En psychologie comportementale, le dénialisme (denialism) est le choix de nier un fait ou un consensus, sans justification rationnelle. Le terme adéquat est « dénégation » ; mais le terme de « déni » est plus souvent employé, par abus de langage et par anglicisme.
L'anosognosie est la méconnaissance à postériori d'une réalité, d'une situation, d'une perception en raison d'un dysfonctionnement cognitif qui entrainera un refus quasi automatique lié à un déficit de mémorisation.
athée adj. et n. Se dit de quelqu'un qui nie l'existence de Dieu ; incroyant.
negator «renégat, apostat».
Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges.
Le refus d'aide doit être compris comme un positionnement de la personne aidée et non uniquement comme la marque d'une opposition. Souvent l'aidant est trop impliqué dans la situation, oscillant parfois entre volonté de faire « malgré tout » et de culpabiliser d'avoir fait.
Au plan managérial, l'effondrement est le burn-out : harcèlement, démission et déception des personnes qui ont lâché leurs repères et vivent dans l'indifférence ou le ressentiment, leur absence d'espoir. L'effondrement de nos ressources, psychiques et environnementales ne vient pas par hasard.
Attitude consistant à refuser de voir les choses telles qu'elles sont réellement. Cela peut avoir une raison d'ordre idéologique (une réalité qui va à l'encontre de ses propres opinions) ou d'ordre philosophique (la méthode Coué, le positivisme…), par exemple.
Il tend à détruire et fabrique de l'in-advenu : – Le déni travaille à coups de hache à l'encontre du sens du réel, il défigure. Il porte sur l'existence même des gens, des pensées et des choses, il a affaire avec leur réalité. – L'opération du déni n'est pas limitée au registre psychique : elle déborde sur l'agir.
Le déni fait partie de ces réflexes de survie nous permettant d'affronter les situations traumatisantes, comme les émotions angoissantes. Un art cognitif inconscient, qui nous aide à esquiver la réalité, pour mieux la transcender.
Les symptômes psychotiques et la maladie bipolaire sont des formes plus graves de mauvaise santé mentale. Les premiers sont caractérisés par une pensée désordonnée dans laquelle la personne n'est pas en contact avec la réalité.
En 2019, une personne sur huit dans le monde – soit 970 millions de personnes – présentait un trouble mental, les troubles anxieux et les troubles dépressifs étant les plus courants (1). En 2020, le nombre de personnes atteintes de tels troubles a augmenté considérablement du fait de la pandémie de COVID-19.
Essaie de ne pas pousser la personne.
Respecte son rythme, et si les choses sont trop intenses, suggère de faire une pause. Fais comprendre à la personne que tu es là pour elle si elle veut en parler plus tard. Tu peux lui rappeler ses forces, qu'il y a de l'espoir et que tu es là pour la soutenir.
altruiste. Dévouement, se consacrer à autrui de façon désintéressée, sans rien attendre en retour.
Prêtez une oreille attentive
Il ne s'agit pas de proposer des solutions à tous ses problèmes, mais d'être capable de dire: «Écoute, je sais que tu ne vas pas très bien en ce moment, est-ce que tu veux en parler?» ou «Je comprends que tu n'aies pas vraiment le moral, mais sache que je suis là pour toi».
Définitions : impassible - Dictionnaire de français Larousse.
diminution de l'estime de soi; difficulté à se concentrer sur une tâche; difficulté à prendre des décisions; pensées suicidaires.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Les personnes atteintes ont deux ou plusieurs identités et des trous de mémoire sur les événements de tous les jours, les informations personnelles importantes et les événements traumatiques ou stressants, ainsi que beaucoup d'autres symptômes, y compris la dépression et l'anxiété.
Le terme de schizophrène, ou « schizo », est couramment employé pour désigner des personnes qui ont un double discours ou qui affichent plusieurs personnalités, mais ce trouble mental n'a rien à voir avec un dédoublement de personnalité. Ce n'est pas non plus une maladie rare.
En psychanalyse, c'est un mécanisme de défense, par lequel le sujet refuse de reconnaître la réalité d'une perception ressentie comme menaçante et/ou traumatisante. Sigmund Freud recourt à la notion de déni (Verleugnung) assez tardivement dans son œuvre, plutôt dans les domaines du fétichisme et de la psychose.
Le clivage du moi (en allemand : Ichspaltung) est la séparation du Moi en deux parties qui coexistent dans le Moi : l'une, correspondant à la réalité extérieure à satisfaire, contrarie l'exigence pulsionnelle de l'autre.