On appelle un "décrocheur" un élève qui quitte ou risque de quitter prématurément le système scolaire sans avoir obtenu de diplôme (CAP, bac pro ou bac). Des établissements ont été créés pour les accueillir, les remotiver et les accompagner vers une reprise d'études et un projet professionnel durable.
Ainsi, tous les jeunes qui ont quitté l'école au niveau du collège, ceux qui ont abandonné leur cursus de baccalauréat ou leur formation en CAP et BEP font partie des élèves qui ont « décroché » d'une formation de l'enseignement secondaire.
Les troubles du comportement, comportements agressifs, conduites délinquantes et états dépressifs sont corrélés au risque de décrochage (Jimerson et al., 2000 ; Fortin et al., 2004 ; Blaya, 2010). Il est toutefois difficile d'établir une relation de causalité entre ce tableau comportemental et le décrochage scolaire.
La définition du décrochage scolaire
Le décrochage est un processus qui conduit chaque année des jeunes à quitter le système de formation initiale sans avoir obtenu une qualification équivalente au baccalauréat ou un diplôme à finalité professionnelle, de type certificat d'aptitude professionnelle (CAP).
Sur les raisons invoquées de décrochage, cette étude met en exergue trois facteurs qui sont liés : le manque de motivation, les mauvais résultats scolaires et la mauvaise estime de soi. Pas moins de 92 % des élèves interrogés estiment avoir manqué de motivation et d'intérêt pour l'école.
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
En résumé, les principaux facteurs de risque de décrochage scolaire liés à l'élève lui-même sont : le fait d'être un garçon, les difficultés scolaires (le rendement dans les matières de base), les problèmes de comportement extériorisés et intériorisés; liés à la famille : la situation socioéconomique (défavorisation), ...
Faites appel à vos enseignants et l'équipe pédagogique. Si un étudiant sent aussi qu'il décroche totalement en cours, il est très important d'en parler à vos profs. Ainsi, ces derniers ne prendront pas ce manque de motivation pour de la simple fainéantise. Ils comprendront donc qu'il y a un vrai souci.
Coopérer avec les enseignants pour éviter que son enfant décroche. Pour lutter contre la déscolarisation et l'exclusion, il est important de favoriser une collaboration étroite école-famille. Un dialogue régulier entre les équipes éducatives et les parents d'élèves permet en effet d'éviter l'abandon scolaire précoce.
Les garçons et les filles ne décrochent pas toujours pour les mêmes raisons. Essentiellement, les filles décrochent pour des raisons liées à des problèmes familiaux alors que les garçons quittent l'école pour des raisons liées à des problèmes vécus à l'école et pour l'intérêt que suscite le travail.
Le décrochage scolaire : les conséquences
Au niveau individuel, déjà, les élèves en situation de décrochage scolaire sont plus à même de développer des troubles du comportement et notamment des troubles au niveau psychologique et mental. L'isolement social et la dépression se retrouvent ainsi plus souvent ici.
Cette partie de la population des « décrocheurs » courre un risque de désocialisation d'autant plus important qu'ils disposent de très faibles ressources familiales. Mais on trouve également parmi ces jeunes la volonté de se réaliser d'une autre manière, en dehors de l'école, et plus particulièrement par le travail.
Les modélisations révèlent ainsi que les filles évoquent plus souvent la difficulté du travail scolaire et les problèmes personnels ou de santé 5, alors que les garçons avancent plus volon- tiers la quête de l'argent, une mésentente avec les enseignants ou l'exclusion de la formation.
La première cause de démotivation invoquée par les élèves eux-mêmes – qu'ils soient ou non décrocheurs, d'ailleurs –, c'est l'ennui. « Beaucoup d'élèves s'ennuient à l'école, c'est une réalité et elle n'a rien d'étonnant !
L'échec scolaire a des conséquences sur l'équilibre de l'enfant, il peut entraîner une dépression avec une impuissance à exister dans l'environnement familial et une impossibilité à affronter les exigences de la vie sociale et scolaire ou à supporter les frustrations, peu de participation dans la vie quotidienne.
Déscolarisation par choix de l'enfant à 16 ans. L'instruction n'est obligatoire que jusqu'à l'âge de 16 ans. Dès le jour de son 16e anniversaire, un jeune peut donc décider d'interrompre sa scolarité.
L'instruction est obligatoire pour tous les enfants, français et étrangers, à partir de 3 ans et jusqu'à l'âge de 16 ans révolus. Vous pouvez choisir de scolariser votre enfant dans un établissement scolaire (public ou privé).
Détail important : la décision ne peut se prendre qu'à partir de 16 ans car avant, l'école, en France, est obligatoire !
La démotivation scolaire peut apparaître à n'importe quel âge et à n'importe quel moment du parcours académique de l'enfant. Elle se caractérise par un désengagement visible du jeune dans les activités scolaires et pour ce qui touche à l'apprentissage de manière générale.
LES CONSÉQUENCES DE LA NON-SCOLARISATION DES FILLES
Marginalisée, elle ne pourra s'exprimer, prendre les décisions qui concernent son corps et sa vie, voter, participer activement aux prises de décision de la société dans laquelle elle vit et avoir un rôle en tant que citoyenne libre.
On entend par cela, le fait que l'obligation qui incombe aux parents est due à leur(s) enfant(s) et non pas entre les parents. En effet, une pension alimentaire doit être versée lorsque l'enfant ne vit pas avec ses deux parents, par le parent qui n'en a pas la charge, à l'autre.