Théodore Rouault : père d'Emma. C'est à la suite de la fracture d'une de ses jambes que Charles Bovary fera la connaissance de sa fille. Léon Dupuis : Emma tombe amoureuse de lui une première fois, mais résiste à l'attirance qu'elle ressent pour lui. Plus tard, il deviendra le second amant d'Emma.
Rodolphe Boulanger : Il est le premier amant d'Emma et représente un reliquat du libertinage : il se joue d'Emma du début à la fin, incarnant l'amour charnel. Léon Dupuis : Le clerc de notaire de Yonville est le second amant d'Emma : ils partagent une relation platonique basée sur des échanges littéraires.
Rodolphe Boulanger, châtelain de la Huchette, emmène son fermier pour une saignée chez Charles. Il observe Emma, perçoit la distance avec Charles et décide de la séduire aux prochains comices agricoles.
Mais, assez rapidement, Rodolphe, blasé et mondain, s'ennuie des affections exigeantes d'Emma. Refusant de s'enfuir avec elle, il la quitte. Désespérée, Emma tombe malade et envisage même de se suicider.
Théodore Rouault : père d'Emma. C'est à la suite de la fracture d'une de ses jambes que Charles Bovary fera la connaissance de sa fille. Léon Dupuis : Emma tombe amoureuse de lui une première fois, mais résiste à l'attirance qu'elle ressent pour lui. Plus tard, il deviendra le second amant d'Emma.
Rodolphe Boulanger de la Huchette, le premier amant de Madame Bovary, est présenté comme un homme dur. N'ayant pas de sentiments tendres ou romantiques pour personne, il veut profiter des femmes, mais non pas s'y embarquer. Pour Emma, il n'éprouve pas d'amour, il est seulement attiré par son extérieur et son charme.
Amoureuse de l'amour, elle a vécu d'illusions, trompé son mari et ruiné son ménage. Dans un geste de désespoir, elle se tue en absorbant une forte dose d'arsenic – c'est du moins ce que prétend Flaubert. Or c'est un fait reconnu que l'arsenic, en une seule prise, n'est presque jamais mortel…
Pour elle, elle est prête à tout : elle s'endette pour lui faire des cadeaux et envisage de s'enfuir avec lui. Mais celui-ci, lassé de sa relation avec Emma finit par la quitter, ce qui la plonge à nouveau dans le désespoir. Et rebelotte, elle tombe alors à nouveau malade.
Idéalisme, le romantisme et le rêve éveillé n'ont pas leur place dans un monde où priment les intérêts, les coups bas, la bêtise, les ragots etc. En ce sens, la morale est assez pessimiste, même si Flaubert ne l'écrit pas noir sur blanc, et qu'il laisse le lecteur conclure.
Lecture 1 min. Vous possédez déjà un compte ? Quand Emma Bovary et son amant Léon se retrouvent pour la première fois, tous les deux, à Rouen, « ce furent trois jours pleins, exquis, splendides, une vraie lune de miel.
Pourtant, Mme Bovary, c'est un peu elle. Il ne lui a pas échappé qu'elle aurait bientôt l'âge de l'héroïne de Flaubert lorsque celle-ci se suicide en avalant de l'arsenic, à 27 ans, criblée de dettes, déçue par son mari médecin comme par ses deux amants.
Je vais donc répondre à vos questions : Madame Bovary n'a rien de vrai. C'est une histoire totalement inventée. Je n'y ai rien mis ni de mes sentiments, ni de mon existence. » Trois mois plus tard, le 4 Juin 1857, Flaubert écrivait de même : «Aucun modèle n'a posé devant moi.
Les passages incriminés de Madame Bovary sont clairement considérés comme de mauvais goût et portant atteinte à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ; pas assez toutefois pour mériter une condamnation.
Charles ne meurt de rien, pas même d'une mort littéraire, selon le vieux mode d'une sublimation esthétique où l'infinie tristesse remplacerait le malaise organique.
Charles Bovary :
Après avoir hérité de la fortune d'Héloïse, sa première femme, Charles épousera Emma, avec laquelle il aura une fille, Berthe. Après des études de Médecine, il exercera comme Officier de santé.
Emma Bovary : Emma Bovary, de son nom de jeune fille Emma Rouault, fille d'un fermier de Toste, petit village Normand, épouse Charles Bovary médecin médiocre. Fille unique et n'ayant plus sa mère, elle est envoyée au couvant ou elle passera son enfance bercée par des lectures romantiques « Paul et Virginie ».
Madame Bovary est essentiellement une condamnation de cette propension de l'esprit à tout enjoliver, à parer la réalité la plus triviale des feux de l'imagination. Flaubert dénonce un certain romantisme par refus de l'invraisemblance et haine des lieux communs.
Gustave voue une passion platonique à Élisa Schlésinger, une femme mariée plus âgée que lui, rencontrée en 1836. De 1846 à 1854, il noue une relation amoureuse et intellectuelle avec Louise Colet.
Aveugle dans la scène de la mort, Emma ne reconnait pas la fausseté de sa propre position. Elle vient de recevoir le sacrement et "son visage [a] une expression de sé- rénité" (p. 301), mais elle n'a pas encore admis sa culpabilité.
Après Charles et Emma sont arrivés à Yonville, Homais les accueille et les invite à dîner au Lion d'Or. Léon qui dîne à l'auberge toute les soirs, s'associe à eux. C'était à cet endroit qu'il rencontre pour la première fois, Emma Bovary. Ils se mettent à parler et se confient leurs goûts communs.
Dans le premier chapitre de son unique roman, Madame Homais, Sylvère Monod s'appuie sur la dernière phrase de Madame Bovary, où Homais « vient de recevoir la croix d'honneur », pour décrire les préparatifs de « l'apothéose d'un apothicaire », c'est-à-dire l'anticipation de la cérémonie qui va avoir lieu.
Charles Bovary est un personnage largement discrédité dans l'histoire littéraire, par la faiblesse de son caractère et par sa profession d'officier de santé. Or, si Flaubert n'est pas tendre avec lui, il ne l'est guère avec les autres protagonistes de l'histoire non plus.
Madame Bovary est un texte qui a marqué son temps, notamment parce qu'il a été attaqué pour atteinte aux bonnes mœurs en 1857.
Madame Bovary est donc un roman réaliste dans le sens où la vie est représentée dans ses aspects les triviaux, y compris dans sa cruelle réalité.