La solution consiste, lorsque la hauteur sous les combles est insuffisante, à déposer la charpente et les tuiles et à rehausser les murs périphériques. C'est une opération lourde, qui requiert une étude des fondations. Si la pente est trop faible, elle peut être corrigée d'un seul côté ou des deux.
Prévoyez comme dépenses, un montant compris entre 500 et 900 euros le m2. Ainsi, pour des combles de 60m2, il faut compter entre 30 000 et 54 000 euros pour les aménager. Ce prix comprend différents postes de dépenses : Revêtement des sols et des murs.
Pour encore plus de confort il est conseillé d'installer des bandes résilientes sur les solives et entretoises qui supporteront le plancher. Cette bande apporte une isolation acoustique supplémentaire en supprimant les bruits de claquement et en limitant la propagation du son dans les bois.
Votre pente de toit est trop faible. Elle y est en général inférieure à 25 degrés : on ne pourra pas s'y tenir debout. Mais si votre pente de toit est de 30 degrés ou plus, alors le comble est aménageable.
Vous devez effectuer un diagnostic de la couverture, de la charpente (état des bois et de la structure) et du plancher. Celui-ci doit pouvoir supporter 150 kg/m2 minimum ou être renforcé, voire créé de toutes pièces s'il est non porteur d'origine.
Selon le Code de la Construction et de l'Habitation, vos combles doivent disposer d'au moins 1,80 m de hauteur sur deux tiers de la surface pour qu'ils puissent être considérés comme habitables. De nombreux Français dépassent désormais cette taille.
Les combles aménageables (habitables) sont ceux qui disposent d'une hauteur sous plafond de 1,80m, une pente de toit supérieur à 30° et dont la charpente n'est pas trop encombrante. Dans le cas d'une pente de toit de 35°, c'est souvent la hauteur sous plafond qui est juste.
Une déclaration préalable de travaux est suffisante si la nouvelle surface habitable est comprise entre 5 m² et 20 m². Il suffit alors de remplir le formulaire CERFA 13404. Si la nouvelle surface habitable dépasse les 20 m², en revanche, une demande de permis de construire doit être déposée.
Les combles perdus sont aussi appelés combles non aménageables ou combles visitables. C'est un espace sous la toiture difficile, voire impossible à aménager à cause d'une hauteur libre moyenne insuffisante, ou d'une mauvaise disposition des bois de la charpente.
Le calcul à connaitre
Si la forme est plus complexe, il faudra diviser certaines mesures. Par exemple, la surface d'une forme trapèze est égale à la grande base plus la petite base multipliée par la hauteur ; le résultat étant ensuite divisé par deux.
Que vous optiez pour des combles habitables, un grenier dédié au rangement ou une simple isolation thermique, le bois massif fera bien l'affaire. Pour installer votre parquet, vous n'aurez qu'à fixer des panneaux d'aggloméré sur les solives.
Pour isoler les combles aménagés (isolation thermique et isolation phonique), vous avez le choix parmi différents matériaux d'origine végétale, minérale, synthétique et même animale comme la laine de mouton par exemple.
Il faudra compter entre 1.200 et 1.400 euros le m2, hors honoraires d'architecte, pour un aménagement et une isolation de qualité.
On peut pour cela, soit rajouter des pièces de bois à forte section, appelées fermes, sur le rampant du toit, soit rajouter des solives sur le sol, assorties de jambettes ou jambes de force qui reprendront une partie de la charge de la toiture entre le plancher et le rampant du toit.
Une estimation cadastrale attribue le m² pondéré de grenier à 20% du m² pondéré utile du logement. Par analogie 30m² de grenier représente 6m² de votre appartement à 750 euros le m² soit environ 4 500 euros.
En vérité, si les deux mots sont quasiment synonymes, il demeure une très légère nuance. En effet, le grenier désigne plutôt un espace conceptuel, celui où l'on range quelque chose. Les combles perdus désignent un espace physique. On peut ainsi dire que le grenier se trouve dans les combles sans faire d'erreur.
Les combles aménageables, qu'ils soient ou non aménagés, développent à la fois de la surface de plancher et de la surface taxable. Les surfaces comprises sous une hauteur plafond inférieure ou égale à 1,80 m ainsi que les vides et trémies ne développent ni surface de plancher ni surface taxable.
Aussi appelés combles non aménageables et comme ce nom l'indique, les combles perdus ne sont théoriquement pas aménageables. Les causes : une hauteur sous charpente trop petite ou encore la disposition des poutres ne permettant pas d'envisager un aménagement.
Le crédit d'impôt au taux de 30% s'applique sur la main d'œuvre et le matériel utilisés pour l'isolation des combles. Cependant, ces dépenses sont soumises à un plafond particulier : 150€ par m² pour les parois opaques isolées par l'extérieur. 100€ par m² pour les parois opaques isolées par l'intérieur.
Pour régulariser les travaux non déclarés, déposez une demande de déclaration préalable de travaux ou de permis de construire après de votre mairie. Dans certains cas, des modifications doivent être réalisées pour régulariser votre construction.
Ainsi, si l'accès aux combles présente un intérêt pour la copropriété au sens général, les combles seront considérés comme des parties communes. Tel est le cas lorsque l'accès au toit n'est accessible qu'à partir des combles.
Généralement, les murs porteurs vont croiser les solives et poutrelles de plancher de façon perpendiculaire. Cela signifie que vous pouvez aller dans votre sous-sol pour voir la position du mur par rapport aux solives. Si le mur est aligné avec une solive, il n'est probablement pas porteur.
#2 – Un mur à mi-hauteur
Quand le problème n'est pas de fermer l'espace pour des raisons phoniques ou d'intimité, mais de délimiter des zones de vie, une autre solution peut être de créer des murets qui s'arrêtent à la hauteur de la sous-pente ce qui a pour avantage de préserver la charpente.