Yab est un mot : un terme propre à l'île de La Réunion pour désigner les réunionnais(e) bien Blancs, une divinité tibétaine du couple Yab-Yum, Mar Yab-Alaha I (415-420), catholicos-patriarches de l'Orient, primat de l'Église apostolique assyrienne de l'Orient.
Pour la petite histoire, le mot « yab » viendrait du fait que les enfants n'allaient pas beaucoup à l'église, car celle-ci se trouvait loin… ils étaient alors surnommés les « ptits diab' ».
À La Réunion et dans d'autres anciennes colonies françaises comme La Nouvelle-Calédonie, les Blancs sont parfois surnommés zoreilsou zoreilles. Il y a plusieurs versions quant à l'origine de ce terme péjoratif pour parler des métropolitains.
Dans certaines anciennes colonies françaises, les «Métropolitains» peuvent encore être appelés les Zoreils ou Zoreilles. Ce surnom viendrait du fait que, comprenant mal le créole ou la langue des autochtones, les Français feraient constamment répéter et passeraient ainsi pour être «durs d'oreille».
Elle propose trois grands ensembles : origine européenne (métissée ou non) pour 50 % de la population, Africains, Malgaches et Mélano-Indiens (ou Malabar de religion tamoule) pour 40 % de la population, Indiens musulmans (ou Z'arabes) et Chinois venus plus tardivement à La Réunion pour 10 % de la population.
Des études génétiques récentes sur les Malgaches ont montré que leurs ancêtres étaient africains et asiatiques. Trois ethnies malgaches, les Antemoros, les Vézos et les Mikeas, ont environ 70 % d'ascendance africaine et 30 % d'ascendance asiatique.
Le terme cafre ou caffre désigne les Noirs de la Cafrerie (partie de l'Afrique australe), appelés en Afrique du Sud : Kaffer (Kaffir, Keffir ou Kaf). Kaffer est en afrikaans assimilable au mot nigger aux États-Unis ou nègre dans la France coloniale.
Les zoreys désignent les métropolitains qui habitent à La Réunion. L'origine du terme n'a jamais été clairement établie.
NB (2) : du terme de zoreil a été dérivé celui de zoréol, désignant soit les métropolitains acculturés à la Réunion, soit les enfants nés à la Réunion d'au moins un parent zoreil.
Dans les départements, régions et collectivités de la France outre-mer (DROM-COM), le terme Z'oreille (qu'on peut aussi orthographier Zoreilles, Z'oreil ou encore Zorey) désigne un Français métropolitain.
Elle fait partie des Départements d'outre-mer ou DOM au même titre que ses “cousines” américaines de Guyane, Guadeloupe et Martinique. Les Réunionnais sont de nationalité française, nous avons donc un passeport français. Cela peut paraître étrange de le dire, mais tant de personnes l'ignorent.
Tout dépend bien entendu de votre mode de vie, mais je dirais quand même que de façon générale, pour une personne seule, vivre avec un SMIC à La Réunion peut être très compliqué. À 1500€ par mois, c'est déjà plus confortable. À partir de 1800€, on souffle, enfin.
La découverte
Bien que l'on date sa découverte aux alentours de 1500, des navigateurs arabes semblent l'avoir repérée avant. L'amiral portugais Pedro Mascarenhas y aborde vers 1512 mais l'île reste inhabitée pendant de longues années.
Bonzour ! : bonjour !
Le mot créole mersi, s'emploie certes pour remercier l'interlocuteur Mi romersi azot, Je vous remercie ; gro mersi, grand merci ; mais le mot s'entend dans des formules de salutation où il signifie alors au revoir ou encore s'il vous plaît.
Koman i lé ? : comment ça va ?
La Réunion est une île volcanique née il y a quelque trois millions d'années avec l'émergence du volcan du piton des Neiges qui est aujourd'hui, avec une altitude de 3 070,50 mètres, le sommet le plus élevé des Mascareignes et de l'océan Indien.
Koman i lé ? : Comment ça va ?
Parmi les Réunionnais, 698 800 sont natifs de l'île, soit 84 % de la population totale (figure 1). L'isolement géographique de l'île contribue certainement à cette part élevée de natifs parmi les Réunionnais. La part des natifs est également importante en Martinique (85 %) ou en Guadeloupe (81 %).
Je t'aime en créole :
Créole Réunionnais (La Réunion) : mi aim a ou. Créole Guyanais (France - Guyane) : mo konten to.
Dans ce cas, dites-lui « Ou mank amwin », qui est la traduction de « Tu me manques » en créole réunionnais.
Comme l'auteur précédent il rencontra deux sortes de Malgaches (du côté du Sud-Est) : les Blancs et les Noirs « les premiers, dit-il, « ont la peau rouge et les cheveux longs, point ou peu frisés, et « s'appelent Zafferamini, issus de la lignée d'Imina, mère de « Mahomet.
À Madagascar, il est communément admis que les femmes aux cheveux frisés ou crépus doivent impérativement se les faire lisser. Cette obsession pour les cheveux lisses trouve son origine dans l'histoire de l'île où passé esclavagiste se mêle au système des castes.
Au féminin : une Malgache, des Malgaches.
L'abolition, décrétée le 27 avril 1848, est prononcée officiellement le 20 décembre suivant à La Réunion par le commissaire de la République Sarda Garriga.