La crise cardiaque survient quand une artère du coeur (aussi appelée « artère coronaire ») se trouve soudainement fermée ou bloquée par un caillot de sang. Même si la fermeture se produit soudainement, elle résulte souvent d'un dépôt de plaque qui s'est formé dans les artères au fil du temps.
On parle de crise cardiaque silencieuse lorsque l'attaque cardiaque n'est pas annoncée par les symptômes classiques. La personne ne ressent pas de douleur ou de sensation d'oppression au niveau de la poitrine, par contre elle peut présenter des symptômes plus inhabituels tels qu'une indigestion.
50% des victimes ressentent certains signes peu de temps avant un infarctus. Dans ce cas, prévenir peut évidemment vous guérir mais aussi vous sauver la vie… Toutes les crises cardiaques ne débouchent pas sur un arrêt cardiaque.
Quels sont les signes avant-coureurs d'une crise cardiaque ? Le symptôme le plus connu est une douleur aiguë et persistante dans la poitrine avec une sensation d'étau qui se resserre. La douleur peut irradier dans le bras gauche ou encore causer des vertiges.
Une douleur très intense et/ou persistante au niveau du coeur nécessite une prise en charge médicale immédiate. Il faut contacter les services d'urgence médicale en composant le 15 ou le 112.
Quand la douleur thoracique dure plus longtemps (une semaine ou plus), les personnes doivent voir un médecin dès que possible, sauf si elles développent des signes précurseurs ou si la douleur s'aggrave progressivement ou se produit plus souvent, dans quel cas elles doivent se rendre immédiatement à l'hôpital.
Elle affecte surtout les personnes atteintes du diabète et les personnes de plus de 75 ans. Les facteurs qui augmentent le risque de crise cardiaque sont l'âge (les hommes de plus de 45 ans et les femmes de plus de 55 ans y sont davantage sujets), le tabac, le surpoids ou l'obésité, ainsi que l'hypertension.
Bras tendus, les jambes bien ancrées au sol, dans le prolongement du bassin donc un peu écartées, vous pliez, vous dépliez. Vous descendez, vous remontez. 30 fois. 30 flexions à un rythme assez soutenu dans la mesure où il faut que ça soit bouclé en 45 secondes.
Une angiographie coronarienne (aussi appelée coronarographie) est un test qui consiste à prendre des radiographies des artères coronariennes et des vaisseaux qui alimentent le cœur.
"Il est utile aussi de consulter un cardiologue avant certaines interventions chirurgicales (bilan préopératoire), lors de la reprise du sport après 45 ans chez un homme ou une femme plutôt sédentaire et en cas de pratique sportive intensive (par exemple semi-marathon, marathon)", indique le Pr. Mounier-Vehier.
D'après une recherche américaine, les personnes souffrant d'apnée du sommeil présentent un risque beaucoup plus élevé que la normale de mourir d'une crise cardiaque au cours de la nuit.
Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques. Pratiquez ensuite 2 insufflations. Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations. Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.
Infarctus ou « crise cardiaque »
La douleur ne cède pas et reste intense sur la durée. La crise d'angoisse peut provoquer des sensations d'étouffement et d'essoufflement. La crise cardiaque ne provoque pas de sensation d'étouffement ou d'essoufflement.
Pour le vérifier des cardiologues, proposent un test qui prend moins de deux minutes et qui ne nécessite pas d'autre matériel qu'un escalier. Comment faire ? Lancez un chronomètre et tentez de monter quatre étages : si vous mettez moins d'une minute, cela signifie que votre cœur est en bonne santé.
On estime que chez l'adulte, au repos, une fréquence cardiaque normale est comprise entre 60 et 100 battements par minute (bpm). Elle est légèrement plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Le cœur des enfants bat plus rapidement : chez le nouveau-né, entre 120 et 160 fois par minute !
Causes et facteurs de risque
L'infarctus du myocarde (IDM) est une des complications majeures de l'athérosclérose des artères coronaires. Il touche un homme sur cinq entre 40 et 60 ans, mais concerne également et de façon importante le sexe féminin et le sujet plus jeune.
L'accident vasculaire cérébral (aussi appelé infarctus cérébral dans certains cas) touche le cerveau. Il peut être causé par l'obstruction d'une artère cérébrale ou par une hémorragie dans le cerveau. La différence entre l'AVC et la crise cardiaque est donc qu'il ne touche pas le même organe.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu'aucun des symptômes classiques, à savoir une sensation de douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées, ne se manifeste.
Une pointe au cœur passagère n'est pas pour autant signe d'un symptôme grave. Il est recommandé de consulter un médecin ou un cardiologue si ce pincement au cœur persiste ou que la douleur a du mal à s'estomper.
Le point au cœur et une sensation particulièrement désagréable au niveau de la poitrine, qui peut se traduire par une sensation de picotement, d'électricité, ou d'aiguilles lors de la respiration. Bien souvent, cette sensation est très angoissante, aggravant ainsi la douleur.