Si nous devions résumer Nietzsche quant à sa conception philosophique du bonheur, celle-ci n'est pas, selon lui, une fin en soi. Ce que nous entendons par "bonheur", il l'appelle, lui, "force vitale" ou "
Friedrich Nietzsche : « Qu'est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît, qu'une résistance est en voie d'être surmontée. » Pour le philosophe allemand du XIXe siècle, la vie ne tend pas au bonheur. Parce que la vie est une énergie qui pousse tout être vivant à étendre son pouvoir.
"Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges." "Qui s'écarte de la tradition est victime de l'exception ; qui reste dans la tradition en est l'esclave. C'est toujours à sa perte qu'on s'achemine dans les deux cas." "Les apologistes du travail.
Considéré plus souvent comme un idéal que comme une réalité, le bonheur est pour les Grecs l'état ressenti par le sage qui, ayant épanoui toutes ses facultés, contemple et pratique le Bien. On appelle eudémonisme, une philosophie qui, comme celle d'Aristote, vise le bonheur et hédonisme, celle qui valorise le plaisir.
Le bonheur tient à la capacité d'oubli
Pour lui, il ne s'agit pas d'éviter le malheur, par le détachement ou la sagesse. Au contraire, d'embrasser complètement ce malheur car il est un élément de la vie. Etre heureux, c'est aimer la vie avec le malheur qu'elle contient et le traverser pleinement.
L'impossibilité d'atteindre le bonheur par la satisfaction de tous les désirs. On en vient à affirmer qu'il est impossible d'atteindre le bonheur par la satisfaction de tous les désirs. Ils sont trop variés, trop multiples pour pouvoir être tous satisfaits.
Nietzsche est un fervent critique de la morale classique.
Il lui reproche d'enfermer l'individu dans une métaphysique dualiste distinguant, d'une part, un monde vrai (univers des dieux), celui du bien, et, d'autre part, un monde apparent (monde sensible humain), celui du mal.
Kant : « le bonheur est un idéal de l'imagination »
Puisqu'il est un idéal impossible à atteindre, le bonheur n'existe pas réellement. Ce n'est ni un état, ni un but : c'est une idée. En tant qu'idée, le bonheur est imaginé différemment par chacun d'entre nous.
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.
1. Bonne chance, circonstance favorable : Nous avons eu le bonheur d'arriver à temps. 2. État de complète satisfaction : Rien ne peut troubler leur bonheur.
Nietzsche pense que tous les idéaux, qu'ils soient religieux, philosophiques ou politiques, ont la même finalité, celle d'inventer un au-delà meilleur que l'ici-bas et d'imaginer des valeurs « transcendantes ». Nier le vrai réel au nom de fausses réalités au lieu de l'assumer et de le vivre tel qu'il est.
L'inégalité naturelle des individus est une des croyances profondes de Nietzsche : chacun doit se créer lui-même sa vérité et sa morale ; ce qui est bon ou mauvais, utile ou nuisible pour l'un ne l'est pas nécessairement pour l'autre.
Friedrich Nietzsche a dit...
“Connaître, c'est comprendre toute chose au mieux de nos intérêts.” “L'homme a besoin de ce qu'il y a de pire en lui s'il veut parvenir à ce qu'il a de meilleur.” “La maturité de l'homme, c'est d'avoir retrouvé le sérieux qu'on avait au jeu quand on était enfant.”
En tout état de cause, Nietzsche oppose la « Forme du Bien » à sa propre pensée d'une valeur supérieure de la vitalité et d'individus forts16.
Selon elle, le philosophe entendait faire du corps vivant le socle de sa pensée. La vie repose sur deux activités essentielles : l'évolution et la nutrition, soit l'acte de se nourrir, qu'il rebaptise « incorporation ».
Il affirme que le monde juste est totalement absent de notre société et que, de ce fait, l'existence n'a aucun sens. Il conduit alors les faibles à renier la vie ; le nihilisme actif est plutôt considéré comme un nihilisme "des forts". Il consiste à abandonner certaines valeurs pour en adopter de nouvelles.
Le bonheur est un état subjectif centré sur la satisfaction que vous percevez vis-à-vis de votre propre existence. On le définit comme un type de bien-être stable dans le temps (également appelé “bien-être eudémonique”), qui s'oppose au bien-être passager lié aux activités de plaisir (appelé “bien-être hédonique”).
1ere des clés du bonheur : L' authenticité et la capacité à apprécier la vie. C'est la capacité à percevoir ce qui se manifeste en nous et à l'exprimer. Oser dire ses peurs, son anxiété, son stress, son insatisfaction et toutes ses émotions désagréables.
La source de notre bonheur vient de la nourriture affective, de la satisfaction de nos besoins affectifs. Pourtant ce n'est pas si simple d'apprendre à ÊTRE heureux en relation.
En tout ceci, le véritable bonheur, autrement dit la « béatitude naturelle », reste chose qu'il reviendra à chacun d'atteindre par soi-même, y compris dans les conditions extérieures les moins favorables.
Le bonheur est la fin suprême de nos actions, celle a laquelle tout le reste se rapporte et qui par la même ne se rapporte a rien autre : c'est le souverain bien 3).
Freud écrivait en 1930 : « Les hommes aspirent au bonheur, ils veulent devenir heureux et le rester. Cette aspiration a deux côtés, un but positif et un négatif, elle veut d'une part l'absence de souffrance et de déplaisir, de l'autre l'expérience de forts sentiments de plaisir.
C'est à ce titre que le mal qui, en tant qu'idée, fait peur (notamment par la peur des représailles), « bloque » le déploiement de notre volonté de puissance – ou vie, qui se doit d'être aimée par notre action forte. Le seul mal que l'on pourrait dire réel est la souffrance.
Nietzsche montre par là que pour lui la société ne repose pas tant sur un devoir de dire la vérité, comme le pensait Kant, puisque sinon tous les menteurs seraient exclus, mais plutôt sur le fait de ne pas nuire à autrui et de respecter ses intérêts.
En effet, le surhomme est le type d'être vivant qui actualise en lui le mieux la volonté de puissance. Définir ce qu'est le surhomme revient à définir ce qu'est la volonté de puissance dans le domaine du vivant.