Figure 1 – IRM de diffusion - La tumeur (score PIRADS 4) est en hyposignal T2 (flèche). Sa visibilité sur l'IRM de diffusion augmente quand on augmente la valeur du gradient de diffusion (valeur de b), alors que le signal de la prostate bénigne s'éteint progressivement. Le coefficient de diffusion (ADC) est bas.
C'est une échelle d'évaluation de la probabilité qu'un cancer de la prostate cliniquement significatif soit présent. C'est un système à 5 chiffres, du moins probable au plus probable.
Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Le cancer de la prostate est ainsi classé selon 4 stades : stades T1 et T2, le cancer de prostate est localisé à la prostate, et stade T3 et T4, le cancer de prostate est localement avancé.
Dès lors qu'une biopsie est réalisée, l'aspect des cellules cancéreuses peut être observé au microscope et permet d'établir un score numérique reflétant le degré d'agressivité de la tumeur (le score de Gleason).
Stade 4. Le cancer s'est propagé à d'autres parties du corps, comme les poumons, le cerveau, d'autres os ou des ganglions lymphatiques voisins. On parle alors de cancer des os métastatique. Il est de bas grade ou de haut grade.
L'évolution du cancer de la prostate
Le cancer est une maladie qui évolue souvent sur plusieurs années. Contrairement à d'autres types de cancer, celui de la prostate a une croissance relativement lente. Son évolution peut se faire sur 10 ans et plus.
Peut-on en guérir ? "Dans des cas très exceptionnels, il est possible de guérir d'un cancer métastatique, mais cela reste très rare, précise l'experte. La maladie n'est pas curable mais traitable. On arrive à faire régresser les métastases et à contrôler la maladie pour éviter ses complications.
Chimiothérapie. On administre une chimiothérapie pour traiter le cancer du sein de stade 4 dont les récepteurs hormonaux sont négatifs. On la propose également pour un cancer du sein à récepteurs hormonaux positifs qui s'est propagé aux organes internes et qui provoque des symptômes.
Les spécialistes conseillent d'enlever totalement la prostate pour les hommes de moins de 70 ans ayant un cancer de la prostate, dont on pense qu'ils vont vivre encore pendant 10 ans au moins, si leur état de santé le permet et s'ils acceptent le risque d'être impuissant ou incontinent.
Chez l'homme de moins de 60 ans, un taux de PSA inférieur à 4 ng/mL est considéré comme normal. Au-delà de cet âge, et chaque année, le taux de PSA augmente de 0,04 ng/mL. Après 70 ans, un taux de PSA de moins de 6,5 ng/mL est considéré comme normal.
La maladie peut également engendrer des troubles sexuels (dysfonctions de l'érection, éjaculations douloureuses). Si la tumeur s'étend, des douleurs au niveau des os (dos, bassin, jambes) peuvent survenir, ainsi qu'une fatigue et une perte de poids.
Le dosage du PSA
Le dosage du taux de PSA (Prostate Specific Antigen) par prise de sang est un élément indispensable du dépistage du cancer prostatique. Cette substance est le marqueur tumoral présent dans la prostate et le sang capable. Il permet d'indiquer la présence d'une anomalie.
Une prostatectomie radicale : exérèse (ablation chirurgicale) complète. Cette option est le traitement de référence des cancers de prostate localisé à faible risque. Les effets indésirables potentiels (principalement un risque d'incontinence urinaire et de dysfonction érectile) sont à évaluer avant toute intervention.
Une biopsie de la prostate est principalement indiquée en cas de suspicion de cancer de la prostate : si une anomalie a été détectée par un toucher rectal (grosseur ou nodule sur la prostate) ou par échographie. si la valeur de l'antigène spécifique de prostate ou PSA dans le sang est anormalement élevée.
La catéchine contenue dans le thé vert contribue également à faire baisser le taux de PSA. Son action antioxydante lui permettrait de protéger l'organisme contre certains cancers.
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
Les sièges de métastases à distance les plus courants sont les os, le cerveau, le foie et les poumons. Les cellules cancéreuses peuvent aussi se propager à la membrane qui recouvre les poumons (plèvre) et provoquer un épanchement pleural malin, ou bien se propager au péritoine, ce qui engendre alors une ascite maligne.
Si le cancer de la prostate se propage, il peut le faire aux parties du corps qui suivent : vessie; urètre; canaux éjaculateurs (conduits reliant les vésicules séminales à la partie de l'urètre qui traverse la prostate);
le cancer du poumon (1,80 million de décès) ; le cancer colorectal (916 000 décès) ; le cancer du foie (830 000 décès) ; le cancer de l'estomac (769 000 décès) ; et.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
La prostate joue un rôle dans la sexualité, mais uniquement dans l'éjaculation et la reproduction. Par contre, elle ne joue aucun rôle dans le phénomène d'érection. Elle est sous l'influence des hormones mâles (androgènes).
Il est possible de guérir du cancer de la prostate si la maladie est diagnostiquée à ses premiers stades de développement. Lorsque la maladie a atteint le stade avancé, le traitement peut en soulager les symptômes et prolonger la vie.
Des études sur des patients atteints de cancer de la prostate ont révélé que: jusqu'à 74 % des patients souffrent d'une fatigue associée à la maladie. la fatigue est associée à tous les traitements du cancer de la prostate.