Elle est parfois causée par une irritation de la vulve et du vagin du fait d'un corps étranger ou de douches vaginales trop fréquentes. Elle peut aussi être déclenchée par certains traitements médicamenteux comme des corticoïdes, des antibiotiques, des immunosuppresseurs...
La vaginite infectieuse est provoquée par une infection causée par des bactéries ou des levures. Le trichomonas est un type d'infection vaginale causé par un parasite appelé Trichomonas vaginalis qui se transmet lors d'un rapport sexuel non protégé avec un partenaire infecté.
La vulvite est une inflammation de la vulve, région autour de l'ouverture du vagin et qui contient les organes génitaux externes féminins. Elle est souvent secondaire d'une infection génitale ou liée à une allergie ou une irritation par macération ou par frottement.
Contagion. La vaginite infectieuse peut s'attraper en cas de relation sexuelle non protégée avec une personne infectée.
Il n'est généralement pas nécessaire de traiter le partenaire sexuel, car la vaginite à levures se transmet rarement à l'homme. Toutefois, si cela se produisait, le partenaire pourrait présenter des rougeurs et de la démangeaison au gland.
Échinacée (Echinacea sp.) L'échinacée stimule le système immunitaire et réduit l'inflammation. Pour ces raisons, elle a été utilisée traditionnellement dans le traitement de la vaginite.
Le contact avec de l'urine ou des selles cause parfois une vulvite constante (chronique). Chez les petites filles, les infections vaginales peuvent également contaminer la vulve.
Les bons réflexes en cas d'irritation de la vulve :
Evitez de trop exposer votre zone intime à l'eau calcaire du robinet : évitez les bains, rafraîchissez et apaisez plutôt la zone avec un pschitt d'eau florale.
Les brûlures vaginales sont le plus souvent le signe d'une vaginite, une inflammation causée par la présence d'une bactérie ou d'un champignon (mycose vaginale).
Qu'est-ce que c'est? La vulvovaginite est une inflammation de la peau autour de la vulve et du vagin (parties intimes).
On ne parle pas de transmission car la mycose n'est pas réellement une IST. La candidose peut être effectivement réactivée lors de rapports non protégés, mais il ne s'agit pas de transmission à proprement parler.
Quelles sont les pathologies vulvaires les plus fréquentes ? La pathologie la plus fréquente, de très loin, est la mycose.
La vulvodynie est une douleur vulvaire persistante (plus de 3 mois) sans cause identifiable. Elle résulte d'un dysfonctionnement du système de modulation de la douleur.
Dans la grande majorité des cas (95 %), le cancer de la vulve est lié à une infection par un Papillomavirus oncogène (il existe plusieurs types d'HPV). Ce dernier est le plus souvent contracté chez la femme au moment de son activité génitale débutante, d'où l'intérêt de la vaccination chez les adolescentes.
La mycose vaginale n'est pas considérée comme une maladie sexuellement transmissible (IST). D'une manière générale, elle ne se transmet pas à un partenaire lors d'un acte sexuel.
Elle se reconnaît à l'odeur de poisson pourri des pertes vaginales. A noter que cette odeur se manifeste en cas de contact avec le sperme ou le sang, soit après les rapports sexuels ou pendant les règles.
La trichomonase. La trichomonase se traduit, chez la femme, par des pertes vaginales souvent malodorantes, des démangeaisons et une sensation de brûlures urinaires.
Douleurs à la pénétration
Les causes sont multiples : infectieuses, allergiques, dermatologiques, cicatricielles après un accouchement ou une chirurgie, hormonales après la ménopause, liées à une endométriose, à la présence de kystes ou de fibromes, ou encore plus rarement de malformations vulvo-vaginales.
Une fois que le champignon Candida albicans a pris le dessus sur la flore génitale, il ne peut pas s'en aller spontanément, il faut impérativement mettre des actions en place pour s'en débarrasser. Une mycose non traitée peut donc durer des jours, des semaines, voire des mois, si elle n'est pas prise en charge.
Mode d'administration et précautions d'emploi
La protection est efficace entre 2 et 4 heures. Un nouvel ovule doit être introduit avant tout nouveau rapport. Il faut absolument proscrire toute toilette vaginale avant le rapport sexuel et de 6 à 8 heures après, pour conserver une protection maximale.
Il est de toute façon vivement conseillé de porter un préservatif, car le sperme peut modifier le pH du vagin et favoriser le développement du champignon.
Les symptômes : une sensation de brûlure, des démangeaisons, des pertes blanches, une irritation des lèvres, une rougeur et, éventuellement, une douleur pendant les rapports sexuels.
À savoir : après une relation sexuelle avec un nouveau partenaire, les mycoses sont plus fréquentes. En effet, chaque homme possède une flore intime qui lui est propre, comme c'est le cas pour les femmes. Et un rapport sexuel, c'est la rencontre de deux flores intimes qui n'avaient jamais été en contact auparavant.