L'anosognosie est la méconnaissance à postériori d'une réalité, d'une situation, d'une perception en raison d'un dysfonctionnement cognitif qui entrainera un refus quasi automatique lié à un déficit de mémorisation.
En psychologie comportementale, le dénialisme (denialism) est le choix de nier un fait ou un consensus, sans justification rationnelle. Le terme adéquat est « dénégation » ; mais le terme de « déni » est plus souvent employé, par abus de langage et par anglicisme.
NÉGATEUR : Définition de NÉGATEUR.
Une personne qui est dans le déni a tendance à être sur la défensive en permanence et à se braquer dès lors qu'on lui fait remarquer qu'elle semble fuir une conversation ou une situation qui la dérange. Elle va nier l'existence du problème : "tu racontes n'importe quoi, tout va très bien ! Mêle-toi de tes affaires".
Au plan managérial, l'effondrement est le burn-out : harcèlement, démission et déception des personnes qui ont lâché leurs repères et vivent dans l'indifférence ou le ressentiment, leur absence d'espoir. L'effondrement de nos ressources, psychiques et environnementales ne vient pas par hasard.
En psychanalyse, c'est un mécanisme de défense, par lequel le sujet refuse de reconnaître la réalité d'une perception ressentie comme menaçante et/ou traumatisante. Sigmund Freud recourt à la notion de déni (Verleugnung) assez tardivement dans son œuvre, plutôt dans les domaines du fétichisme et de la psychose.
Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif.
Le mythomane est typiquement fragile, hyperémotif, soumis à une forte dépendance au regard des autres et dont les facultés de l'imagination sont décuplées. Quel que soit son profil, il apparaît souvent la première victime de ses histoires imaginaires, qu'il peine à distinguer de la réalité.
Le déni consiste à considérer comme inexistant ce qui gène et le refoulement consiste à exclure de la pensée consciente les aspect psychiques indésirables. La dénégation, quant à elle, exprime quelque chose en le récusant : par exemple la personne affirme : « je pourrais avoir telle intention, mais pas du tout ».
dénégation, négation, réfutation.
C'est une stratégie inconsciente de gestion de l'anxiété, une mesure de protection face au choc émotionnel, par exemple face à l'annonce de maladie grave ou face au deuil. Tel un mur invisible construit afin de se protéger du danger, le déni permet alors d'amortir le choc.
Une personne taciturne est une personne silencieuse et introvertie. Être taciturne peut entraîner des difficultés sociales, au travail ou dans le couple.
Synonyme : démenti, déni, désaveu, négation, réfutation. Contraire : affirmation, assertion, assurance, attestation, aveu, confirmation, reconnaissance.
Le refus d'aide doit être compris comme un positionnement de la personne aidée et non uniquement comme la marque d'une opposition. Souvent l'aidant est trop impliqué dans la situation, oscillant parfois entre volonté de faire « malgré tout » et de culpabiliser d'avoir fait.
La mythomanie désigne un trouble pathologique caractérisé par une tendance au mensonge et la fabulation.
Si tu t'aperçois une fois de plus qu'il te ment pendant votre conversation, c'est très simple : tu prends un petit sachet de poil à gratter et tu lui vides le contenu dans son dos discrètement.
Par conséquent, si ce qu'il dit est vrai, c'est un menteur, et donc ce qu'il dit est faux. Si au contraire sa phrase est fausse, alors il ment, et la phrase dit bien la vérité! Le paradoxe du menteur remet en cause l'idée qui voudrait que toute phrase doive être soit vraie, soit fausse.
Les personnes souffrant du trouble de la personnalité borderline peuvent mentir sans arrêt, mais seulement parce qu'elles ne savent pas qui elles sont et n'arrivent pas à différencier le vrai du faux.
Comme les mains ont tendance à s'agiter toutes seules, un menteur démasqué peut être tenté de les cacher derrière son dos. Cette position doit vous alerter. Mais attention, le menteur démasqué peut avoir conscience de son agitation. Il se met alors en situation d'autocontrôle.
La dénégation est à distinguer du déni (voir Santé mentale, n° 172, novembre 2012). Si, dans la dénégation, le patient nie une représentation comme lui appartenant, le déni est un refus total d'une percep- tion d'un fait du monde extérieur (Freud, 1924), vécue comme dangereuse ou into- lérable.
Le clivage du moi (en allemand : Ichspaltung) est la séparation du Moi en deux parties qui coexistent dans le Moi : l'une, correspondant à la réalité extérieure à satisfaire, contrarie l'exigence pulsionnelle de l'autre.