Le terme neurotypique désigne une personne ayant un fonctionnement neurologique considéré dans la norme, et ne présentant pas une condition neurologique particulière. Ce terme est utilisé par des militants de la neurodiversité.
Les personnes dites neurotypiques sont les personnes au fonctionnement “typique”, autrement dit “standard”, généralement considéré comme “normal”. Dans notre jargon, nous utilisons souvent l'adjectif “neurotypique” pour qualifier les personnes non autistes, ou plus largement n'ayant aucun trouble neurodéveloppemental.
La personne passe d'une idée à une autre sans pouvoir s'arrêter. Elle se pose beaucoup de questions et de manière incessante. Autrement dit, l'activité mentale ne connait pas de repos. La personne manifeste une curiosité extrême et insatiable.
La neuroatypie qualifie un fonctionnement cognitif qui diffère de la norme. Cette dénomination comprend les enfants présentant des troubles autistiques, de Hauts Potentiels Intellectuels ou Émotionnels, (hypersensibilité), de la dyslexie, dyscalculie, dysorthographie ou de la dyspraxie...
Quelqu'un est considéré comme neurodivergent lorsque son cerveau apprend, fonctionne et traite l'information différemment de celui de la majorité des gens. (Les personnes dont le cerveau fonctionne conformément aux attentes de la société sont appelées neurotypiques.)
La neuroatypie ne se diagnostique pas comme une maladie. L'autisme même reste un sujet sensible.
Un bilan neuropsychologique, pour détecter sa neurodivergence. Le bilan neuropsychologique est ce qui permet de détecter un fonctionnement neuro-atypique. Le diagnostic est une première étape nécessaire... mais pas suffisante.
Un homme ou une femme atypique, c'est avant tout une personnalité, une façon de vivre. Ce sont souvent des gens en décalage avec leur environnement, qui peuvent se différencier par leur look, leur sensibilité, leur façon de travailler, de réfléchir… Ils se sentent souvent comme le petit canard noir de la famille.
Il existe des outils de dépistage et d'évaluation qui permettent de repérer les signes d'alerte chez les enfants autistes. Le plus connu et le plus utilisé est le test M-Chat (Modified Check-list for Autism in Toddlers). Ce questionnaire porte sur le comportement de l'enfant et peut être réalisé dès ses 18 mois.
Les autistes Asperger ou de haut niveau n'ont simplement pas de retard mental, leur QI est compris entre 70 et 160.
Les promoteurs de ce concept bataillent pour que l'autisme ne soit plus défini par rapport au fonctionnement cognitif de la majorité - ces individus dits « normaux », qu'eux préfèrent appeler les « neurotypiques ».
Le terme neurotypique (abrégé NT) désigne une personne ayant un fonctionnement neurologique considéré dans la norme, et ne présentant pas une condition neurologique (autisme, trouble dys, TDA...)
On considère que 6 à 8 % de la population française souffre de troubles cognitifs spécifiques (troubles Dys avec altération de l'attention). Depuis 2005, les troubles cognitifs sont reconnus comme un handicap. Leur détection et leur accompagnement ont, par ailleurs, beaucoup évolué ces dernières années.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
Le trouble n'arrive pas ''tout à coup''. Des difficultés à se situer dans le temps, dans l'espace, à acquérir certains automatismes, à comprendre les séquences, à généraliser un apprentissage dans plusieurs contextes, sont souvent observées bien avant l'entrée à l'école.
Ainsi, sont considérées comme surdouées ou HPI, les personnes dont le QI est supérieur à 130 : elles ne représentent que 2,3 % de la population. 50 % de la population obtient un score de QI situé entre 90 et 110. « Mais être surdoué, c'est quand même beaucoup plus qu'un QI.
Les caractéristiques de l'adulte zèbre. Le zèbre se caractérise par un QI supérieur ou égal à 130 et une sensibilité émotionnelle exacerbée. Le QI seul ne suffit pas (la sensibilité émotionnelle non plus) pour être zèbre ; ces deux facteurs sont indissociables l'un de l'autre.
Le bilan permet de déterminer le retentissement cognitivo-comportemental d'une pathologie connue, de contribuer au diagnostic, de documenter une plainte, d'établir un projet de soin individualisé, d'établir une ligne de base, de contribuer à une expertise médico-légale ou à un projet de recherche.
Les personnes autistes se spécialisent aussi dans l'ingénierie, dans les métiers d'analyse de données (data scientist) ou dans la planification (planificateur de tâches ou de ressources).
Le neuropsychologue va donc rechercher, à l'aide de tests, d'éventuels troubles des fonctions cérébrales chez son patient. Ces troubles peuvent être dus par exemple à un traumatisme crânien, une lésion ou un dysfonctionnement, pour pouvoir au besoin lui proposer un programme de rééducation.