Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.
Grâce à la méditation, on peut observer et interroger nos inquiétudes au lieu de les croire sur parole. Elles s'affaibliront et ressembleront à des simples problèmes, avec lesquels on peut cohabiter. Il est possible de coexister avec son cerveau anxieux, et de lui parler doucement à l'oreille.
De nombreuses maladies mentales sont liées à une inhibition neuronale inadéquate du cortex préfrontal et de l'hippocampe, qui sont alors « surexcités ». Il s'agit notamment de la schizophrénie, de la maladie d'Alzheimer, des troubles autistiques, de la dépression et des troubles bipolaires.
Le système limbique, appelé parfois cerveau limbique ou cerveau émotionnel, est le groupe de structures de l'encéphale jouant un rôle très important dans le comportement et dans diverses émotions comme l'agressivité, la douleur morale, la peur, le plaisir ainsi que la formation de la mémoire.
Il y a aussi un aspect physique des lésions cérébrales impliquées. Lorsqu'elles subissent un abus émotionnel constant, les victimes subissent un rétrécissement de l'hippocampe et un gonflement de l'amygdale, ces deux circonstances conduisent à des effets dévastateurs.
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Réglez un chronomètre ou une minuterie sur trois minutes. Concentrez-vous ensuite sur la pensée indésirable. Lorsque le chronomètre ou la minuterie arrive à trois minutes, criez « stop » ! Cela va vous aider à vider votre esprit.
Au cœur de la dépression, c'est la régulation émotionnelle qui est atteinte, mais toutes les autres fonctions révèlent également des difficultés à travers les symptômes. Les émotions, changements d'humeur, pensées, perceptions et comportements sont tous liés à l'activité des cellules nerveuse de notre cerveau.
D'où vient ce désordre psychique favorisant l'anxiété ? Cela peut être héréditaire ou environnemental, mais on cite également l'anxiété post-traumatique (accident, attentat, décès d'un proche, choc psychologique).
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Organiser sa semaine et anticiper son quotidien peut être une source de relaxation car elle permet d'apaiser notre envie de contrôle et nous libère du stress lié à l'incertitude. En planifiant, nous pouvons nous ressourcer, même si nous n'avons pas la « fibre » de l'organisation.
Les personnes qui présentent de l'anxiété généralisée ressentent un niveau élevé d'anxiété et s'inquiètent de façon continuelle pendant une période d'au moins 6 mois. L'anxiété s'accompagne souvent d'un ou de plusieurs des symptômes suivants : fébrilité (forte agitation, sensation d'être survolté ou à bout);
Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Certaines plantes, comme la valériane, la passiflore, le tilleul, la mélisse, le millepertuis, la verveine et le houblon sont également réputées pour leurs vertus sédatives. Parfois, les plantes sont jumelées (valériane et houblon, par exemple) pour augmenter leur effet.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
1) La fatigue: la concentration nécessite de la vigilance. Laquelle fait forcément défaut après une mauvaise nuit, une journée harassante, la prise d'alcool ou de certains médicaments sédatifs ou anxiolytiques. Mais aussi quand on évolue dans un environnement bruyant.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”