La thrombose des hémorroïdes externes
Elle se traduit par des douleurs intenses et l'apparition brutale d'une tuméfaction bleutée très douloureuse, siégeant à l'entrée de l'anus. Cette tuméfaction est souvent entourée d'une zone très inflammatoire (œdématiée, rouge et douloureuse).
Traitement de la thrombose hémorroïdaire
Pour ce faire, le professionnel de santé prescrit généralement : Des laxatifs et un régime riche en fibres, c'est la pierre angulaire de la pathologie hémorroidaire. Des antalgiques de niveau 2, combinés à des anti-inflammatoires non stéroidiens (AINS) pendant 2 à 5 jours.
L'évolution naturelle de la thrombose se fait vers la résorption de l'œdème en 3 ou 4 jours ; le caillot est beaucoup plus lent à disparaître (2 à 6 semaines). Il peut alors persister un repli cutané appelé "marisque". Le caillot ne migre jamais et ne peut donc pas être à l'origine d'une embolie pulmonaire.
La thrombose hémorroïdaire externe résulte de la formation d'un caillot de quelques millimètres à 2 centimètres, localisé au niveau des hémorroïdes. La lésion est une tuméfaction bleuâtre très douloureuse, souvent entourée d'un œdème de volume variable.
La thrombose veineuse est provoquée par l'occlusion ou le rétrécissement d'une veine par un caillot de sang, ce qui a pour effet d'empêcher la circulation du sang dans l'organe concerné (extrémités, cerveau ou autre).
L'incision ou l'excision de la thrombose hémorroïdaire externe (THE) n'est pas systématique. Elle est recommandée en cas de THE douloureuse, externe, unique ou en nombre limité, et peu ou non oedémateuse. Elle permet de raccourcir la durée des symptômes et de limiter les saignements en cas de THE partiellement rompue.
La maladie hémorroïdaire est une maladie fonctionnelle, sans conséquences néfastes pour la santé du patient: aucune décision ne doit se faire dans l'urgence.
Malgré la pression qu'il peut nous arriver de subir au cours de l'année, celle-ci n'est pas suffisante pour favoriser une crise hémorroïdaire, rassurez-vous ! Toutefois, le stress et certaines causes psychologiques peuvent indirectement provoquer de la constipation qui elle est la principale cause des hémorroïdes.
Si les premiers symptômes apparaissent, évitez à tout prix de consommer des piments, des épices, de la caféine, des alcools, des mauvaises graisses (acides gras saturés et trans) et de la viande rouge.
- le mélilot : il contient des flavonoïdes pour soulager l'insuffisance veineuse, et des coumarines pour fluidifier le sang. Il ne doit pas être utilisé en cas de maladie du foie ; - le cassis : ses feuilles et ses baies contiennent des flavonoïdes et des anthocyanosides.
Comment faire dégonfler les hémorroïdes ? Le meilleur moyen de traiter les hémorroïdes rapidement et d'empêcher qu'elles reviennent, c'est de soigner la constipation car ce sont les selles dures qui les provoquent. Pour cela, adoptez une alimentation riche en fibres (fruits, légumes, céréales complètes).
Pour les traitements locaux, des crèmes et des pommades anti-hémorroïdaires à base de corticoïdes sont vendues en pharmacie (Titanoreine lidocaine, Daflon 1000, Micro H gel, Sedorrhoide suppo...). En homéopathie, l'intrait de marronnier d'Inde est une solution efficace contre les thromboses.
Une thrombose est un caillot de sang qui se forme dans un vaisseau sanguin, une veine ou une artère. La thrombose veineuse est la plus fréquente.
Régime alimentaire
Evitez les piments et les aliments épicés, la moutarde, les pistaches, les fruits secs, les fruits de mer, le café, le chocolat et les boissons alcoolisées ou gazeuses.
Le miel, qui est un aliment universellement connu pour ses mille et une vertus sur la santé, permet de traiter les hémorroïdes internes et externes. Les nombreuses substances curatives de ce produit miracle sont à l'origine de son efficacité.
Boire des jus de fruits frais
Le jus de baies noires (cerises, mûres, myrtilles) mélangé au jus de pomme est particulièrement bénéfique lors d'une crise d'hémorroïdes. Il réduit la douleur et tonifie en renforçant les veines hémorroïdaires.
Les saignements sont en général légers, en fin de selle, visibles sur le papier-toilette ou les vêtements. Ces micro-saignements répétés peuvent entraîner une anémie, source d'essoufflement et de fatigue chronique.
Le traitement consiste en l'application d'une crème à base de corticoïdes qui peut être complétée par une pommade ou des suppositoires antalgiques.
Avec la pression, le sang s'accumule dans les hémorroïdes et la pression sanguine augmente, ce qui favorise leur développement». Mais le problème peut aussi aller dans l'autre sens: «une hémorroïde peut devenir un obstacle aux selles, et peut donc provoquer de la constipation».
si vous avez une douleur anale intense, accompagnée d'une fièvre de plus de 38 °C ; si vous ressentez une douleur anale soudaine et très intense faisant craindre une thrombose des hémorroïdes ; si la douleur s'accompagne de l'impossibilité d'aller à la selle depuis plus de 48 heures.
Lorsque la thrombose veineuse profonde touche le mollet, la personne ressent parfois une vive douleur lorsqu'elle relève le bout du pied vers le genou (signe dit « de Homans »). Une fièvre légère (38 °C) peut également être présente. L'apparition de ces symptômes justifie une consultation médicale en urgence.
Le traitement des thromboses veineuses repose sur la fluidification du sang par des traitements anticoagulants. Le traitement doit être débuté le plus tôt possible, dès le diagnostic posé. Il est même parfois indiqué d'initier le traitement en cas de très forte suspicion avant même la certitude diagnostic.
Dans la plupart des cas, et peu importe la cause, la crise peut passer en quelques jours, mais elle peut s'éterniser et durer parfois plusieurs semaines. Cela est souvent moins gênant lorsque ce sont les hémorroïdes internes qui sont touchées car elles ne provoquent pas de douleurs.