En 1915, le psychiatre allemand Emil Kraepelin observe des troubles qu'il va nommer oniomanie : c'est une relation pathologique à l'argent et aux achats. Ce trouble touche environ 1,1 % de la population mondiale.
L'oniomanie est caractérisée par des préoccupations, des besoins et des comportements excessifs et non contrôlés vis-à-vis des achats et des dépenses. Chez les patients atteints d'oniomanie, des achats chroniques deviennent parfois la première réponse face à un événement ou un sentiment négatif.
En France, le trouble d'achats compulsifs peut être reconnu par les tribunaux. Par ailleurs, cette dépendance est souvent associée à d'autres troubles comme la dépression, les troubles alimentaires ou une autre addiction.
Ces achats pathologiques ont lieu durant une phase maniaque (phase d'excitation). Les objets acquis ne sont pas nécessaires et parfois peu ou pas utilisés car ils sont associés à la honte et à la culpabilité une fois l'achat terminé. Souvent, ils sont rangés dans une pièce où ils ne serviront plus.
Dans l'oniomanie (du grec onios, «à vendre»), l'objet acheté n'a pas d'importance. Contrairement au collectionneur qui chérit son achat, l'oniomane ne chérit que la transaction, le moment d'excitation qui précède l'acquisition et le soulagement éprouvé par la suite.
Les personnes dépensières prouvent leur intense besoin d'être aimées et reconnues par les autres. Elles se disent qu'elles apparaîtront plus belles, plus fortes, plus puissantes grâce à leurs possessions. C'est une manière de réparer une profonde faille narcissique, un manque de confiance en soi."
L'oniomanie ou trouble lié à l'achat compulsif, ou familièrement fièvre acheteuse, est la manie compulsive des achats, généralement peu ou pas nécessaires à l'individu. Cette manie a été découverte en Allemagne à la fin du XIX e siècle par Emil Kraepelin.
Quand on souffre d'achats compulsifs, l'important est d'en parler, à son entourage mais aussi à des professionnels, comme des psychologues. Il ne faut pas en avoir honte et se faire aider. »
Autre suggestion : si vous êtes inquiet des finances d'un proche, posez-lui des questions ouvertes. Ça peut avoir l'air banal, mais demandez-lui comment il va! Montrez-lui que vous êtes à l'écoute, que vous voulez son bien. Peut-être que ça débouchera sur le sujet de sa situation difficile.
Il devient souvent hostile envers la société, sadique et ne se sent pas en sécurité. Deuxièmement, l'éducation dans le cadre d'une famille avare, de peur de l'avenir, de mal respect de l'autre ou de la croyance qu'autrui ne mérite rien… peut-être une autre cause pour l'apparition de l'avarice.
L'avare est pathologiquement incapable de dépenser de l'argent ce qui le distingue de la personne économe qui fait attention à la gestion de son argent, mais accepte de le dépenser à bon escient. Ainsi, l'avarice relève de l'obsession et de l'addiction.
L'achat compulsif peut être lié à un trouble de l'humeur ou un trouble bipolaire. "Lors de la phase maniaque (phase d'excitation), la personne peut faire des achats pathologiques" explique le Dr Lucia Romo. "L'achat compulsif n'est alors pas diagnostiqué comme tel car il fait partie des troubles bipolaires.
On devient accro du shopping quand une fragilité survient en nous, qu'elle soit passagère ou non, consciente ou inconsciente. Cela peut être une mauvaise estime de soi, un coup de blues, un manque affectif, une dépression cachée, etc. L'achat est en réalité là pour panser l'âme.
Définition "dépensière"
Qui dépense beaucoup d'argent. Qui fait des dépenses excessives et inconsidérées.
Ce proverbe signifie que les gens qui travaillent durent, ne sont pas ceux qui ont le plus d'argent.
Bien gérer son argent, c'est aussi être régulier : il faut en faire une routine (comme on vous a appris à vous brosser les dents dès le plus jeune âge !). La bonne nouvelle c'est que vous n'avez pas à faire vos comptes matin et soir : trois fois par mois suffisent en général.
1. Relativisez ! « Il faut bien faire la distinction entre le radin pathologique et la personne économe, qui fait juste attention à ses dépenses », souligne Bernard Prieur. Nous avons tous un rapport personnel à l'argent : il est donc bon de se positionner soi-même.
Quelle est la différence entre un radin et un avare ? - Quora. Un avare est radin toute sa vie tandis qu'un radin deviendra plus généreux.
Intéressé, avide d'argent, vénal, qui ne pense qu'à des préoccupations financières. Exemple : C'est une personne cupide qui a pour habitude de sélectionner ses amis selon leurs finances. Étymologie : du latin cupidus (qui désire). Avide, gourmand, qui veut toujours plus.
Ils vivent dans un sentiment d'insécurité permanent et l'argent est pour eux un rempart contre le manque, la perte ou l'abandon. Dans sa forme la plus exacerbée, l'avarice peut être une conjuration inconsciente de la mort et traduit un besoin de tout contrôler ».