Le salarié doit être informé de l'avertissement reçu par lettre recommandée avec accusé de réception. La notification de cet avertissement peut également être remise en mains propres au salarié contre une décharge. L'employeur doit motiver sa décision.
Sanction mineure
La sanction est notifiée au salarié par lettre remise en mains propres contre décharge ou par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR).
« Madame/Monsieur », Nous vous informons que nous envisageons de prendre une sanction disciplinaire à votre encontre. Au cours de cet entretien, vous aurez la possibilité de vous faire assister par une personne de votre choix appartenant au personnel de l'entreprise.
Le salarié peut refuser de signer un avertissement professionnel s'agissant de la remise en main propre, surtout s'il estime que les faits reprochés sont injustifiés.
Quand envoyer une lettre d'avertissement ? Dès que l'employeur apprend qu'un salarié a commis des faits fautifs, il a deux mois pour le sanctionner pour ces faits. Ainsi, l'envoi de la lettre d'avertissement à un salarié doit intervenir avant l'écoulement de ce délai de deux mois.
Premier niveau de sanction, l'avertissement de travail est un rappel à l'ordre suite à un comportement fautif ne justifiant pas licenciement ou une mise à pied. Par exemple : non-respect du règlement intérieur, manquement aux tâches précisées dans son travail, refus d'obéir, négligences, indiscipline, etc.
L'avertissement doit d'abord être contesté auprès de l'employeur. En l'absence de résultat, le salarié pourra saisir le Conseil de Prud'hommes qui pourra confirmer ou annuler l'avertissement. Le Conseil de prud'hommes prend sa décision au regard des éléments de preuve fournis par l'employeur et le salarié.
Les employés et employeurs ont eux aussi recours à des lettres professionnelles pour s'assurer de communiquer de façon adéquate en entreprise.
Une lettre d'avertissement est la sanction disciplinaire la plus légère en cas de mauvais comportement de votre salarié sur son lieu de travail. La lettre d'avertissement du salarié permet de prévenir les futurs éventuels débordements et de lui rappeler ses obligations.
Sanction disciplinaire - Avertissement, blâme, mise à pied, licenciement.
Une faute, une sanction. - Une faute ne peut faire l'objet que d'une sanction (voir Dictionnaire Social, « Sanctions disciplinaires »). Ainsi lorsque le salarié a reçu un courriel de sanction, celui-ci vaut souvent avertissement.
Blâme au travail
Il se distingue de l'avertissement en ce qu'il est généralement considéré comme le dernier avertissement. Il sanctionne également des fautes légères du salarié et n'a pas de conséquences sur la présence du salarié dans l'entreprise. Le blâme doit être adressé au salarié par écrit.
La politesse est inconditionnelle. Ainsi, dans un contexte professionnel où l'image est importante, il n'est évidemment pas possible de refuser de saluer. Sauf dans quelques situations très exceptionnelles, refuser de saluer peut vous valoir une sanction disciplinaire.
Objet du message: Petit rappel : [Nom de l'événement] a lieu cette semaine ! Cher [Nom du destinataire], Je vous rappelle rapidement que [Nom de l'événement] a lieu cette semaine. Nous sommes impatients de vous y voir !
La nuance entre un rappel à l'ordre et un blâme (ou avertissement) est assez ténue. Si le blâme peut porter sur divers types de fautes, le rappel à l'ordre, lui, porte exclusivement sur une notion de comportement, de discipline, ou d'insubordination.
Peut-on contester un avertissement ? Un avertissement est avant tout une sanction disciplinaire. Comme elle va figurer dans le dossier du salarié, et qu'elle peut servir à justifier une sanction plus grave à l'avenir, elle peut être contestée.
En conséquence, l'avertissement au travail, même en tant que sanction mineure, ne doit pas être pris à la légère. Il peut avoir des conséquences pour l'employeur, dans la mesure où la faute qui fait l'objet d'un avertissement ne pourra plus justifier, à elle seule un licenciement.
« Même si l'avertissement revêt une certaine vérité, c'est important de le recontextualiser. Vous devez donc répondre, non pas oralement en allant voir votre responsable, mais en rédigeant un courrier ou un mail.
L'exercice d'une liberté fondamentale n'est pas une faute :
Le salarié qui exerce une liberté fondamentale (liberté d'expression, de manifester, exercice du droit de grève) ne peut faire l'objet d'une sanction. Toute mesure contraire est nulle. L'exercice normal du droit de grève (article L 1132-2 ; Cass.
État d'ivresse pendant les heures de travail. Absences injustifiées. Indiscipline ou insubordination du salarié (refus d'effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat) Harcèlement, violences ou injures envers l'employeur ou d'autres salariés.
Malgré le fait que le blâme au travail sanctionne des comportements ponctuels qui n'ont pas de conséquences graves pour l'entreprise ou son organisation du travail, il s'agit tout de même d'une sanction disciplinaire. C'est pourquoi, l'employeur doit respecter un certain formalisme dans sa notification.