Absence de testament : qui hérite d'une personne célibataire sans enfant ? Chaque parent reçoit un quart de la succession et la fratrie se partage la moitié restante. Le parent survivant reçoit un quart de la succession et le reste est partagé entre les frères et sœurs.
Si vous êtes marié, vos biens vont à vos ascendants : Personne dont on est issu : parent, grand-parent, arrière-grand-parent,... et à votre époux ou épouse. Si vous n'êtes pas marié, vos biens vont à vos ascendants, et à vos frères et sœurs.
Ce sont les parents du défunt (s'ils sont encore vivants) ainsi que ses éventuels frères et sœurs (germains, utérins ou consanguins) ou, si ces derniers sont décédés, leurs propres descendants qui occupent le premier rang de la succession. À ce titre, ils héritent donc en priorité.
La succession d'un célibataire
Quatre catégories existent : les héritiers de premier ordre, de second ordre, de troisième ordre et de quatrième ordre. Le second englobe les parents du défunt, les frères, les soeurs et leur descendance, c'est-à-dire les neveux et les nièces.
En l'absence de conjoint et d'enfant, l'ordre de succession légal qui vous concerne est le suivant : Vos père et mère ; vos frères et sœurs, vivants ou représentés par leurs descendants, vos neveux et nièces. Vos oncles et tantes, vivants ou représentés par leurs descendants, vos cousins.
Par exemple entre une tante et son neveu, la taxation est encore plus lourde puisque les droits de succession s'élèvent à 55 % sur la totalité du montant après abattement.
Les neveux et nièces peuvent-ils hériter ? Quelle que soit la situation familiale du défunt, un neveu ou une nièce n'est jamais héritier de son oncle ou de sa tante. Sauf naturellement si le défunt avait prévu un legs en sa faveur dans un testament. Cette règle de principe comporte toutefois une exception.
Plus le lien de parenté avec le défunt se distend, moins la fiscalité de la succession est favorable. Ainsi, un legs au bénéfice d'un cousin germain, donc au 4e degré, est taxé à 55 %. Au-delà du 4e degré, ou dans le cas d'un non-parent, les droits de mutation atteignent 60 %.
Fiscalement, la fratrie a le droit d'hériter sans être imposée jusqu'à un seuil de 15 932 €. L'abattement passe à 35 % pour un patrimoine compris entre 15 933 € et 24 430 €, puis à 45 % si la valeur des biens va au-delà de ce montant.
En principe, les transmissions entre frères et sœurs sont fortement taxées. Après un abattement de 15 932 euros, le tarif des droits de succession est de 35 % jusqu'à 24 430 euros et de 45 % au-delà. L'article 796-0 ter du Code général des impôts prévoit cependant un cas d'exonération totale.
En l'absence de disposition particulière, les neveux et nièces sont donc peu fréquemment héritiers légaux. Cependant, vous pouvez léguer une partie de vos biens à vos neveux et nièces par testament, dans le respect de la réserve héréditaire si vous avez des enfants ou un conjoint.
Vous souhaitez léguer votre patrimoine à un tiers avec qui vous n'avez aucun lien de parenté ? Sachez que la fiscalité peut s'avérer dissuasive. En effet, ce dernier devra s'acquitter de 60% de droits de succession sur la somme que vous lui laissez, après un abattement de 1 594 euros.
Si vous n'avez plus de famille proche, le notaire se chargera de rechercher vos héritiers parmi vos oncles, vos tantes et vos cousins, du côté maternel comme du côté paternel de votre famille. Chacune de ses branches aura droit à une moitié de votre succession, versée exclusivement au degré de parenté le plus proche.
Marié, pacsé ou célibataire, c'est la loi qui se chargera de répartir vos biens entre vos héritiers en l'absence de testament. Ces héritiers, ce sont d'abord vos enfants, y compris ceux d'une précédente union. Ils se partageront, à parts égales, l'essentiel de votre patrimoine.
Existence de l'héritier avant le décès du de cujus. L'article 725 du Code civil pose la nécessité de l'existence de l'héritier avant le décès du de cujus : « Pour succéder, il faut exister à l'instant de l'ouverture de la succession, ou ayant déjà été conçu, naître viable ».
La succession se partage à parts égales entre les frères et sœurs. La succession est partagée à parts égales entre les deux parents. La succession revient à ses oncles, tantes, cousins ou cousines selon le degré de parenté. La personne la plus proche en termes de parenté, hérite du défunt.
En principe, une personne décédée non mariée et sans enfants, n'a donc pas d'héritiers réservataires. En l'absence de parents, de frères et sœurs ou de neveux, les héritiers seront : ses oncles et tantes (ou leurs descendants) puis ses grands oncles et ses grands-tantes.
Les frères et sœurs se partagent la succession si les deux parents (père et mère) du défunt sont morts avant ledit défunt. Les frères et sœurs se partagent la moitié de la succession si les deux parents du défunt (père et mère) sont vivants. Les parents du défunt se partagent l'autre moitié.
Les cousins sont qualifiés de « germains » quand ils sont proches ; pour des cousinages plus lointains, on parle de « degré ». En français, les cousins issus de mêmes grands-parents sont qualifiés de « cousins germains », ou encore, « cousins au premier degré ».
Si les parents du défunt sont toujours en vie, ils héritent de la moitié du patrimoine : l'autre moitié revient aux frères et sœurs à parts égales. Si les parents du défunt sont décédés, ce sont les frères et sœurs qui héritent de la totalité du patrimoine.
Si le défunt n'a pas d'héritier direct, ce sont les membres collatéraux (oncles et tantes puis cousins, cousines) qui héritent du patrimoine. Le conjoint survivant hérite uniquement s'il était marié avec le défunt. Les partenaires de Pacs et les concubins ne sont pas considérés comme des héritiers mais comme des tiers.
Réponse expert : C'est une idée reçue ! Si vous résidez en France, vous ne pouvez pas déshériter vos enfants dans votre testament, c'est-à-dire les exclure de votre succession. Ce sont des héritiers réservataires. Cela signifie qu'ils reçoivent obligatoirement une part de votre héritage.
Vous pouvez donner jusqu'à 7 967 € à votre neveu ou nièce et la fiscalité sera ensuite de 55%. Pire, c'est une avance sur l'abattement qui est prise et ce dernier ne sera pas disponible à la succession. L'avantage fiscal est donc nul. En revanche, cet abattement se renouvellera au bout de 15 ans.
Les neveux et nièces. Ils font certes partie du deuxième ordre mais n'héritent de rien si leurs parents sont vivants. Ce n'est qu'en cas de décès de l'un d'eux, et par le principe de représentation, qu'ils peuvent se voir attribuer une partie de la succession.
Si votre tante n'a pas d'enfants, elle peut désigner par voie testamentaire l'héritier de son choix et notamment une nièce comme légataire universelle. Cela lui permettra de recevoir l'intégralité de la succession en excluant les autres héritiers légaux.