Pour insérer un dialogue dans un récit, on recourt à des signes de ponctuation caractéristiques : ➢ Les deux points introduisent le dialogue. ➢ Les guillemets ouvrent le dialogue et le ferment. ➢ Les tirets indiquent un changement de locuteur (celui qui parle).
Dans le dialogue romanesque, les propos peuvent être rapportés au style indirect sans interrompre le fil de la narration, ou au style direct: dans ce cas, les paroles sont introduites par des verbes de paroles variés et ponctuation spécifique( guillemets, tirets).
Le dialogue dans un récit se présente de la manière suivante : Les phrases prononcées par les personnages et rapportées au discours direct sont mises entre guillemets précédées d'un tiret et d'un verbe introducteur. Dans le discours direct, ce n'est plus le narrateur qui parle mais les personnages.
I / Le dialogue dans le récit
Chaque réplique est précédé d'un alinéa. Les guillemets ( "...." ) ouvrent et ferment le dialogue. Les tirets ( - ) indique le changement d'interlocuteur. Les verbes introducteurs renseignent sur le ton et le but des paroles.
ils peuvent donner des informations sur : - l'intensité de la voix : hurler, murmurer… - le sentiment de celui qui s'exprime : soupirer, hurler, hasarder… - son comportement : insister, hésiter, - la fonction de la prise de parole : pour dire que l'émetteur ∎ répond : répondre, répliquer, riposter…
Les dialogues s'écrivent toujours avec des tirets cadratins, c'est-à-dire, des tirets un peu plus longs que le trait d'union. Vous pouvez les faire grâce à la touche alt + 0151 sur le pavé numérique. Par ailleurs, la première phrase d'une même réplique doit être décalée avec un alinéa (5 à 10mm de la marge).
Les temps utilisés dans le dialogue
Rappel: dans un récit au passé, les temps majoritairement utilisés sont l'imparfait de l'indicatif, le passé simple et le plus que parfait. Dans les dialogues, les temps utilisés sont le présent de l'indicatif et le passé composé.
Les règles du dialogue : - Ouvrir le dialogue par des guillemets (") - Aller à la ligne à chaque prise de parole - Faire précéder chaque prise de parole d'un tiret sauf la première (-) - Fermer le dialogue par des guillemets (") -Dans le dialogue, on indique qui parle et sur quel ton grâce à des verbes comme : dire, ...
dire, déclarer, déblatérer, deviner, discourir, dramatiser, (en) déduire, décider, déclamer, dénier, dicter, demander, décrire, défier… (s')exclamer, (s')écrier, exagérer, évaluer, envoyer, écrire, expliquer, (s')égosiller, (s')étrangler, essayer, (s')enquêter, excuser, (s')excuser, (s')emporter, (s')énerver…
Mais pour être efficace, un dialogue doit s'inscrire dans l'action, faire office de langage corporel, informer sur les pensées, les opinions et les émotions des personnages qui parlent. Bien mené, il captivera vos lecteurs et les ancrera à votre histoire.
Le dialogue est généralement annoncé par un guillemet ouvrant au début de la première réplique. Chaque changement d'interlocuteur est ensuite précédé d'un tiret.
Le verbe de parole est situé à l'extérieur des guillemets lorsque la phrase du locuteur est achevée avant l'insertion du verbe de parole. Exemple : « Je me demande si la fenêtre est bien fermée… », songea Patrick. Le verbe de parole est à l'intérieur des guillemets s'il est introduit au milieu de la phrase du locuteur.
Les dialogues peuvent être introduits à l'aide de guillemets ouverts puis fermés en fin de parole. Toutefois, il faut savoir que si vous avez l'habitude d'intégrer de nombreux dialogues dans votre récit, vous avez la possibilité d'ignorer les guillemets et d'introduire vos dialogues directement par des tirets.
Le narrateur est le personnage principal de son récit ou l'un de ses acteurs. Dans le roman par lettres, le narrateur est alternativement tous les personnages de l'histoire.
Le but est de reproduire les sentiments, les pensées et les émotions qu'un personnage ressent mais ne dit pas tout haut. Les pensées peuvent se suivre sans lien logique, avec des hésitations, des blancs, des répétitions, des questions. Rédigez la première personne et au présent.
En règle générale, les corps de 10 à 12 conviennent pour une lecture correctement visible mais attention certaines polices à corps égal, donnent une grosseur de texte différente. Il convient d'imprimer quelques pages de votre mise en page, il faut que le texte soit aéré et les polices de caractères nettement lisibles.
Le texte dialogal :
Ce type de texte peut comprendre : des changements d'interlocuteurs ; des pauses, des répétitions, des hésitations, des interjections ; du discours direct ; la présence de guillemets, de tirets, des deux-points, de bulles ; l'organisation par actes, scènes ou bulles.
Le dialogue n'a plus pour objet de faire émerger la vérité mais plutôt de déprécier une opinion et, par contraste, de mettre l'autre en valeur.
Conversation entre deux ou plusieurs personnes sur un sujet défini ; contenu de cette conversation ; entretien, discussion : Le dialogue entre les deux chefs d'État a duré plusieurs heures.
Comment le reconnaître ? On le reconnaît facilement dans un texte, car il utilise une ponctuation très particulière : Juste avant lui , on trouve un double points (que l'on écrit «:») qui va indiquer le début de l'échange. Les guillemets (que l'on note « » marquent le début et la fin du dialogue.
Le dialogue argumentatif: Dans un dialogue argumentatif, il faut mettre en présence deux thèses qui s'opposent. Il va donc faloir pocéderen deux temps: identifier dans un premier temps les deux thèses en développant l'argumentation puis ensuite se plier aux éxigeances du dialogue.