et sont devenues indiscutablement, depuis quelques années, des zones d'attraction pour les investisseurs nationaux et ...
L'Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) servira à renforcer les liens économiques déjà solides qui existent entre le Canada et les États-Unis et le Mexique.
Selon ce dernier, la suppression des obstacles (tarifaires et non-tarifaires) à la libre circulation des biens, des services ou des personnes sur le continent permet un développement économique de tous les pays : plus de concurrence, plus d'innovation, et des produits plus nombreux et moins chers.
Les économistes expliquent le développement des échanges mondiaux par l'abondance relative du travail et du capital au sein de chaque pays, et ils prédisent un développement équilibré des échanges, favorables à tous.
Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Suède.
Les politiques commerciales désignent toutes les interventions de l'État portant sur le commerce extérieur du pays, qu'il s'agisse de l'érection de barrières destinées à limiter les importations ou encore d'aides apportées aux exportateurs pour pénétrer sur les marchés étrangers.
L'Union européenne (UE) et les États-Unis demeurent les principaux partenaires commerciaux de l'Afrique. La réorganisation des échanges avec ces deux régions est essentielle à la participation de l'Afrique aux chaînes de valeur mondiales.
Une convention désigne généralement des «traités multilatéraux formels dont les parties sont nombreuses. Les conventions sont normalement ouvertes à la participation de la communauté internationale dans son ensemble ou à celle d'un grand nombre d'États.»
L'accord de libre-échange nord-américain (ALENA), entré en vigueur le 1er janvier 1994, constitue une extension au Mexique de l'accord qui liait les États-Unis d'Amérique et le Canada depuis 1989.
L'ALÉNA a eu des répercussions extrêmement positives sur l'économie canadienne. Il a non seulement offert de nouvelles possibilités d'exportation et stimulé l'établissement d'entreprises concurrentielles à l'échelle internationale, mais il a également aidé à attirer d'importants investisseurs étrangers au pays.
dix économies
Les dix principaux importateurs et exportateurs de marchandises sont restés inchangés en 2018; la Chine, les États-Unis et l'Allemagne dominent toujours le classement (voir le graphique 5.1). Collectivement, les dix premières économies représentaient 53,3% du commerce mondial.
Le libre-échangisme a été développé par les physiocrates du XVIIIe siècle qui faisaient de l'agriculture la principale source de richesse, comme François Quesnay (1694-1774) et les économistes libéraux du XIXe, qui défendaient la liberté du commerce et de l'entreprise comme David Ricardo (1772-1823) et John Stuart Mill ...