La dyskinésie tardive est un effet secondaire fréquent et invalidant induit par des médicaments neuroleptiques ou, chez les enfants, par des médicaments contre les troubles gastro-intestinaux. Elle se manifeste par des mouvements involontaires répétitifs, saccadés ou non.
Différents traitements existent, notamment le Lepticur, qui corrige la dyskinésie tardive liée à la prise de neuroleptiques. La kinésithérapie respiratoire quotidienne permet, quant à elle, de limiter le risque d'infection respiratoire lié à la dyskinésie ciliaire.
Symptômes de la dyskinésie
La dyskinésie est un mouvement anormal et involontaire qui se traduit par : des mouvements non coordonnées ; des spasmes musculaires incessants ; une parésie (limitation de mouvement et de force musculaire).
Les différents types de neuroleptiques
les phénothiazines, comme la cyamémazine, la chlorpromazine, la lévomépromazine, la perphénazine et la fluphénazine, les butyrophénones, comme le dropéridol (Droleptan®), l'halopéridol et le penfluridol, les benzamides, comme le tiapride, l'amisulpride et le sulpiride.
Les antipsychotiques peuvent soulager les symptômes de la psychose comme les idées délirantes (fausses croyances) et les hallucinations (voir ou entendre quelque chose qui n'existe pas).
Les neuroleptiques (du grec neuron, nerf et leptos, qui affaiblit) encore appelés antipsychotiques (contre les symptômes florides des psychoses) sont des médicaments psychotropes utilisés pour leur effet tranquillisant majeur, anti-délirant et — pense-t-on — pour lutter contre la désorganisation des pensées.
L'halopéridol est l'antipsychotique le plus couramment utilisé dans de nombreux pays et, avec d'autres antipsychotiques de forte puissance, est souvent considéré comme plus efficace que les antipsychotiques de faible puissance.
Quel est le neuroleptique le plus sédatif ? "Les antipsychotiques les plus sédatifs sont la lévomépromazine (Nozinan®) et la cyamépromazine (Tercian®)" indique le Pr Nicolas Franck.
Ils sont également administrés sans raison chez des personnes atteintes de démences. Ces prises sont d'autant plus injustifiées que ces neuroleptiques entraînent des effets indésirables importants (2) : prise de poids, diabète, accroissement des accidents cardiovasculaires.
Prise en charge de la dyskinésie tardive
En guise de traitement préventif, le médecin recommande une interruption totale de la prise des neuroleptiques, notamment aux personnes exposées au risque. Pour les sujets atteints, une diminution du traitement par les neuroleptiques est nécessaire.
Les mouvements involontaires (dyskinésies) sont des mouvements qui apparaissent spontanément, indépendamment de notre volonté.
Le syndrome parkinsonien fait référence à des symptômes de la maladie de Parkinson (par exemple, des tremblements et des mouvements lents) causés par une autre maladie. Le syndrome parkinsonien est dû à des affections cérébrales, des lésions cérébrales et à certains médicaments et toxines.
Il n'existe aucun remède spécifique à la dystonie mais certains médicaments des classes thérapeutiques suivantes peuvent agir sur les symptômes comme les benzodiazépines, les myorelaxants, les antidouleurs et les antiépileptiques. Les myorelaxants : ils ont pour effet de relaxer les muscles et de soulager les crampes.
La paralysie supranucléaire progressive (PSP), aussi appelée maladie de Steele-Richardson-Olszewski, est une maladie du système nerveux d'origine inconnue, non familiale qui est associée à une anomalie de la protéine tau. Cette maladie qui ressemble un peu à la maladie de Parkinson débute autour de la soixantaine.
La chorée est un mouvement involontaire arythmique, saccadé, rapide non suppressible involontaire, qui implique principalement les muscles distaux et le visage; les mouvements peuvent former des gestes semi-intentionnels qui masquent les mouvements involontaires.
le lithium (Teralithe ®) l'acide valproïque (Depakote ®) par contre, la lamotrigine est parmi les thymorégulateurs le moins susceptible de faire grossir.
Dans la majorité des cas, la prise de poids sous psychotropes est associée à une augmentation de l'appétit. Les psychotropes agissent sur différents neurotransmetteurs en perturbant des mécanismes neuroendocriniens10 régulant de façon complexe l'appétit.
- de façon fréquente, une insomnie, une constipation, des sensations d'étourdissement, une prise de poids, une hyperprolactinémie, une gynécomastie, une impuissance, une aménorrhée-galactorrhée.
Le délire schizophrénique
Il est surtout illogique et incohérent. Il est le plus souvent à thèmes persécutifs mais aussi mystiques, mégalomaniaques, d'invention. Ces délires sont à la fois hallucinatoires, interprétatifs, intuitifs et imaginatifs.
L'approche émotionnelle du dialogue ouvert. Pour les thérapeutes finlandais du dialogue ouvert, la cause sous-jacente de ces symptômes et de ces maladies réside dans la vie émotionnelle de la personne affectée. Des non-dits liés à des événements traumatiques sont la racine de la psychose.
On observe souvent au début, un effet sédatif, voire une somnolence qui s'estompe progressivement. Mais le véritable effet thérapeutique n'apparait qu'après 2 à 3 semaines de traitement. C'est pourquoi il faut accepter d'attendre.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
Les antipsychotiques, et en particulier ceux dits classiques, ont de nombreux effets indésirables : constipation, somnolence (plus marquée en début de traitement), troubles de l'accommodation, vision floue, sécheresse de la bouche, hypotension orthostatique, rétention d'urine, irrégularité des règles, troubles sexuels, ...