« En pratique, ce sont surtout la prise d'antibiotiques et des séances plusieurs fois par semaine en piscine ou jacuzzi qui sont à l'origine de mycoses récidivantes », note le Dr Bagot. Si les mycoses surviennent après la prise d'antibiotiques, le médecin prescrira en prévention des ovules antifongiques.
Causes de mycoses vulvo-vaginales récidivantes
Lorsqu'elles deviennent récidivantes, les mycoses traduisent la plupart du temps une modification du terrain et une altération de la flore vaginale. Ces modifications peuvent être liées à : Des modifications hormonales : pendant la grossesse, au moment des règles…
Des médicaments antifongiques sous forme de crème, pommade, spray, poudre, vernis à ongle, comprimé ou ovule peuvent être prescrits. Parmi les traitements naturels, on peut citer le lapacho (ou pau d'arco).
Une fois que le champignon Candida albicans a pris le dessus sur la flore génitale, il ne peut pas s'en aller spontanément, il faut impérativement mettre des actions en place pour s'en débarrasser. Une mycose non traitée peut donc durer des jours, des semaines, voire des mois, si elle n'est pas prise en charge.
Mycose vaginale : les facteurs favorisants
Autres facteurs pouvant favoriser le développement d'une mycose : la grossesse, la ménopause, le diabète, la prise d'antibiotiques, les voyages dans un pays exotique, l'excès de sport ou encore la chaleur. Dans ces cas, il est important de suivre des mesures afin de l'éviter.
On veillera notamment à éviter l'apport alimentaire de moisissures et de levures (produits laitiers crus, fruits et légumes trop mûrs, charcuterie, levures de bière, produits entamés depuis plus de 24h…). On évitera aussi les sources de glucides et notamment les sucres simples. Les mycoses s'en nourrissent.
Parmi eux, nous pouvons citer : ÉCONAZOLE BIOGARAN ovule. LOMEXIN capsule. MONAZOL ovule.
On ne parle pas de transmission car la mycose n'est pas réellement une IST. La candidose peut être effectivement réactivée lors de rapports non protégés, mais il ne s'agit pas de transmission à proprement parler.
L'état de stress, qu'il soit physique (fatigue) ou psychique (surmenage intellectuel), peut favoriser l'apparition des mycoses génitales. Il entraînerait la production augmentée de bêta-endorphines, lesquels aggravent les désordres immunitaires locaux et favorisent la filamentation du champignon.
Pour éviter une récidive rapide malgré un traitement adapté, mieux vaut faire une pause d'une quinzaine de jours au niveau relations sexuelles, pour laisser guérir votre zone intime.
La nuit, on peut dormir sans sous-vêtements afin d'aérer la vulve et le vagin", explique Loudi Khawach-Alissa.
À savoir : après une relation sexuelle avec un nouveau partenaire, les mycoses sont plus fréquentes. En effet, chaque homme possède une flore intime qui lui est propre, comme c'est le cas pour les femmes. Et un rapport sexuel, c'est la rencontre de deux flores intimes qui n'avaient jamais été en contact auparavant.
Lorsqu'on met des ovules, il est conseillé d'éviter les relations sexuelles pour garantir l'efficacité du produit.
Lorsque vous avez totalement guéri votre mycose, la sensation de brûlures et les démangeaisons disparaissent. Si votre mycose se trouve sur la peau, celle-ci commence généralement rapidement à retrouver son aspect normal, et si c'est une mycose vaginale, les pertes blanchâtres disparaissent également.
Il est conseillé de complémenter notamment en vitamines D et vitamine B12 les personnes atteintes de candidose chronique dont l'état général est affaibli (personnes âgées, diabétiques...). la carence en fer en présence de champignons est souvent plus importante car le candida albicans diminue l'absorption intestinale.
Certains produits comme le yaourt, la Cranberry, le thé au gingembre et le soja peuvent aider à maintenir une bonne santé au niveau du vagin.
Manger des fruits de saison et du pays, crus, cuits ou secs (raisin sec, abricot sec, goji, cranberries, noix, amande, etc.) en quantité raisonnable.
antibiotique antiparasitaires (métronidazole) lors d'une vaginite parasitaire (Trichomonas vaginalis par exemple), plus rarement antifongiques car le traitement est souvent local en cas de mycose vaginale, ou parfois antiviraux (en cas d'herpès génital).
Sensation de brûlure, démangeaisons. Cela brûle le premier jour car les mycoses meurent en libérant une substance irritante.
La mycose vaginale n'est pas considérée comme une maladie sexuellement transmissible (IST). D'une manière générale, elle ne se transmet pas à un partenaire lors d'un acte sexuel.