Un stationnement est considéré comme gênant dés lors qu'il bloque la circulation pour le passage d'un piéton, d'un vélo ou d'une voiture. Les cas fréquents de stationnements gênants sont les immobilisations devant un garage, sur un trottoir ou encore sur une voie publique comme sur la voie de bus ou de vélo.
Il s'agit du stationnement dangereux, du stationnement gênant et du stationnement abusif. Vous pouvez déposer un recours devant l'Officier du ministère public dans les 45 jours suivant l'avis de contravention ou 30 jours à réception de l'avis d'amende majorée.
Sont notamment considérés comme dangereux, lorsque la visibilité est insuffisante, l'arrêt et le stationnement à proximité des intersections de routes, des virages, des sommets de côte et des passages à niveau.
Sont donc considérés gênants : stationnement sur les trottoirs ou passages réservés aux piétons, aux cyclistes, aux taxis ou aux transports en commun ; mais également le stationnement sur les ponts et sous les tunnels, devant les entrées d'immeubles riverains, en double file et sur les emplacements de livraison.
Exemple sur cette image d'un mur en bordure de route : sauf s'il y a une interdiction de la part des autorités compétentes, n'importe qui peut stationner devant ce mur, que ce soit le propriétaire du mur, un voisin, une personne de passage, etc.
Les panneaux de stationnement contiennent souvent une flèche, indiquant le début ou la fin de la zone concernée. Si la flèche pointe vers le trottoir, le panneau marque la fin de la zone en question. Si la flèche pointe vers la rue, le panneau en marque le début.
Stationner sur un trottoir est une chose interdite par l'article R417-11 du Code de la Route, car cela peut gêner la circulation des piétons et les contraindre à marcher sur la route, une action dangereuse pouvant provoquer de nombreux accidents.
Quelles sont les règles de stationnement sur route ? Pour garer son véhicule en toute sécurité sur route, le Code de la route recommande de stationner à droite pour ne pas avoir à franchir la chaussée à pied et de rester sur l'accotement pour ne pas obstruer la circulation des autres usagers de la route.
En l'absence de trottoir, le stationnement devant une maison est autorisé dès lors qu'il ne se fait pas devant une entrée carrossable.
Pour contester une amende non majorée. Vous devez effectuer une requête en exonération dans les 45 jours à compter de la date de l'avis de contravention. Pour contester une amende majorée, il faut faire une réclamation dans les 3 mois à partir de la date d'envoi de l'avis de contravention.
Si un procès-verbal est dressé pour le véhicule en infraction avec pour motif stationnement gênant et que ce stationnement gênant se poursuit plus de 2 heures après la verbalisation, celui-ci sera alors considéré comme un stationnement abusif.
Pour une amende de 35 € (stationnement abusif et gênant), le montant passe à 75 €. Il est réduit à 60 € si vous payez dans les 30 jours suivant la date d'envoi de l'avis (45 jours en cas de télépaiement). Pour une amende de 135 € (stationnement très gênant et dangereux), le montant passe à 375 €.
Selon le principe de la prescription dite « d'un an dès poursuite », une contravention reçue pour un délit commis plus d'un an auparavant n'est plus valable, et l'auteur ne peut plus être condamné (article 9 du Code de procédure pénale).
On parle de 3 minutes de dépassement de ticket, pas de 10 ou 15 minutes !
Pour contester un avis de contravention ou une amende forfaitaire majorée, vous devez formuler une requête en exonération ou une réclamation auprès de l'officier du ministère public (OMP). Sur ce site web, vous pouvez réaliser de façon intégralement dématérialisée votre contestation.
Il est pourtant très simple de différencier le stationnement et l'arrêt : lorsque le moteur ne fonctionne plus et que l'usager s'éloigne de son véhicule pendant un laps de temps important, le véhicule est considéré comme stationné. Dans le cas contraire, l'automobile sera alors considérée comme arrêtée.
Définition : On parle de stationnement lors de l'immobilisation du véhicule sur la route en dehors des circonstances qui caractérisent l'arrêt, à savoir la montée ou la descente de personnes et le chargement ou déchargement du véhicule.
Dans leur immense majorité, les trottoirs relèvent du domaine public. Malgré cela, c'est le propriétaire occupant, le locataire ou l'usufruitier de l'habitation qui doit en assurer l'entretien.
Si vous ne connaissez pas le propriétaire du véhicule, appelez la police municipale, qui viendra constater l'infraction, dressera une contravention pour stationnement gênant de 35 euros, puis appellera la fourrière.
Le stationnement est interdit — dans la rue, sur le trottoir ou l'accotement — à partir du panneau, du côté du panneau et jusqu'à la prochaine intersection. Le marquage au sol est composé de pointillés jaunes le long du trottoir ou de la chaussée. Le stationnement est interdit, mais l'arrêt est autorisé.
En agglomération : Sur une chaussée à double sens, le stationnement doit impérativement être effectuer sur le côté droit de la chaussée, dans le sens de la marche, le long du trottoir. Il est interdit de stationner sur le côté gauche de la chaussée.
On peut uniquement stationner sur le trottoir lorsqu'un emplacement à cheval entre la chaussée et le trottoir est délimité par un marquage au sol. Quel est le montant de l'amende pour un stationnement sur le trottoir ? L'amende pour avoir stationné son véhicule sur un trottoir est de 135 €.
Un panneau qui comporte les inscriptions "1-15" et "16-31" signale un stationnement unilatéral à alternance semi-mensuelle. Ce qui signifie que le stationnement est autorisé du côté des numéros IMPAIRS des habitations du 1er au 15ème jour du mois, et du côté des numéros PAIRS du 16 au dernier jour du mois.