Toute personne souffrant d'une atteinte cérébrale, avec une certaine acquisition du langage, peut devenir aphasique (à ne pas confondre avec les troubles du développement du langage, appelés «dysphasies»).
La première cause de l'aphasie est l'AVC (accident vasculaire cérébral. Il peut s'agir sinon d'un traumatisme crânien, d'une tumeur, d'un anévrisme, d'une infection ou d'une maladie neurodégénérative de type Alzheimer. Les formes de l'aphasie varient en fonction de leur localisation dans le cerveau.
Laissez le temps à la personne aphasique de vous comprendre et de s'exprimer. Reformulez si nécessaire. La compréhension est facilitée lorsqu'on s'appuie sur la situation en cours ou sur des éléments qui illustrent la conversation (par exemple, des photos des personnes ou du lieu dont on parle).
On distingue deux types d'aphasies progressives : l'aphasie de type non fluent, et l'aphasie de type fluent. Chez la personne atteinte d'aphasie de type non fluent, le débit verbal est de plus en plus réduit, allant jusqu'au mutisme.
L'aphasie étant le résultat d'une lésion cérébrale suite à une anomalie de la circulation sanguine, aucun médicament ne permet de la prévenir : Même si certains médicaments régulent la circulation, ils ne peuvent pas guérir une personne aphasique. De même, aucun acte chirurgical ne peut y remédier.
Qu'est-ce que l'aphasie ? L'aphasie est la perte totale ou partielle du langage, consécutive à une lésion du cerveau. répercussions sur la vie quotidienne de la personne aphasique et de sa famille.
Les activités quotidiennes : toilette, prise du repas, les échanges informels, les séances de rééducation motrice sont autant d'occasions de stimuler le langage de la personne aphasique en complément de la rééducation orthophonique.
L'évolution, lentement progressive, mène à une intensification des troubles langagiers. En dehors du langage il n'y a pas d'autre handicap durant de longues années. Après des années d'évolution, on observe parfois des troubles plus diffus concernant par exemple la concentration, la mémoire ou encore le comportement.
En tant qu'adulte, il vous est certainement déjà arrivé, à un moment ou à un autre, de chercher vos mots. Lorsque cela se manifeste, on dit communément qu'on a «le mot sur le bout de la langue». Un trou de mémoire peut survenir n'importe quand, mais en particulier lorsque l'on est très fatigué.
une faiblesse d'un seul côté de votre corps. un engourdissement ou un fourmillement au niveau du visage dans les bras ou dans les jambes. une difficulté à parler ou à comprendre ce que disent les autres. des troubles de la vue, comme une vision double ou l'incapacité de voir, surtout d'un œil.
"Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l'âge au moment de l'AVC", indiquent les auteurs. "Dans le groupe d'âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l'AVC. Dans le groupe d'âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans".
Les conséquences de l'aphasie se manifestent généralement très rapidement. Celles-ci peuvent se faire ressentir au niveau de l'expression, de la compréhension, de la lecture et de l'écriture, donc toutes les capacités de communication peuvent être touchées.
"Il nous arrive à tous de ne pas terminer nos phrases. Il suffit de penser à autre chose, d'être fatigué… En revanche, chez les patients atteints d'aphasie, il y a des troubles comme des mots déformés, le manque de mots, des troubles de compréhension…et un trouble important qui est la maîtrise de la syntaxe.
La palilalie est un trouble de la parole où une ou plusieurs syllabes, mots ou courtes phrases sont répétés involontairement. On privilégie le terme paraphasie à palilalie lorsqu'il s'agit de groupe de mots ou de phrases.
Dans 25 à 30% des cas, la rééducation va leur permettre de récupérer un bon niveau de langage en 6 à 18 mois. Mais 20 à 25% des aphasiques décèdent et 50% conservent des troubles importants. C'est dans les six premiers mois que la récupération spontanée est la meilleure, après elle décroit.
L'aphasie regroupe les capacités de compréhension et de production du langage. Les personnes malades Alzheimer perdent le sens des mots et leurs phrases deviennent incohérentes. Cependant, une personne qui n'est plus capable de s'exprimer peut avoir gardé une compréhension du langage intacte.
L'aphasie est une affection neurologique se traduisant par une perturbation de l'expression orale ou de la compréhension du langage, écrit et/ou parlé. Elle intervient lorsque la zone du cerveau utile aux fonctions langagières est touchée.
Les causes de dysarthrie incluent les troubles du système nerveux tels que les accidents vasculaires cérébraux, les lésions cérébrales, les tumeurs cérébrales et les affections qui causent une paralysie faciale ou une faiblesse musculaire de la langue ou de la gorge.
Lorsqu'on souffre d'aphasie, il faut tout d'abord accepter le handicap de communication, et par conséquent s'ouvrir au maximum à son environnement. Il faut communiquer autant que possible avec sa famille, des aidants, des professionnels de santé, les associations d'aphasiques, c'est très important.
Types d'aphasie
Souvent, une alexie (perte de la capacité à lire les mots) est également présente. Aphasie expressive (motrice, non fluente ou de Broca): la capacité à produire les mots est altérée, mais la compréhension et la capacité à conceptualiser sont relativement préservées.
Confondre les mots
Lorsqu'une personne confond les mots, on parle d'aphasie. Il devient alors difficile de communiquer. Ce trouble survient le plus souvent après un Accident Vasculaire Cérébral, un traumatisme crânien, ou encore une tumeur au cerveau.
Les causes
La « difficulté à parler » peut avoir des origines diverses. Il peut s'agir de situations bénignes comme celle d'une personne qui a « perdu sa voix » dans le cadre d'une infection des voies respiratoires ou de situations graves comme celle d'une personne victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC).
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.