Le mythomane n'avoue jamais qu'il ment : même si on lui prouve qu'il a tort, il persévérera dans le mensonge. Le mensonge est compulsif chez lui, c'est sa façon de vivre.
Les symptômes du mythomane
Le mythomane a comme recours permanent le mensonge. C'est une façon pour lui de fuir la réalité qu'il ne veut pas accepter. Il altère la réalité afin de la rendre conforme à ses propres attentes et à sa vision des choses.
Le terme mythomane ou “mytho” fait partie de notre langage courant au point qu'on l'utilise aujourd'hui pour qualifier toute personne qui ment de manière répétée. Une distinction est cependant à faire entre la personne qui invente des histoires pour se tirer d'une mauvaise situation et le menteur compulsif.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif.
Le terme psychiatrique de "mythomane" désigne une personne présentant une tendance compulsive à raconter des mensonges et à inventer des histoires : on parle de fabulations. La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience.
Si vous savez qu'il a menti, il n'est pas nécessaire de lui demander : « As-tu vraiment fait X? », pour ensuite le punir davantage parce qu'il ment de nouveau face à cette situation stressante. Il est préférable de simplement dire : « Je sais que tu as menti sur ceci… Voici pourquoi ce n'est pas une bonne idée. »
La mythomanie est une pathologie caractérisée par des propos mensongers auxquels son auteur croit lui-même. L'individu élabore des scénarios, des événements, des actes et des personnages qui n'ont jamais eu lieu ou qui n'existent pas.
La mythomanie est un trouble narcissique, c'est-à-dire de l'amour de soi. Les personnes mythomanes ont une faible estime d'elle-même, elles se sentent insignifiantes et ont besoin de s'inventer des vies extraordinaires pour se sentir importantes.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
En vous mentant (souvent par omission), votre conjoint cherche seulement à se simplifier la vie ! Il vous trompe sur des sujets essentiels (il n'est pas libre, il boit, il est criblé de dettes…), s'enferre dans ses âneries, promet de changer, recommence, fait l'étonné, nie… bref, c'est un menteur pathologique.
Une réaction qui ne surprend pas le psychanalyste Pascal Neveu, auteur de Mentir, pour mieux vivre ensemble?: "Les mythomanes, à l'inverse des simples menteurs, croient réellement à leurs histoires. Ils ont besoin de s'inventer une vie, pour combler leur propre vide existentiel".
La mythomanie désigne un trouble pathologique caractérisé par une tendance au mensonge et la fabulation.
Des causes encore floues
Pour expliquer ce besoin incessant de s'inventer une autre vie, les spécialistes pointent un lourd déficit d'amour de soi. "On parle aussi souvent de traumatismes, notamment sexuels. Ces personnes ont eu besoin de se défendre dans l'oubli.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
8. Un mythomane peut-il aimer ? Non, car il ne peut même pas avoir de relation stable avec sa famille et ses amis.
Le mensonge apparaît alors comme une conduite d'évitement du conflit, qui permet de satisfaire tous les vœux à la fois. C'est dire à quel point il est courant et « normal ». Le mensonge « normal » vise à « autoriser » une transgression tout en évitant le déplaisir de la désapprobation ou de la sanction.
Le mensonge compulsif, c'est quand quelqu'un a l'habitude de dire des choses qui ne sont pas vraies. Lorsque les gens se focalisent sur ce qu'ils veulent être vrai, ou qu'ils essaient de contrôler ce que les autres pensent être vrai, le mensonge compulsif peut en résulter.
Une équipe de l'université de Tel Aviv estime en 2021 qu'il existe deux types de menteurs : chez les premier, les muscles des joues sont activés au moment du mensonge, chez les seconds, ce sont les muscles des sourcils.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
La mythomanie est une tendance pathologique à recourir aux mensonges sans en avoir conscience : on ne peut pas s'empêcher de mentir. Ce terme, crée en 1905 par le psychiatre Ferdinand Dupré, vient du grec mythos qui signifie légende, et du latin mania, qui veut dire folie.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Mentir pour rassurer
C'est une raison valable de glisser un petit bobard car elle permet de ne pas faire souffrir inutilement la personne, sachant comme la vie est déjà assez dure parfois. Celui-là, on l'aime bien, parce qu'il nous rassure sur notre image et sur l'amour que notre partenaire nous porte.
Identifiez le traitre.
Si quelqu'un vous fait des compliments qui n'ont pas l'air sincères, ou agit comme si une critique était un compliment, il pourrait cacher de la jalousie ou de la colère X Source de recherche .