Il désigne à l'origine un orateur et un professeur d'éloquence de l'antiquité. Les sophistes développent des raisonnements dont le but est uniquement l'efficacité persuasive, et non la vérité, et qui à ce titre usent souvent de vices logiques, bien qu'ils paraissent à première vue cohérents : les fameux « sophismes ».
− Personne utilisant des sophismes, des arguments ou des raisonnements spécieux pour tromper ou faire illusion.
Un sophisme est un raisonnement fallacieux, malgré une apparence de vérité, qui est délibérément conçu pour tromper ou faire illusion. Il peut cependant être utilisé intentionnellement pour montrer les limites des règles logiques ou les difficultés à les manier en créant un illogisme ou une antinomie.
On peut aussi bien utiliser des sophismes pour tromper sciemment nos interlocuteurs, que tomber dans un sophisme sans le vouloir, et se convaincre ou chercher à convaincre, à partir d'arguments fallacieux. Ex.: «S'il pleut, le match sera reporté. Mais il ne pleut pas. Donc, le match ne sera pas reporté ».
Histoire. Socrate discutant avec ses amis (détail du tableau La Mort de Socrate de Jacques-Louis David). Socrate s'est régulièrement opposé aux sophistes, pour démasquer leurs impostures.
Protagoras est non seulement le premier et le plus célèbre des sophistes, mais un des grands « phares » de la pensée grecque antique, une des pensées auxquelles ne cessent de s'affronter Socrate, puis Platon et Aristote.
Or Socrate serait sophiste, ce que certains parmi ses contemporains ont pu croire, s'il ne persistait à formuler l'exigence d'une réalité extérieure au discours, c'est-à-dire d'un être sur lequel le discours porterait, et qui serait l'objet de la pensée vraie cherchant ainsi à s'y conformer.
Un paralogisme (du grec paralogismos) est un raisonnement faux qui apparaît comme valide, notamment à son auteur, lequel est de bonne foi, contrairement au sophisme qui est un argument fallacieux destiné à tromper.
Un fainéant ne travaille pas, Un chômeur ne travaille pas, Donc un chômeur est un fainéant. Ce raisonnement est faux, car en logique si B implique A et C implique A, on ne sait rien de la relation entre B et C, si ce n'est qu'ils ont tous les deux A comme conséquence ou caractéristique.
Sophisme. I) La sophistique. Forme de culture caractérisant l'intelligentsia hellénique au siècle de Périclès, la sophistique est représentée par de grands intellectuels : Protagoras, Gorgias, Hippias, Prodicos, etc.
1. Argument qui, partant de prémisses vraies, ou jugées telles, aboutit à une conclusion absurde et difficile à réfuter. 2. Raisonnement vicié à la base reposant sur un jeu de mots, un argument séduisant mais faux, destiné à induire l'interlocuteur en erreur.
La distinction entre sophistes et philosophes se ramènerait finalement à une différence entre Paroles qui dépassent les individus de part et d'autre et qui s'imposent à eux. Les sophistes, en réalité, ne feraient que justifier la doxa, la vision commune, alors même qu'ils croient pouvoir la manipuler.
La cité d'Athènes, à son apogée, au milieu du Ve siècle av. J. -C., attire à elle des professeurs itinérants qu'Aristote désignera plus tard sous le nom de sophistes (de sophia, « sagesse »). Leur chef de file est Protagoras.
Alors que les sophistes en font une technique argumentative monnayable auprès des futurs gouvernants, Socrate la conçoit comme la recherche en commun d'une vérité accessible à tous parce qu'elle n'appartient à personne.
L'intérêt philosophique des Sophistes s'arrête à l'apparence, sans se soucier de fixer un critère pour départager les apparences selon leur plus ou moins grand degré de « vérité » ou de « fausseté » ; souci vain et absurde.
➙ indécis, lâche, mou, velléitaire, veule.
Un faux syllogisme, c'est-à-dire un « sophisme » ou un « paralogisme » selon qu'il est volontaire ou non, est un syllogisme invalide, donnant lieu à un paradoxe.
Les sophistes développent des raisonnements dont le but est uniquement l'efficacité persuasive, et non la vérité, et qui à ce titre usent souvent de vices logiques, bien qu'ils paraissent à première vue cohérents : les fameux « sophismes ».
Dans ce cas-ci, on considère qu'une argumentation est un sophisme lorsqu'elle attaque la personne plutôt que son argumentation et qu'ensuite on considère avoir discrédité l'argumentation de cet individu. sait déjà ce qu'ils vont dire. ne peut donc pas être objective.
2. est donc un savant, habile à transmettre son savoir, mais c'est avec Platon que le qualificatif va prendre un sens péjoratif : il présente le sophiste comme un penseur développant des rai¬ sonnements sans solidité ni sérieux. On peut même ajouter qu'Aristote va accentuer le mouvement de déconsidération.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
La sagesse (équivalent en grec ancien σοφία / sophía) est un concept utilisé pour qualifier le comportement d'un individu, souvent conforme à une éthique, qui allie la conscience de soi et des autres, la tempérance, la prudence, la sincérité, le discernement et la justice s'appuyant sur un savoir raisonné.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».