En conclusion : quelqu'un qui ose dire 'oui' systématiquement est vite considéré comme plus positif, plus sympa et plus communicatif. Alors, commencez par dire 'oui'. Cela vous offre des perspectives évidentes pour la suite.
Stop, c'est le moment où tu es capable de dire haut et fort ta propre réalité et de décider ce que tu en fais. Et il n'y a qu'à ce prix que tu peux retrouver ta liberté et prendre les choses en main.
8 ) Soignez la manière de vous exprimer
La dernière chose que vous souhaitez c'est d'exprimer votre refus de manière sèche et brutale, pour ne pas froisser votre interlocuteur. Des expressions comme « non, ce n'est pas mon problème » ne passeront pas.
Et pourquoi est-ce qu'on endosse cette « culpabilité malsaine » ? Plusieurs raisons possibles. 1/ Des personnes qui nous manipulent en nous culpabilisant, ou en se victimisant pour qu'on se culpabilise par effet de balancier. 2/ Un besoin de se rassurer contre l'impuissance.
5 / Adverbes d'affirmation : oui, si, soit, volontiers, assurément, aussi, absolument, certainement, vraiment, etc.
(dans une réponse positive à une question) ➙ certainement, certes ; familier ouais ; → comment donc, bien sûr, sans doute, d'accord, entendu, OK.
Des expressions de rechange : Bien sûr ! Pas du tout ! Absolument !
2 ) Dire non renforce la confiance en soi
Formuler un refus devient ainsi un moyen d'affirmer son existence et sa personnalité. En exprimant un « non » clair, on exprime également ses valeurs, on se fait respecter.
La capacité d'une personne à dire non est d'abord conditionnée par les limites établies par son éducation et son expérience. Si enfant, elle n'a pas été écoutée, si son refus a rarement été accepté, elle aura d'autant plus de mal à oser dire non car elle ne se pense pas légitime.
La peur de dire non est liée à une image négative de soi. La peur de dire non repose dans un premier temps sur un « socle affectif » instable. Par ailleurs, il est fréquent que la personne qui ne sait pas dire non, ne sache même pas ce qu'elle veut ou qu'elles sont ses envies ou désirs.
Pourquoi j'accepte toujours tout : parce que je veux être indispensable. Si certains d'entre nous ont peur de dire Non et de passer pour un égoïste, d'autres ont une approche plus positive : dans ce cas, nous acceptons tout dans le but de nous rendre importants, et même indispensables.
Essayez de ne pas dire non d'emblée.
Dites plutôt clairement ce qui vous tracasse et pourquoi vous n'acceptez pas. Si, par exemple, votre patron vous demande de travailler sur un autre projet alors que vous êtes déjà débordé, ne dites pas simplement que vous ne pouvez pas l'intégrer à votre emploi du temps déjà chargé.
Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
William Ury décortique la tension que nous éprouvons chaque jour entre notre désir de dire non, pour affirmer notre préférence, et notre peur de détruire la relation. Trop souvent, quand nous osons exprimer un refus, nous disons « non » d'une façon agressive voire blessante qui détériore ou détruit les liens.
Soyez sincère et constructive. Par exemple, vous pouvez dire ceci : « Je ne peux plus sortir avec toi. Tu m'énerves, car tu ne fais qu'annuler nos programmes sans m'avertir. » Vous pouvez aussi dire quelque chose de gentil, comme ceci : « J'aime beaucoup sortir avec toi, mais je pense qu'il est temps de m'en aller. »