Se dit d'un comportement qui dénote une fermeté inébranlable, une grande impassibilité devant la douleur, le malheur, etc. : Une acceptation stoïque de la maladie.
Qui se montre impassible. Synonyme : dur, ferme, impassible, indifférent, inébranlable, insensible, patient, philosophe, rigide, spartiate.
Fermeté, impassibilité devant le malheur, la maladie, etc.
stoïque (adj.) 1. qui reste ferme, indifférent aux événements.
Au-delà de son statut d'Empereur, Marc-Aurèle reste dans l'histoire l'homme qui a en quelque sorte accompli les espoirs de Platon d'un "philosophe roi". Grand stoïcien, Marc-Aurèle laisse en effet une œuvre philosophique imprégnée des théories morales des philosophes du Portique et d'Epictète.
L'épicurisme est le contraire du stoïcisme.
Le stoïcisme est une construction collective reposant sur l'idée selon laquelle il vaut mieux aborder les sentiments et le monde avec rationalité plutôt que d'être à la merci de son destin et de ses émotions. Etre stoïque signifie se suffire à soi-même.
Dans le stoïcisme, être heureux, c'est accepter ce qui vient. Epictète, l'un des théoriciens du stoïcisme a théorisé l'amor fati (« l'amour de sa destinée »). Il considère que ça ne sert à rien de se focaliser sur ce qui ne dépend pas de nous, comme le destin (qu'il faut accepter).
Le stoïcisme invite à travailler sur soi pour avoir plus de maîtrise et de conscience. Être stoïque ne consiste pas à ne pas parler, mais à bien parler. L'écoute pour la compréhension permet de réfléchir puis d'agir plutôt que réagir.
Le stoïcisme est une philosophie fondée à la fin du IVème siècle avant J.C par Zénon de Kition, philosophe grec d'origine phénicienne. Elle a pour but ultime la recherche de la sagesse morale et considère que la seule source du bonheur est la vertu, et non le plaisir. Termes antonymes : épicurisme, hédonisme.
La définition la plus célèbre du but de la vie selon les stoïciens, qui est attribuée soit à Zénon soit à Chrysippe, est simplement “vivre en accord avec la nature” et plusieurs variations peuvent être trouvées dans la littérature stoïcienne.
Qui s'occupe d'améliorer la condition matérielle et morale des hommes. 2. Qui agit de façon désintéressée.
Attitude de quelqu'un qui garde son sang-froid, son calme dans toutes les situations : Répondre avec flegme à des injures.
Qui se produit d'une manière irrégulière, qui apparaît çà et là, isolément et/ou de temps en temps. Synon. intermittent, isolé; anton. constant, continu, ininterrompu, permanent.
Sustine et abstine (svstine•et•abstine) est la maxime des stoïciens (traduite du grec ancien : ἀνέχου καὶ ἀπέχου, anekhou kai apekhou) qui signifie littéralement « Supporte et abstiens-toi ». Elle est attribuée à Épictète ( I er siècle et II e siècle apr.
La morale stoïcienne est une morale de la liberté. Malgré le destin, l'homme demeure libre de ses représentations et opinions. Nous pouvons, malgré la non maîtrise des causes, avoir le contrôle de nos représentations. La liberté désigne la puissance d'agir par soi-même au niveau de la pensée et du jugement.
Les stoïciens affirment que tout ce qui arrive est nécessaire. Rien ne pouvait arriver autrement. En effet, chaque évènement est le fruit d'une longue série de causes. Et la relation de la cause à l'effet est nécessaire : un autre effet ne peut pas naître d'une même cause, ou d'un même ensemble de causes.
Les stoïciens, contrairement aux épicuriens dont ils sont les redoutables adversaires, croient au destin. La sagesse consiste donc à accepter la place qui nous est donné dans l'univers, à vivre en harmonie avec la nature en prenant soin de son corps et de son âme par la pratique de la vertu et le rejet des passions.
Au sens stoïcien, la vertu ne désigne pas quelqu'un ayant des normes morales élevées, mais consiste plutôt à vivre une vie qui est alignée avec votre propre ensemble de valeurs.
Le stoïcisme est une école de philosophie hellénistique fondée par Zénon de Kition à la fin du IV e siècle av. J. -C. à Athènes.
Pour les stoïciens, c'est le devoir ; pour les épicuriens, le plaisir. C'est la différence fondamentale entre stoïcisme et épicurisme. Plus précisément, un épicurien suit principalement les désirs naturels et nécessaires : au bonheur — la philosophie, l'amitié, la suppression de la douleur…
La logique comme théorie du langage
Dans la théorie stoïcienne du signifiant apparaît une sorte de double articulation : le signifiant peut être conçu comme suite de phonèmes (lexis) où comme suite de mots (logos). La suite de mots est soit grammaticale, soit agrammaticale.
entre l'épicurisme et le stoïcisme : Epicure prône un bonheur minimal, mais une philosophie de la volonté. Les Stoïciens (Epictète, Marc-Aurèle, …) défendent une philosophie du renoncement, de l'acceptation du destin.
Commencée avec la vie de César – qui ne fut pas empereur mais dictateur –, l'œuvre comprend les vies des premiers empereurs de Rome : Auguste, Tibère, Caligula, Claude, Néron, Galba, Othon, Vitellius, Vespasien, Titus et Domitien.