Ce médicament est un corticoïde. Il est indiqué en cas de rhinite allergique. Il peut être utilisé en injection locale en dermatologie, en rhumatologie et en ORL.
L'infiltration de corticoïdes se fait au cabinet médical. Elle consiste à injecter un produit anti-inflammatoire à base de cortisone dans l'articulation.
Posologie et mode d'administration
1 injection de 1 mL pendant la période allergique. A renouveler 1 fois. La posologie habituelle est de 1/4 à 2 mL selon la taille et le siège de l'injection. Il faut éviter que l'injection ne soit trop superficielle en raison du risque d'atrophie sous-cutanée.
Le seul risque potentiellement grave est celui d'infection, s'il s'agit de cortisone. Il est chiffré à environ un cas sur 50000.
C'est un anti-inflammatoire stéroïdien qui appartient à la famille des corticoïdes de synthèse (dérivés chimiques de la cortisone naturelle). Les propriétés de la cortisone sont nombreuses, mais ce produit est surtout utilisé pour son effet anti-inflammatoire puissant et prolongé.
injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée. injections péri-articulaires : tendinites, bursites. injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren.
Une infiltration, après un repos de 24-48 h, permet une amélioration des symptômes rapide. Celle-ci survient entre 24-48h et une semaine après l'infiltration. Le résultat n'est cependant pas constant et il est parfois nécessaire de réaliser à nouveau le geste pour obtenir un résultat complet.
Les infiltrations sont très souvent utilisées par le rhumatologue.
· Risques locaux : infection, lésion, inflammation et calcifications de l'articulation, · Les injections répétées risquent d'entraîner des symptômes d'hypercorticisme (prise de poids, gonflement) et de déséquilibrer un diabète, une hypertension artérielle, · Maux de tête et bouffées de chaleur peuvent survenir.
Une infiltration est prescrite, lorsque les traitements anti-inflammatoires et antalgiques ne sont plus suffisamment efficaces pour soulager une crise douloureuse.
L'infiltration médicamenteuse
Le prix est, en moyenne, de 160 € : 100 € pour l'infiltration et 60 € de frais médicaux.
Douleur locale augmentée suite à l'infiltration : Il est possible que la douleur soit augmentée dans les heures qui suivent une infiltration et parfois jusqu'à 48 heures. Vous pouvez utiliser des analgésiques tels que Tylenol et/ou Ibuprofène ou un médicament precrit par le médecin pour soulager la douleur.
Dans certains cas précis, votre médecin peut vous prescrire une infiltration de l'épaule guidée par l'imagerie afin de soigner votre douleur. Il peut préciser au radiologue un des trois sites possibles ou laisser au radiologue le choix du type d'infiltration.
L'infiltration lombaire est une technique d'injection d'un anti inflammatoire, un corticoïde, à proximité du canal lombaire et du nerf douloureux. Elle est souvent réalisée sous contrôle radio ou scanographique, par un radiologue.
Après l'infiltration, le patient peut parfois ressentir des effets secondaires (flush - c'est-à-dire des rougeurs au visage, sensation de chaleur, maux de tête, réaction allergique …) ou une aggravation des douleurs, de la fièvre… . Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à contacter son médecin.
Description : les corticoïdes induisent fréquemment une prise de poids lorsqu'ils sont pris durant plusieurs semaines ou mois. Cette prise de poids est habituellement modérée, de l'ordre de 1 à 2 kilos.
On utilise des corticoïdes de synthèse comme DIPROSTENE (R) qui possèdent d'excellentes propriétés anti-inflammatoires et un effet retard. L'infiltration consiste à injecter un produit anti-inflammatoire à base de corticoïdes directement dans l'articulation.
L'infiltration de cortisone est un traitement beaucoup plus efficace que les médecines douces ou les traitements naturels pour un canal carpien. Ce traitement médical peut être réalisé éventuellement de façon répétée en fonction du résultat obtenu.
Le médecin radiologue est responsable de la réalisation de l'infiltration, y compris de la validation de son indication.
Hyalgan : le remboursement des infiltrations.
Une réaction douloureuse dans les suites immédiates du geste est possible, mais rare. Elle est sans gravité. À l'inverse, si au bout de 48 heures la douleur devient plus importante et/ou si une fièvre apparaît, il faut consulter le médecin qui a fait l'infiltration, qui jugera si une consultation est nécessaire.
Il est recommandé de ne pas dépasser 3 infiltrations par localisation et par an. Il faut par ailleurs attendre 3 à 6 semaines entre chaque infiltration. Une infiltration peut être un échec mais si 2 infiltrations n'ont pas d'effet, il est indiqué de ne pas les renouveler.
La cortisone a déjà, à elle seule, de nombreux effets indésirables possibles. Ceux-ci sont augmentés par la consommation d'alcool pendant le traitement.
Si l'infiltration ne marche pas, on peut se donner 15 jours ou trois semaines de délai et refaire ensuite une deuxième infiltration. Et si la deuxième infiltration ne marche pas, il faut arrêter ce traitement car le patient n'est pas très réceptif aux infiltrations.