Voltaire avait de bonnes relations avec la plupart de ses philosophes contemporains (d'Alembert, Diderot…). Mais, parmi eux, Jean-Jacques Rousseau, qu'il n'appréciait pas beaucoup. Il se moquait de ses livres et de son mode de vie et l'appelait « Jean-Jacques » par pure moquerie. 2.
Il lui faut alors trouver un autre protecteur. En 1750, Voltaire accepte l'invitation du roi de Prusse Frédéric II. Il reste trois ans à Berlin, durant lesquels le roi lui verse une pension de 20 000 livres. Les soupers entre le roi et l'homme de lettres sont restés célèbres.
Contre l'interprétation classique selon laquelle Kant n'aurait que mépris pour le philosophe, et tout au plus du respect pour l'homme de lettres, il s'agit de montrer l'embarras philosophique dans lequel Voltaire et son style le placent.
Mettant sa notoriété au service des victimes de l'intolérance religieuse ou de l'arbitraire, il prend position dans des affaires qu'il a rendues célèbres : Jean Calas, Pierre-Paul Sirven, le chevalier de La Barre et le comte de Lally.
Voltaire a plaidé pour la tolérance et l'égalité, et contre le fanatisme et la noblesse. Pendant toute sa vie il a lutté contre l'injustice et l'intolérance. En effet, Voltaire s'est battu pour la tolérance, il a utilisé Dieu pour dire qu'il faut se respecter même si nous sommes différents.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Voltaire vante dans les Lettres philosophiques la paix qui s'installerait grâce au commerce et chante dans Le Mondain les raffinements du luxe, tandis que Rousseau dénonce dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes l'aliénation de toute société, définie à partir de la propriété ...
Condamné pour des écrits satiriques contre le régent Philippe d'Orléans, Voltaire est embastillé une première fois pendant onze mois, en 1717-1718. C'est lors de son emprisonnement, qu'il rédige sa première pièce de théâtre, Œdipe, une tragédie. En sortant de prison, il prend le pseudonyme de Voltaire.
Voltaire en particulier, avait su s'attirer les foudres de l'Eglise en critiquant ses principes. Censuré par le clergé en France, c'est finalement à Genève que l'écrivain parvint à faire publier son roman philosophique Candide.
Il prit pour sa devise: malheur est bon à quelque chose. Combien d'honnêtes gens dans le monde ont pu dire: malheur n'est bon à rien!
Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions.
Voltaire y découvre la monarchie parlementaire et libérale anglaise dont il tire les Lettres philosophiques (1734), éloge d'une société où s'exerce librement le progrès des arts et des sciences. En filigrane, c'est la société française qui est critiquée, ses mœurs, ses coutumes ainsi que les privilèges de sa noblesse.
Voltaire : le Roi Voltaire, l'Apôtre de la tolérance, l'Homme aux Calas, l'Aubergiste de l'Europe, le Malingre.
L'anticléricalisme. L'écrivain engagé qu'est Voltaire est bien connu pour son combat contre l'intolérance religieuse ; quoique déiste, il reste, par nature, férocement anticlérical. Son expression "l'Infâme" qui désigne la religion a été exhumée de ses derniers écrits personnels, après son décès.
Née en 1706, Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise Du Châtelet, est longtemps restée plus connue comme la compagne de Voltaire, la "divine Émilie", que comme la vraie femme de science qu'elle fut.
Voltaire est l'anagramme d'AROUET L.J., « L.J. » voulant dire « Le Jeune », sans doute par imitation des auteurs de l'Antiquité (ex. : Pline le Jeune).
Il veut maintenant imiter Sophocle et Virgile. Le libertin commence à se faire philosophe en lisant Malebranche, Bayle, Locke et Newton. C'est en 1718 qu'il prend le pseudonyme de Voltaire (d'abord Arouet et Voltaire), peut-être formé à partir d'Airvault, nom d'un bourg poitevin où ses ancêtres ont résidé.
Il faut comprendre que Voltaire était en désaccord avec le système monarchique de l'époque, car il ne cadrait pas avec l'idée que lui-même se faisait de la monarchie. Ainsi la définition de tolérance que prônait Voltaire était très différente de celle prônée par la monarchie.
Dans Candide, Voltaire tente de pointer le ridicule dans lequel tombe tout discours qui, comme la philosophie optimiste de Leibniz, refuse d'admettre que nous ne vivons pas dans le meilleur des mondes possibles.
Rousseau est critique par rapport à la pensée politique et philosophique développée par Hobbes et Locke.
Il soutenait que les inégalités naissent artificiellement des systèmes sociaux et qu'elles sont fondées sur la propriété privée et le travail organisé - des systèmes ayant permis la domination et l'exploitation de certaines personnes par d'autres.
Voltaire semble ainsi appliquer la morale contenue à la fin de Candide : s'éloigner de la société mondaine pour travailler, cultiver son jardin, et reconstruire une petite société rurale.
fut un très bon menuisier ». Enfin, les derniers mots du conte ont l'allure d'une maxime : « Il faut cultiver notre jardin. » C'est donc ce que Candide semble avoir retiré de ses multiples aventures et il l'affirme avec l'aplomb de son bonheur.
Il diffuse ses idées philosophiques à travers des poèmes, des contes (Candide, Micromégas, L'Ingénu, Zadig), des essais historiques (Le Siècle de Louis XIV), des pièces de théâtre, ou encore via son Dictionnaire philosophique.