Selon lui, les trois principaux sont les parasites varroas, les maladies et les pesticides (insecticides et fongicides). « La plupart du temps, ces facteurs agissent ensemble en interaction.
Les oiseaux, insectivores comme les hirondelles les attrapent en vol. L'hiver, les piverts font des trous dans les ruches et se nourrissent des abeilles. Le froid amené par ces trous achève de tuer la colonie. Les «ours» très friands de miel, font de gros dégâts dans les ruchers.
Les pratiques agricoles intensives, la monoculture, le recours aux pesticides, le changement d'affectation des terres figurent parmi les principales menaces pesant sur les abeilles et les autres pollinisateurs. La survie et le développement des abeilles est aussi menacé par le changement climatique.
Les trois pesticides d'enrobage des semences les plus dangereux pour les abeilles, l'imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame, sont interdits sur toutes les cultures de plein champ et autres utilisations en extérieur dans tous les pays de l'Union européenne.
On peut déterminer six catégories de causes de mortalité des colonies d'abeilles : – les maladies et parasites des abeilles, – les produits chimiques, – l'environnement, – les pratiques apicoles, – les pratiques agricoles, – le traitement de la varroose.
En Eté Après un creux de miellée en juin (selon les régions) et après le solstice d'été, la ponte diminue ainsi que l'effectif de la ruche. Les premières abeilles d'été disparaissent.
Les abeilles ne voient pas dans le noir
Un filet de lumière pénètre dans la ruche par le trou d'envol et permet de voir un peu, mais c'est par ses autres sens très développés que l'abeille se repère dans la ruche. Les abeilles n'y voyant pas dans le noir, elles ne sortent pas de la ruche la nuit.
Pesticides : une toxicité avérée
Ralentissement du développement, malformations, perte d'orientation (les abeilles ne retrouvent plus leur ruche), incapacité à reconnaître les fleurs, affaiblissement des défenses immunitaires… L'utilisation de pesticides impacte les populations de pollinisateurs.
5 produits dangereux pour les abeilles interdits
Les agriculteurs devront donc désormais se passer de ces 5 substances néonicotinoïdes : clothianidine, thiaméthoxame, imidaclopride, thiaclopride et acétamipride.
« L'une des pires années apicoles jamais vécues en France » ont décrit une majorité des apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles. Le principal coupable : La météo. Les conditions météorologiques ont été telles que la majorité des apiculteurs de France n'ont pas pu, ou très peu récolter cette saison.
Ces vingt dernières années, les populations d'abeilles ont subi des pertes spectaculaires, jamais observées auparavant. L'agriculture intensive et l'utilisation massive de pesticides figurent au premier rang des coupables présumés. Mais certaines pratiques des apiculteurs seraient également en cause.
L'odeur de la citronnelle ou de la menthe repousse les abeilles qui n'aiment pas leurs odeurs. Prenez-en quelques-unes et placez dans des pots autour de la piscine.
LES PRÉDATEURS NATURELS
Les guêpes (philanthe apivore,…) et frelons européens (vespa crabo) chassent les abeilles pour nourrir leurs larves. Le frelon asiatique (vespa velutina) consomme l'abdomen des abeilles et détruit nombre de colonies.
1 Le frelon asiatique, principal prédateur de l'abeille
Originaire d'Asie, le frelon asiatique (Vespa velutina) est un insecte carnivore. Il se nourrit de nombreux insectes comme les araignées, les papillons, les chenilles ou les mouches.
Les pesticides et produits chimiques
Les pesticides et insecticides sont la première cause de disparition des abeilles en Europe, et plus particulièrement les pesticides néonicotinoïdes dont l'avenir était en suspens du côté de la Commission Européenne depuis 2013.
Il a des petites dents comme un harpon qui facilitent sa pénétration dans notre peau, mais qui l'empêchent de ressortir. Après la piqûre, quand l'abeille veut se dégager, son dard reste accroché dans notre peau. Sa glande à venin est arrachée et son abdomen se déchire, mais l'abeille ne meurt pas immédiatement.
- Elles assurent 80 % de la pollinisation et donc de la reproduction des plantes à fleurs ! - Une abeille peut butiner de 3000 à 5000 fleurs par jour. - Les abeilles jouent un rôle essentiel dans notre chaine alimentaire : 35 % de nos ressources alimentaires (fruits, légumes, oléagineux... )
L'abeille ne perçoit pas non plus le même spectre de couleur que les hommes. Elles voient du vert à l'ultraviolet en passant par le bleu, soit entre 300 et 500 nanomètres, alors que l'homme perçoit du bleu-violet au rouge, soit de 400 à 800 nanomètres. Les ouvrières ne voient donc pas le jaune, ni le rouge.
L'abeille possède deux gros yeux sur les côtés de la tête et trois petits, appelés ocelles (ou yeux simples), au sommet du crâne.
Les abeilles visualisent les couleurs répertoriées comme couleurs primaires et sont également capables de percevoir toutes les nuances ou mélanges. La couleur rouge, à leurs yeux, ressemble beaucoup au noir. Pour cette raison, les apiculteurs ne peignent jamais leurs ruches en rouge.
Le faux bourdon (abeille mâle) est incapable de se nourrir seul ; il doit donc quémander sa nourriture aux ouvrières (abeilles femelles). En cas de problème alimentaire dans la colonie, les faux bourdons sont les premiers sacrifiés.
Le dard rétractile, situé à l'arrière de son abdomen, est barbelé. Ceci lui permet de rester planté dans la peau des mammifères, mais pas des autres insectes. Lorsque le dard est retenu, l'abeille ne peut se libérer qu'en se séparant de tout son appareil venimeux. Ainsi éviscérée, elle mourra quelques heures après.
L'activité annuelle des abeilles suit le rythme du soleil, avec une grappe qui croit jusqu'au solstice d'été puis se réduit jusqu'à celui d'hiver. A ce rythme annuel correspond un rythme journalier : les abeilles s'activent pendant la journée et s'interrompent la nuit.
Or, si la volaille mange « quelques abeilles tombées à terre, malades ou en fin de vie », elle se nourrit surtout de « tous les frelons qui se présentent devant les ruches » et dont le vol bruyant est peu discret. Les gobant dans son bec, la poule ne fait qu'une bouchée des prédateurs.