Un tiers de la population des pays pauvres vit dans des bidonvilles, soit plus de 860 millions de personnes dont les conditions d'habitat sont très précaires.
Un bidonville, comme défini par le Programme des Nations unies pour les établissements humains, est la partie défavorisée d'une ville caractérisée par des logements très insalubres et construits par les habitants avec des matériaux de récupérations, une grande pauvreté et sans aucun droit ou sécurité foncière.
Des baraques en tôle ondulée ou en dur, entourées d'un mur d'enceinte qui les soustrait au regard des passants. Juste à côté, des blocs de villas cossues.
Les États possédant les plus importantes parts au monde de la population urbaine vivant dans des bidonvilles sont le Soudan du Sud, la Centrafrique, le Soudan, le Tchad, et Sao Tomé-et-Principe.
Dharavi est un bidonville situé au cœur de l'agglomération de Bombay en Inde.
L'urbanisation effrénée qui a caractérisé le XXe siècle a fait augmenter en volume le nombre d'humains vivant dans des bidonvilles et l'insalubrité qui caractérise ces derniers : problèmes d'accès à l'eau, à l'assainissement, à l'énergie, aux transports, aux soins…
Un bidonville est un groupement d'habitations où résident les personnes les plus pauvres. Les bidonvilles se créent spontanément, sans autorisation, sur les terrains non construits « en dur » à la périphérie des villes. Le terme de favela est employé au Brésil, celui de township en Afrique du sud.
Aujourd'hui : direction le bidonville de Kaweni à Mayotte.
La bidonvilisation en 2020
Il tire son origine de la misère des peuples aux catastrophes naturelles et aux guerres. Le mot bidonville qui veut dire ville 'bidon' a connu une évolution. C'est une zone urbaine très densément peuplée, caractérisée par un habitat inférieur aux normes et misérable.
Kibera est aujourd'hui considéré comme le plus grand bidonville d'Afrique.
Augmentation relativement importante et préoccupante du nombre de bidonvilles en périphérie d'une ville. Exemple : La bidonvillisation n'est pas un phénomène strictement lié aux pays pauvres, les pays en voie de développement sont également concernés.
1 personne sur 7 sur la planète vit actuellement dans un bidonville. 1 personne sur 4 vivra dans un bidonville d'ici 2030, selon les estimations actuelles. 1 citadin sur 3 des pays en développement vit dans des bidonvilles. Dans certains pays, jusqu'à 90% de la population urbaine vit dans des bidonvilles.
Hooverville est un terme anglais désignant une série de bidonvilles apparus aux États-Unis au cours de la Grande Dépression, de 1929 jusque dans les années 1940.
Des contrastes forts selon les pays
Les contrastes sont encore plus saisissants si l'on descend à l'échelon des pays eux-mêmes. Là où la population urbaine n'est pas encore majoritaire, et où la pauvreté rurale est plus élevée, les proportions d'urbains en bidonvilles sont les plus élevées.
Les bidonvilles se sont formés au fil des décennies en raison d'une migration interne massive dans les pays en développement. Plusieurs personnes ont quitté la campagne afin de trouver de meilleurs emplois dans les villes de leur pays.
Et c'est ainsi que les favelas se sont définitivement installées dans le paysage des grandes villes du Brésil, et surtout de Rio de Janeiro, où se passe notre roman.
C'est à Rio de Janeiro qu'elles sont apparues en premier, ville qui en compte presque 1000 représentant le tiers de la population urbaine de la ville. Puis les Favelas se sont étendues dans plusieurs villes Brésiliennes.
Les bidonvilles, que l'on appelle ici barrios s'étendent tout autour de la ville. Plus de 2 millions de personnes y vivent, sur une population totale de 4,8 millions d'habitants. Chaque barrio est plus ou moins grand, mais aussi plus ou moins pauvre et sûr.
Un township désigne, en Afrique du Sud, un quartier pauvre et sous-équipé réservé aux non-Blancs. Ces zones urbaines sont principalement occupées par des populations noires ou coloured, mais aussi par des travailleurs indiens déplacés de force au nom des lois d'apartheid.
Les bidonvilles (slums) sont situés près des espaces centraux à proximité des emplois. Ce sont des espaces privés des services de base (santé, éducation, transport, etc.). Près de 60% des habitants n'ont pas de toilettes et moins de 20% des habitations de Mumbai ont accès à l'eau courante.
I.1.2- Définition de quartier précaire
C'est également tout ce qui présente un caractère ou un état incertain et éphémère. De ce qui précède, un quartier précaire est un espace d'occupation humaine généralement dans les villes dont l'existence n'est pas garantie dans le temps.
Ses habitants vivent donc dans des maisons illégales, utilisent de l'électricité illégale, boivent de l'eau illégale et regardent une télé illégale par câble. Ils travaillent dans les innombrables fabriques et boutiques illégales de Dharavi.
C'est quoi, une « favela » ? Nous sommes à Rio de Janeiro, au Brésil, dans l'un des plus grands bidonvilles de la ville, celui de la Rocinha. Des milliers de personnes vivent dans cette favela située au milieu des quartiers riches de cette grande ville brésilienne.
L'amélioration des bidonvilles implique essentiellement l'amélioration de l'environnement physique, par exemple l'approvisionnement en eau, l'hygiène publique, la collecte des déchets, l'alimentation en électricité, les systèmes d'égouts, le pavage de la chaussée et l'éclairage urbain.