On les appelle « idées noires », « obsessions » ou encore « ruminations ». Elles surviennent souvent après un choc émotionnel. Elles hantent l'esprit pendant des jours ou des mois. Comment s'expliquent l'irruption de ces idées fixes dans notre vie quotidienne ?
Vivre des difficultés ou rencontrer des obstacles au cours de sa vie est bien normal. Or, si les difficultés que vous vivez vous amènent à ressentir une grande souffrance ou à avoir des « idées noires », il est important d'agir rapidement, car cela indique que votre santé mentale se détériore.
Mais au-delà de la prise en charge médicamenteuse, plusieurs approches aident à lutter contre les idées noires. La psychothérapie est la première d'entre elles. Elle repose sur l'écoute du patient, la bienveillance et l'absence de jugement du thérapeute.
Beaucoup d'éléments peuvent expliquer que des idées noires jaillissent la nuit dans votre esprit. D'abord, peut-être êtes-vous une angoissée secrète. Le jour, tout va bien et, d'ailleurs, vous vous sentez bien. Vous êtes du genre qui a l'air toujours de bonne humeur.
Les sombres pensées sont habituellement un signe d'anxiété, et non de désirs secrets. Lorsque nous craignons quelque chose, il est normal d'imaginer cette chose. C'est de cette façon que le cerveau réagit à la peur. C'est un moyen de nous assurer que nous n'agissons pas d'une manière dangereuse.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
La rumination mentale, c'est quoi ? Il s'agit de pensées et sentiments négatifs au caractère répétitifs, prenant la forme d'un flot ininterrompu de pensées pessimistes et obsessionnelles. La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher.
La détresse psychologique résulte d'un ensemble d'émotions négatives qui, lorsqu'elles sont vécues avec persistance chez un individu, peuvent entraîner des conséquences de santé importantes telles que la dépression et l'anxiété1.
C'est une façon d'apporter un signal de bienveillance au cerveau. Le toucher est également un sens qui aide à réduire la rumination mentale et les pensées négatives.
Discutez-en avec les personnes concernées. Vous avez le droit de parler de vos émotions. Vous créez ainsi une opportunité de sincérité et d'intimité émotionnelle avec vos proches, même si le sujet de fond est difficile à aborder. La communication est toujours la meilleure solution.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Parlez-vous ou vous déplacez-vous plus lentement que l'habitude, ou, au contraire, vous sentez-vous agité et avez-vous du mal à rester en place ? Vous sentez-vous presque tout le temps fatigué, sans énergie ? Manquez-vous de confiance en vous-même, ou vous sentez-vous sans valeur, voire inférieur aux autres ?
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
Le terme tachypsychie provient des mots grecs tachy qui signifie rapide et psyche qui signifie âme. Il s'agit non pas d'une maladie mais d'un symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée et des associations d'idées créant un état de surexcitation.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Être toujours négatif, voir tout en noir, on l'a vu, c'est facile, ça ne demande pas d'efforts, le cerveau fait ça tout seul. On pourrait donc facilement s'en contenter, sauf que, à la longue, c'est un peu stressant, c'est dévalorisant, c'est un frein à la confiance en soi et ça empêche d'avancer.