Comment Lucentis agit-il? La substance active de Lucentis, le ranibizumab, est une petite fraction d'un anticorps monoclonal. Un anticorps monoclonal est un anticorps (un type de protéine) conçu pour reconnaître une cible spécifique (appelée antigène), présente dans certaines cellules du corps, et s'y fixer.
L'Autorité sanctionne les 3 laboratoires Novartis, Roche et Genentech à hauteur de 444 millions d'euros pour des pratiques abusives visant à préserver les ventes du médicament Lucentis pour le traitement de la DMLA au détriment d'Avastin (spécialité concurrente 30 fois moins chère).
Injection intravitréenne : en pointe pour combattre la dégénérescence maculaire liée à l'âge. Depuis 2008, le service d'ophtalmologie du CHU pratique des injections intravitréennes (IVT). Cette technique est principalement utilisée pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) de forme humide.
S'il n'est aujourd'hui pas possible de guérir la DMLA, il est possible, dans la plupart des cas de DMLA exsudatives, d'en ralentir l'évolution. A ce jour, seules les DMLA exsudatives peuvent bénéficier de traitements actifs, qui doivent démarrer, dans la mesure du possible, moins de 10 jours après le diagnostic.
« LUCENTIS est indiqué chez l'adulte dans : - le traitement de la forme néovasculaire (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) - le traitement de la baisse visuelle due à l'œdème maculaire diabétique (OMD). » « Flacon à usage unique réservé à la voie intravitréenne.
Les effets indésirables les plus couramment observés sous Lucentis (chez plus d'un patient sur 10) sont les suivants: augmentation de la pression intraoculaire (pression à l'intérieur de l'œil), maux de tête, inflammation du vitré, décollement du vitré (séparation du vitré de l'arrière de l'œil), hémorragie rétinienne ...
une déformation des objets et des lignes droites, qui paraissent ondulées ou courbes ; une diminution de l'acuité visuelle dans la partie centrale du champ de vision, avec difficulté à percevoir les détails. Ce trouble apparaît pour la vision de près comme de loin. La perte est souvent très progressive.
EYLEA diffère de LUCENTIS par un schéma d'administration fixe la première année (trois injections mensuelles puis une tous les 2 mois) et par un suivi tous les 2 mois. Les données d'efficacité et de tolérance n'ont pas mis en évidence d'avantage clinique par rapport à LUCENTIS.
Cette maladie d'origine multifactorielle concerne les plus de 50 ans. Bien que très invalidante, la DMLA ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte. Les chercheurs travaillent à l'amélioration de la prise en charge des différentes formes de DMLA.
L'injection est indolore dans la très grande majorité des cas, grâce à une anesthésie par collyres. Cela permet un retour au domicile rapidement après l'acte, le jour même. Il est néanmoins recommandé d'être accompagné le jour de l'injection.
Le traitement de la DMLA humide repose actuellement sur la réalisation d'injections directement à l'intérieur de l'œil (injections intravitréennes) d'un médicament antifacteur de croissance ou anti-VEGF : le ranibizumab (LUCENTIS) ou l'aflibercept (EYLEA).
Le E-SCOOP est un verre breveté développé spécialement pour améliorer l'acuité visuelle, quand la vue est diminuée à cause de la DMLA. Il se distingue par 5 propriétés uniques : Agrandissement : la courbure spéciale et l'épaisseur créent un agrandissement de la vision de loin.
La DMLA humide – également connue comme DMLA néovasculaire, est la forme la plus grave. La DMLA humide se développe lorsque des petites veines anormales envahissent la rétine depuis la couche située derrière elle.
Pour prévenir la DMLA, l'alimentation doit contenir des antioxydants, des oméga 3 et des pigments maculaires (lutéine, zéaxanthine). On choisit donc une alimentation de type méditerranéenne, en privilégiant les fruits et légumes, légumineuses.
Le traitement anti-angiogénique de la DMLA humide (ou exsudative) Pour traiter la DMLA humide, on a recours à la biothérapie. Les médicaments anti-angiogéniques, ou « anti-VEGF » (ranibizumab, aflibercet, et moins utilisé le bévacizumab), sont des traitements de la DMLA.
Quels sont les traitements actuels ? F. S. : La mise au point, en 2006, de la thérapie anti-VEGF a révolutionné le devenir des patients atteints de la forme humide de la DMLA. Injectés directement dans l'œil, ces traitements vont stopper la formation des vaisseaux sanguins et inhiber l'œdème.
Souvent héréditaire, la DMLA est plus fréquente au sein de certains groupes de population. En 2005 des chercheurs ont montré notamment que certaines variations du gène codant pour le facteur H du complément – un composant du système immunitaire inné – sont associées à un risque majeur de développer une DMLA.
Ainsi la fatigue visuelle est reconnaissable par différents symptômes pouvant y être associés : - Une baisse d'acuité visuelle, - Une baisse de sensibilité aux contrastes. - Une sensation d'éblouissement.
Un suivi médical régulier est indispensable pour surveiller la DMLA et en freiner l'évolution lorsque cela est possible. La vie au quotidien est adaptée lorsque la malvoyance s'installe. Une rééducation basse vision peut être utile à un stade avancé de la maladie.
La rétine artificielle, également appelé implant rétinien ou œil bionique, fait de plus en plus parler d'elle.
La DMLA désigne le vieillissement pathologique de la macula. Ce trouble lié à l'âge se traduit par l'apparition d'une tache noire au milieu de la vision (scotome central) ou des déformations (métamorphopsies). Note : la macula est la zone centrale de la rétine qui sert à la vision précise et diurne.
Nos pupilles, habituellement contractées quand nous sommes calmes ou fatigués, se dilatent lorsque nous sommes stressés. Or, des pupilles constamment dilatées, en cas de stress chronique, peuvent rendre les yeux sensibles à la lumière, entraîner de la fatigue visuelle et même une vision floue.
Les causes de la dégénérescence maculaire demeurent en grande partie inconnues, mais les risques s'accroissent avec l'âge et cette maladie présente parfois une composante héréditaire. Fumer augmente d'un facteur allant de 4 à 6 les risques d'apparition de la maladie et semble accélérer sa progression.
Les symptômes de la DMLA
Certaines images peuvent aussi êtres déformées. Il se peut aussi qu'une tâche apparaisse. On appelle cela un scotome. Il est aussi possible que la DMLA entraine des maux de tête, un picotement des yeux voire une sensation de brûlure.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est une maladie évolutive et ne guérit pas spontanément! Si rien n'est fait, les symptômes continueront donc de s'aggraver. La forme sèche de la maladie évolue toutefois lentement, en général sur plusieurs années.