Lhyfe. Créée en 2017 par Matthieu Guesné, la société nantaise produit de l'hydrogène vert à partir d'électricité renouvelable.
Le groupe de gaz industriel français Air liquide fait de l'hydrogène son prochain cœur de métier.
Hynamics est le producteur d'hydrogène du groupe EDF. Hynamics produit ainsi de l'hydrogène « vert » obtenu par électrolyse de l'eau, une technique qui n'utilise pas d'énergies fossiles.
HyGREEN Provence produit, stocke et distribue de l'hydrogène renouvelable en cavité saline à l'échelle industrielle via une production locale d'électricité renouvelable. Le but est d'alimenter à terme des stations de mobilité verte.
Les grands constructeurs qui figurent parmi les 13 groupes impliqués (Honda, BMW Group, Daimler, Toyota, Hyundai) espèrent rapidement renverser la tendance. L'hydrogène offre également de grandes perspectives en tant qu'énergie de stockage, pour pallier l'intermittence des énergies renouvelables.
En France, la production d'hydrogène industriel représente plus de 900 000 tonnes par an. Les trois marchés les plus importants sont la désulfurisation de carburants pétroliers (60%), la synthèse d'ammoniac principalement pour les engrais (25%) et la chimie (10%).
La raison pour laquelle l'hydrogène est inefficace est due au processus de transfert d'énergie nécessaire pour alimenter une voiture. C'est ce qu'on appelle parfois la transition du vecteur énergétique.
Mais l'hydrogène n'est pas une solution miracle du point de vue écologique. Il génère des pollutions, et son faible rendement le rend peu avantageux pour les usages où l'électricité peut déjà remplacer les énergies fossiles.
HDF Energy est un pionnier mondial de l'hydrogène-électricité. Cette entreprise française développe des centrales de production d'hydrogène vert à haute capacité et participe à leur exploitation.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a assuré dans un rapport qui date déjà de 2019 que l'hydrogène est une énergie d'avenir. En effet, grâce à son faible rejet de CO2 cette énergie paraît être une alternative crédible. Effectivement associée à une pile à combustible, cette énergie ne rejette pas de CO2.
La filière de l'hydrogène devrait créer plus de 100 000 emplois d'ici à 2030. Les profils d'ingénieurs sont actuellement les plus recherchés, mais des recrutements de techniciens et d'opérateurs seront rapidement nécessaires pour assurer l'exploitation et la maintenance des installations.
L'hydrogène est qualifié de « vert » si l'électricité utilisée pour cette opération est d'origine renouvelable, par exemple l'éolien ou le solaire. Il se distingue de l'« hydrogène gris », obtenu à partir de sources fossiles, comme le gaz naturel ou le charbon.
Le GPL, ou Gaz de Pétrole Liquéfié, est apparu comme le carburant du futur : moins polluant que l'essence et le diesel, bénéficiant d'avantages fiscaux le rendant moins coûteux à la pompe, et enfin préservant mieux l'usure des moteurs.
L'hydrogène est inodore, incolore et insipide, de sorte que les fuites sont difficiles à détecter par les seuls sens humains. L'hydrogène n'est pas toxique, mais dans les environnements intérieurs comme les salles de stockage des batteries, l'hydrogène peut s'accumuler et provoquer une asphyxie en remplaçant l'oxygène.
Enfin, l'hydrogène aboutit aussi à la formation d'ozone troposphérique, un autre gaz à effet de serre très puissant. « Aujourd'hui, on avance que le passage à l'hydrogène éliminerait l'impact climatique des énergies fossiles, mais quand on prend en compte ces fuites potentielles, ce n'est pas le cas », met-il en garde.
Sur une voiture à hydrogène, l'autonomie n'est pas un réel problème. Si l'offre reste encore limitée, les modèles aujourd'hui commercialisés peuvent parcourir plus de 500 à 600 km avec un plein.
Le prix de l'hydrogène étant de 12€ à 15€ le kilo. On estime qu'un plein d'hydrogène revient donc à peu de chose près au même tarif qu'un plein de Gazole a kilométrage équivalent.
L'hydrogène permet de n'émettre aucune pollution au moment de son utilisation dans les voitures ou les trains. Il rejette, pour seul déchet, de l'eau. En revanche, ce type d'énergie est moins vertueux quand il s'agit d'en produire.
Première voiture à hydrogène de grande série dans le monde, la Toyota Mirai a débuté sa carrière dans de rares pays dont la France en 2018 et se renouvelle en 2021 dans une seconde génération complètement repensée et augmentant son autonomie à 650 kilomètres.
Des ventes confidentielles, Hyundai et Toyota en pionniers
Et si la Corée du Sud absorbe plus d'une vente sur deux, c'est que parmi les pionniers de l'hydrogène se trouve la marque nationale, Hyundai.
Ça c'est en sortie d'unité de production. Donc avec le coût d'exploitation de la station qui s'y ajoute, l'hydrogène est vendu généralement entre 10 et 15 € / kilo. On aime bien 10 €/ kilo parce que ça fait quasiment la parité avec le diesel.
Le plein d'hydrogène se fait de manière tout à fait classique : il suffit de se rendre à une station, choisir la quantité d'hydrogène dont on a besoin ainsi que la pression (dans la plupart des voitures, on peut mettre 5 kilos d'hydrogène à 700 bars), puis insérer la pompe sur l'embout de la voiture.
Les stations d'hydrogène utilisent de l'hydrogène traité. Elles le compriment puis le refroidissent ensuite, avant de l'utiliser pour recharger les véhicules. L'équipement étant construit au-dessus du niveau du sol, il est simple à installer, réparer et faire évoluer.