La technique de piégeage est simple : on attire la pie ou le corbeau avec un “appelant”. Définition d'appelant : un appelant est un animal vivant (généralement un oiseau) qui sert à attirer d'autres animaux de la même espèce. On utilise des appelants pour la hutte, la chasse au pigeons, mais aussi pour le piégeage.
2/15 Ce qui les attire
Les pies ont une préférence pour les fraises et les tomates bien mûres. Elles aiment surtout se désaltérer avec les jus de ces fruits.
Dans la plupart des pays d'Europe, elle est considérée comme un oiseau de malheur, l'alliée des sorcières et du diable. En Chine, en revanche, elle est un symbole de chance et de bonne fortune. Les pies sont des créatures audacieuses, tapageuses et familières.
Tout comme certaines espèces d'oiseaux nocturnes, la pie est un animal facile à domestiquer. « Les jeunes pies s'apprivoisent facilement en leur parlant et en les nourrissant à la main. Seulement après elles sont condamnées », exprime un ancien membre de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).
Omnivore. Insectes et leurs larves, surtout quand ils sont attractifs par leur brillance (carabes, cétoines, bousiers, staphylins…). Egalement araignées, mollusques, vers, lézards, micromammifères, jeunes passereaux ou oiseaux blessés, graines et fruits.
Contrairement à une idée largement répandue, ce n'est pas dans leur nid que les oiseaux passent leurs nuits pour dormir. Les volatiles préfèrent en effet se cacher dans des feuillages denses pour piquer un somme, afin de se mettre à l'abri des prédateurs (les rapaces, les serpents, les renards, les chats…).
Il suffit qu'un chat est une proie, comme une souris, ces demoiselles peuvent attaquer pour lui suptiliser ce petit déjeuner et s'en régaler. Elles tournent autour du chat en jacassant, cela fait un sacré boucan, elles sont très éffrontées.
L'espérance de vie de la pie bavarde est de 14 à 16 ans à l'état sauvage.
Si votre oiseau ne parle pas, évitez de le récompenser afin qu'il s'efforce de répéter ce que vous dites. N'hésitez pas à expérimenter. Votre compagnon peut prêter plus d'attention à certains stimulus qu'à d'autres. S'il apprend rapidement ce que vous lui enseignez, essayez d'autres mots.
La pie trouve refuge dans les grands arbres comme les peupliers, les bouleaux, les pins ou les cèdres, mais aussi les bosquets.
Si vous voyez une pie c'est du malheur, à part si elle est sur le toit de votre maison (surtout si elle dort!), en ce cas c'est rien que du bon ! Deux pies, bonheur, sauf si elle sont sur le toit de votre maison (surtout si elle se bâtes) alors là pensez au gros sel avant de rentré chez vous !
La vie sociale des pies : le couple comme pivot
Chez les pies, l'unité sociale de base est le couple. Ce partenariat dure une vie entière jusqu'à la mort de l'un des deux compagnons. Le mâle et la femelle élèvent ensemble leurs petits et défendent leur nid, qui reste le même d'année en année.
Les petits sont nourris par les deux parents et quittent le nid après avoir atteint 25 à 30 jours. Cependant ils resteront en famille jusqu'à l'automne. La pie ne migre pas, quoique certains individus s'en vont vers le sud en hiver. Son nom anglais est 'Eurasian magpie' et son nom scientifique est Pica pica.
Les effaroucheurs en bobine produisent des vibrations qui effraient les pies. Les cerfs-volants en forme de rapaces géants sont posés sur des mats assez haut pour éloigner les pies. Les appareils à ultrasons contre les oiseaux fonctionnent bien également. Les sons sont perçus uniquement par les oiseaux qui les fuient.
De nombreux tests ont été réalisés en plein air et d'autres dans un environnement clos. Et le résultat a été sans appel : la pie ne fait preuve d'aucune attirance particulière pour les objets brillants. Elle n'est donc pas particulièrement portée sur le vol de bijoux.
Dans un jardin naturel (sans pesticides, ni herbicides), ils trouveront la nourriture dont ils ont besoin (environ 70 g d'aliments par nuit). Attention, l'assiette de lait qu'ils adorent est le plus sûr moyen de leur donner la diarrhée. L'eau est préférable et ils boivent d'ailleurs très peu.
On dit que la pie jacasse et, avec ce que ce mot évoque dans notre esprit, c'est justifié. La Pie bavarde est en effet très bavarde. Le cri le plus courant est un "kiah" rêche isolé ou encore un "kiak" souvent dédoublé en "ka yak" ou "tcha iak".
De loin, le mâle et la femelle sont difficiles à distinguer puisque leur plumage se ressemble. De près, le premier est légèrement plus grand. Les jeunes se différencient des adultes par rapport à leurs plumes moins brillantes ainsi qu'à leur queue moins longue.
Les pies font en général leur nid à 7 mètres de haut.
Cette réputation de voleuse, la pie la doit en réalité d'abord au fait qu'elle a pour habitude de piller les nids de ses congénères. Elle y vole aussi bien des œufs que des matériaux qui pourront lui servir à construire son propre nid. Des plumes, des brindilles, etc.
Bien que la pie bavarde soit protégée, à l'instar de la plupart des corvidés, dans nombre de pays d'Europe occidentale (dont la Belgique voisine), elle est une espèce non protégée en France, et qui peut donc, dans certaines conditions, être chassée et piégée.