153). Qui présente un aspect aristocratique, raffiné; qui évoque la richesse, l'élégance propre à certaines familles de souche ancienne. Allure, demeure patricienne.
Le Patriciat est donc cercle fermé aux autres se composant de groupes de familles assez puissantes pour dominer la religion romaine. Les plébéiens,eux, étaient des hommes libres non-privilégiés, ils formaient donc la plus grande partie de la population romaine.
À l'origine, les gens possédaient des terres communes réparties entre les différentes familles. Les patriciens possédaient alors donc tout le territoire de Rome.
Un patricien (du latin patricius, dérivé de pater qui signifie « père ») est durant la période romaine un citoyen qui appartient, par sa naissance, à la classe supérieure ancienne et traditionnelle, et qui par ce rang détient diverses prérogatives politiques et religieuses.
Étrangers : Pérégrins (peregrini) hommes libres, citoyens dans leur communauté (civitas), mais étrangers pour les Romains, et soumis à la capitation.
J. -C. Durant la Monarchie romaine, le roi est le seul magistrat. Il est assisté par deux questeurs qu'il a nommés, ainsi que d'autres assistants pour diverses tâches.
Il n'existe pas une « citoyenneté latine », mais sous l'Empire, les citoyens des municipes latins (cités pérégrines ayant reçu le droit latin et ayant modifié leurs institutions pour s'aligner sur le modèle romain) sont appelés non « pérégrins », mais « citoyens latins ».
Dans l'Empire romain, les pérégrins sont des étrangers, hommes libres, habitant les provinces conquises par Rome, mais ne disposant pas de la citoyenneté romaine, ni du statut juridique des Latins. ils sont souvent venus à Rome dans le but de faire du commerce.
Les plébéiens obtiennent le droit d'appel direct au peuple, réunis dans les comices centuriates. Il s'agit de contester les décisions des magistrats, le plus souvent patriciens, si elles peuvent entraîner la peine de mort.
Catégorie la plus nombreuse de la société romaine, qui s'opposait à celle des patriciens et formait avec elle le populus. 2. Littéraire et péjoratif. Le peuple, le bas peuple ; populace.
Personne qui appartenait à la plèbe (p. oppos. à patricien). Dans la Rome primitive, le plébéien pouvait librement entreprendre toutes les fonctions qui n'étaient pas exclusivement réservées aux patriciens (Durkheim, Divis.
Dans la Rome du temps de la royauté (viiie-ve siècle) avant J. -C., le sénat réunit les chefs de famille (patres). Sous la République à partir de 400 avant J. -C., formé d'environ 300 membres, il admet les plébéiens (c'est-à-dire issus des classes populaires).
La toge (du latin toga) est la vêtement de dessus, de laine épaisse, porté par les citoyens de la Rome antique. Vêtement essentiellement masculin, elle se porte au-dessus d'une tunique à manches courtes.
Est citoyen tout homme libre né d'un père citoyen. On peut également le devenir par naturalisation. Le citoyen jouit de droits politiques, qui sont le droit de vote, d'être élu, de participer aux sacerdoces (rites religieux publics), de faire appel en cas de procès.
Durant l'époque républicaine, le commandement de l'armée romaine est confié généralement à un consul, le plus haut magistrat de la ville de Rome. Des duces (généraux ; dux au singulier) pouvaient commander plusieurs légions dans une région donnée. Les généraux victorieux d'une campagne étaient proclamés imperator.
Un esclave était une personne non libre ; il était sous la domination d'une autre personne, généralement un pater familias qui n'a eu droit de vie et de mort sur lui qu'à l'époque archaïque.
Les origines de Rome font l'objet d'une légende rapportée par des sources tardives. Selon cette tradition, Rome est fondée en 753 par Romulus, fils du dieu Mars et descendant par sa mère d'Énée, prince troyen venu s'installer en Italie après la destruction de sa cité.
Les esclaves exerçaient presque toutes les tâches subalternes ainsi que de nombreuses autres professions telles qu'enseignants, médecins, chirurgiens et architectes. La plupart des affranchis travaillaient dans divers métiers, par exemple comme boulangers, poissonniers ou charpentiers.
Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) est l'organe chargé par la Constitution d'assister le chef de l'État dans sa fonction de garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire. À ce titre, il lui incombe principalement la gestion de la carrière des magistrats.
On appelle cursus honorum la série de magistratures que devait exercer un Romain dans le cadre des institutions, avant de parvenir au consulat. Ce sont la questure, l'édilité (patricienne ou plébéienne), le tribunat de la plèbe (pour les plébéiens), la prêture, le consulat.
Du latin magistratus (« magistrature », « charge », « fonction publique »).
En effet, nous nommons les envahisseurs l'ensemble des Celtes, mais « les Gaulois » désignent le peuple qui s'établit en Gaule, soit, à peu de chose près, la France actuelle. Nous devons cette distinction en partie à Jules César. Le Romain a décidé d'appeler « Gaule » l'espace qu'il venait de conquérir.
J. -C. , Jules César a rapporté que les personnes connues des Romains comme Gaulois (Galli) s'appelaient "Kelt" dans leur langue et "Gallii" dans la nôtre, ce qui suggère que même si le nom Keltoi a été accordé par les Grecs, il a été adopté dans une certaine mesure comme un nom collectif par les tribus de Gaule.