C'est en 508 av. J. -C. que Clisthène met en place ses réformes dont le principe structurant fut d'instaurer une plus grande isonomie entre les citoyens c'est-à-dire de créer un régime plus égalitaire.
En 508-507, les réformes de Clisthène mettent en place les cadres de la démocratie grâce à la création d'un espace civique égalitaire. L'Attique est réorganisée en trois régions : la ville, la côte et l'intérieur. Ces trois régions sont à leur tour divisées en dix secteurs appelés trittyes.
Considéré comme le père de la démocratie, Périclès ouvre la vie politique à tous les citoyens athéniens.
Solon fit une autre réforme d'importance : il étendit le droit de défense et d'accusation à n'importe quel citoyen. Solon a aussi écrit un nouveau code de lois, qui concernent ce que les catégories modernes nomment droit privé, droit criminel et procédure légale.
Solon et Clisthène, pères de la démocratie à Athènes
et engage des réformes fondamentales. Il supprime l'esclavage pour dettes et revoit le système des classes. Désormais, le sang seul ne compte plus et le système est basé sur les richesses de chacun. Il met également en place un tribunal populaire ouvert à tous.
Les lois introduites par Dracon sont abolies et remplacées par un code de conduite plus humain qui s'applique aux questions de nature civile, criminelle et religieuse. Ces réformes seront la pierre angulaire du système juridique athénien pendant au moins trois siècles.
Le grec Solon (640 à 558 av. J. -C.) serait à considérer comme le « père de la démocratie » : c'est au cours de son voyage en Égypte qu'il a connu pour la première fois cette notion d'égalité entre les êtres humains.
En 451, sur proposition de Périclès, l'Assemblée adopte un décret qui durcit les conditions d'accès à la citoyenneté par la naissance. Avant cette loi, il suffisait d'avoir un père athénien pour être citoyen de plein droit.
les pentacosiomédimnes : plus de 500 mesures. les possesseurs de chevaux : plus de 300 mesures. les possesseurs de boeufs : plus de 200 mesures. les thètes : moins de 200 mesures.
que Clisthène met en place ses réformes dont le principe structurant fut d'instaurer une plus grande isonomie entre les citoyens c'est-à-dire de créer un régime plus égalitaire. Pour y parvenir il s'attaqua à deux anciennes institutions. Il dut ainsi restreindre le pouvoir des aristocrates, notamment à l'Aréopage.
En 1576, Jean Bodin la définit dans Les six livres de la République comme le « droit gouvernement de plusieurs ménages et de ce qui leur est commun, avec puissance souveraine ».
Dans la dernière de ces dix phrases, Lincoln énonce le principe du « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » repris entre autres en 1946, à l'ordre des prépositions près, à l'article 2 de la Constitution de la Quatrième République française puis, mot à mot, dans le discours prononcé par Winston ...
Les premières expériences d'un régime politique démocratique ont lieu pendant l'Antiquité, dans la cité grecque d'Athènes. Le terme « démocratie » vient d'ailleurs du grec ancien « dêmos », qui signifie « peuple », et « kratos », qui réfère au pouvoir : la démocratie est donc, littéralement, le « pouvoir du peuple ».
En 594 avant J. -C., Solon est nommé archonte (haut dirigeant politique) et initie des réformes importantes qui constituent les premières étapes vers la démocratie.
La crise sociale aiguë que provoque à Athènes, à la fin du vii e siècle, la saisie des terres pour dettes et l'apparition d'une classe d'artisans dépourvus de droits politiques provoqua la désignation de Solon comme médiateur doté des pleins pouvoirs.
Les non-citoyens. Les autres habitants, soit la majorité de la cité, ne bénéficient pas du statut de citoyen, même quand il s'agit des femmes et enfants de citoyens. Leur nombre dépasse probablement 100 000 mais leur âge et/ou leur sexe les prive de la citoyenneté. Seules les femmes participent aux fêtes religieuses.
Le partage de la citoyenneté
Pour les Athéniens, la démocratie ne se limite pas à l'élection de représentants mais implique un exercice effectif du pouvoir par tous les citoyens. C'est ce "partage" à parts égales du pouvoir du demos que garantit le principe d'isonomie.
On considère que c'est à Athènes au Ve siècle avant notre ère que s'épanouit la démocratie. Ce terme est formé sur deux mots grecs : "Kratos" (souveraineté) et "Demos" (le peuple). La démocratie est donc le gouvernement du peuple par le peuple. Dans le monde grec, on appelle cité une ville et la campagne qui l'entoure.
La situation ne l'empêche pas d'entreprendre de grands travaux avec l'aide de Phidias, vers -450. Ainsi, Périclès achève les "Longs Murs" qui relient Athènes au Pirée, et reconstruit l'Acropole où il fait édifier le Parthénon et les Propylées entre 438 et 432.
Solon est souvent considéré comme le père de la démocratie athénienne. Après avoir interdit l'esclavage pour dettes, il effectue de profondes réformes dans le fonctionnement du système politique de la cité d'Athènes. Il décide que l'ecclésia, l'assemblée des citoyens, se réunira au moins quatre fois par mois.
Il fut pratiqué en France entre 1792 et 1795, lorsque la Convention fut chargée d'établir une constitution. Ce régime témoigne que le régime représentatif n'est pas nécessairement associé à une séparation des pouvoirs.
La Première République française où le pouvoir politique est entre les mains des seuls censitaires en est un autre. Les vieilles république de Venise ou république des Provinces-Unies étaient tout autant et d'une façon encore plus exclusive dirigées selon des constitutions que nous nommerions oligarchiques.
Evénement fondateur de la démocratie française, le Serment du Jeu de paume est à l'origine de la séparation des pouvoirs et de la souveraineté nationale.