c'est le notaire qui sera en charge d'accomplir toutes les formalités administratives telles que l'enregistrement de la reconnaissance de dette auprès du service des impôts.
Inconvénient, la rédaction d'une reconnaissance de dette devant notaire est une démarche payante. Il faut compter 125 euros correspondant aux droits d'enregistrement (le notaire s'occupant de la déclaration du prêt à l'administration fiscale), auxquels il faut ajouter des frais de rédaction de l'acte notarié.
Vous devez rédiger une requête pour saisir le tribunal, accompagnée de pièces justificatives. Si la reconnaissance de dettes est validée par le juge, alors celui-ci délivrera une ordonnance en injonction de payer, qu'un huissier notifiera ensuite au débiteur.
La reconnaissance de dette doit : être écrite, datée et signée de la main du débiteur ; comporter l'identité du débiteur et du créancier : nom, prénom et date de naissance ; indiquer la somme en chiffres et en lettres (en cas de différence entre ces deux sommes, c'est le montant en lettres qui est retenu).
Il n'y a pas de montant de dette maximum à ne pas dépasser. le débiteur et le créancier doivent déclarer aux impôts cette somme, dans certains cas.
Si vous avez une reconnaissance de dette, vous avez 5 ans pour exiger son remboursement à compter du moment où vous avez eu connaissance du défaut de remboursement de votre dette.
Reconnaissance de dette : pourquoi la déclarer aux impôts ? La reconnaissance de dette est un document qui assoit le fait qu'une personne a prêté une certaine somme d'argent à une deuxième personne. C'est une procédure qui offre une garantie au cas où le débiteur ne rembourse pas cette somme comme il est prévu.
Pour pouvoir faire une demande d'injonction de payer, vous devez prouver que votre débiteur refuse de vous payer. Écrivez à votre débiteur et demandez-lui de vous payer ce qu'il vous doit dans un délai de 8 jours. Sans réponse de sa part dans ce délai, vous pourrez saisir le tribunal.
Le recouvrement peut se faire par le biais de relances téléphoniques, de visites à domicile, l'envoi d'un courrier simple, etc. Litige.fr permet tout d'abord d'adresser une Mise en cause au particulier emprunteur. La Mise en cause est une lettre de conciliation amiable avec l'adversaire.
La reconnaissance de dette doit être écrite, datée et signée par le débiteur. La reconnaissance de dette doit indiquer en toutes lettres et en chiffres la somme que le débiteur s'engage à rembourser. Les identités du créancier et du débiteur doivent être indiquées sur l'acte écrit.
Si vous ne payez toujours pas, votre ami peut introduire une procédure devant le juge, pour lui demander de vous condamner à payer. Il doit s'adresser : au juge de paix si le montant de la dette est égal ou inférieur à 5 000 EUR; au tribunal de première instance si le montant de la dette est supérieur à 5 000 EUR.
Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie. Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l'accueil du tribunal.
Lorsque le montant du prêt est inférieur à 800 €, une reconnaissance de dette écrite est recommandée mais n'est pas légalement nécessaire pour prouver qu'il s'agit d'un prêt et non d'un don. En revanche, lorsque la somme prêtée excède 800 €, la loi exige comme preuve un document écrit (art. 1341 du code civil).
Quel est le coût d'une injonction de payer ? Les frais de greffe s'élèvent à 35,21 euros lorsque la procédure est placée devant le président du tribunal de commerce. Ils doivent être payés dans les quinze jours suivant la présentation par le demandeur de la requête, sinon cette dernière deviendra caduque.
Vous risquez votre propre sécurité financière. Pendant la période de remboursement du prêt, vous pourriez avoir besoin de cet argent. Si un imprévu survient et que votre ami tarde à vous rembourser, vous pourriez être vous-même dans le pétrin. Ou devoir emprunter à votre tour et payer des intérêts sur cet emprunt.
Le coût du commandement de payer (coût de l'acte d'huissier de justice) est à la charge du locataire, car, dans le cadre de la clause résolutoire, il s'agit d'un acte de recouvrement exigé par la loi (article L. 111-8 du Code des procédures civiles d'exécution et article 24 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989).
La valeur juridique d'une reconnaissance de dette
La reconnaissance de dette est un acte sous seing privé ou un acte authentique devant notaire. La valeur juridique de ce document est forte : une reconnaissance est le seule document qui permet de prouver de manière certaine une dette entre particuliers.
Les prêts entre particuliers au-dessus d'un montant de 5 000 € sont soumis à déclaration. Vous devez déposer l'imprimé n° 2062 « Déclaration de contrat de prêt » auprès du service des impôts des particuliers en même temps que votre déclaration de revenus.
Depuis le 27 septembre 2020, si la somme d'argent empruntée ou prêtée est supérieure à 5 000 € alors le contrat de prêt, écrit ou verbal, doit être déclaré aux service des impôts, comme l'explique le portail Service Public.
Depuis 2020, le prêt doit obligatoirement être déclaré à l'administration fiscale si la somme prêtée est supérieure à 5 000 € (contre 760 € avant cette date). C'est en principe l'emprunteur qui doit adresser le formulaire de déclaration n° 2062 au centre des impôts, en même temps que sa déclaration de revenus.
La durée du délai de prescription
Les crédits immobiliers accordés aux consommateurs par des organismes de crédit sont soumis à un délai de prescription de 2 ans. Si le prêteur n'agit pas dans ce délai, le débiteur n'est plus obligé de rembourser sa dette par le simple écoulement du délai.
Une reconnaissance de dette est un acte écrit en vertu duquel le débiteur (l'emprunteur) s'engage à payer les sommes dues au créancier (le prêteur), il existe des reconnaissances de dettes sans date de remboursement et d'autres avec, comme dans le cas du contrat de prêt entre particuliers.
Le créancier doit fournir au commissaire de justice les informations suivantes : Identité du débiteur. Preuve de l'impayé (facture, accord de prêt, contrat de bail...) Marge de négociation qu'il laisse au commissaire de justice pour récupérer la dette auprès du débiteur.