En 2021, 60 % de l'extraction se fait en Chine et 16 % aux États-Unis, mais la Chine purifie encore près de 90 % des terres rares.
La Chine est le premier producteur mondial d'ETR, représentant près de 60 % de la production mondiale annuelle, estimée à 140 000 tonnes en 2020. Quatre autres pays se partagent la presque totalité des 40 % restants : les États-Unis, la Birmanie (Myanmar), l'Australie et le Madagascar.
Ces métaux sont devenus indispensables car ils sont utilisés dans des fabrications de haute technologie. On retrouve ainsi des terres rares dans les batteries de voitures électriques et hybrides, dans les LED, les puces de smartphone, les écrans d'ordinateurs portables, les panneaux photovoltaïques, les éoliennes...
L'extraction des terres rares se fait dans les mines à ciel ouvert et sont polluantes. Elles se trouvent dans les objets de notre quotidien mais aussi dans les technologies vertes. La Chine produit 85% de ces ressources.
Les terres rares : une industrie particulièrement polluante
Mais ce sont surtout leurs propriétés chimiques qui rendent l'exploitation des terres rares polluante. En effet, ces métaux ont la particularité d'être présents ensemble dans les gisements.
Les effets sur la santé
Comme nous l'avons vu plus haut, l'utilisation d'eau contaminée par l'activité minière d'extraction ou de séparation des terres rares peut également avoir de graves conséquences pour la santé (leucémie, malformations).
Le prix du Tb, la plus chère des terres rares, s'est établi à 1 709,5 US$/kg contre 660,8 US$/kg en 2020, soit une hausse de 158 %, tout comme le Dy (+ 55,7 %) à 527,1 US$/kg, tandis que le Pr et le Nd sont passés respectivement de 93,6 US$/kg à 122,9 US$/kg (+ 31,3 %) et de 61,3 US$/kg en 2020 à 120,9 US$/kg en 2021 ...
La domination chinoise sur la production des métaux rares s'opère bien tant sur son territoire qu'à l'extérieur de ses frontières, confortant l'ambition qu'a Pékin d'occuper un rôle de premier plan dans la transition énergétique et numérique.
En France, les principaux sites géologiques contenant des terres rares sont situés en Bretagne, en Guyane et en Polynésie. Ils sont recensés dans le dernier rapport du Bureau de recherches géologiques et minières consacré à ces ressources stratégiques(1).
Le scandium est un métal très particulier. Classé comme "terre rare", à l'instar de l'yttrium ou du lutécium, c'est un métal gris-blanc, mou et très léger. Le scandium est relativement répandu dans différents minerais mais en quantités infimes.
Malgré leur nom, les éléments constituant les terres rares ne sont pas rares. Le plus abondant, le cérium, est plus répandu dans l'écorce terrestre que le cuivre, le plus rare, le thulium, est 4 fois plus abondant que l'argent (voir le tableau ci-dessous).
( XIX e siècle) De terre dans le sens « minerai », et rare parce que lors de leur découverte la séparation des terres rares des minerais était difficile (ces éléments ne sont en fait pas tous rares sur Terre).
Aujourd'hui, nous ne recyclons que 1 % des terres rares, mais c'est bien 100 % de tous les métaux rares qu'il faut recycler.
TERRES RARES ET VÉHICULES ÉLECTRIQUES
Lorsqu'on regarde de plus près : dans la plupart des moteurs de voitures électriques on retrouve le néodyme qui est effectivement une terre rare, mais ce n'est pas le cas du lithium, ni du cobalt qui composent les batteries.
En outre, du fait que l'extraction de ces ressources impacte fortement l'environnement (cours d'eau, nappes phréatiques, sols, etc.), les populations locales sont surexposées à des risques sanitaires et des problèmes de santé tels qu'une augmentation du nombre de cancers.
Le recyclage des «terres rares» est en progrès. Du fait de leurs propriétés chimiques ou physiques, ces métaux sont nécessaires pour de nombreuses industries. Ils jouent un rôle essentiel pour des produits électroniques et des équipements verts.
Sur le plan physico-chimique, il s'agit de 17 éléments dont 15 appartiennent à la famille des lanthanides (lanthane, cérium, praséodyme, néodyme, prométhium, samarium, europium, gadolinium, terbium, dysprosium, holmium, erbium, thulium, ytterbium, et lutécium), auxquels il faut ajouter l'yttrium et le scandium.
Les terres rares, sont l'objet de convoitises dans le monde, car elles sont nécessaires et indispensables à plusieurs industries de pointe. L'Algérie, particulièrement son Sud (Sahara), abriterait 20% des terres rares de la planète. C'est ce qu'a rapporté le journal français l'Opinion, citant des chercheurs.
Occasion unique d'investir
Il n'est pas possible de négocier les terres rares comme des marchandises. La possibilité d'investissement réside donc dans les entreprises qui extraient et raffinent les matériaux. Les ETF Terres rares offrent une occasion unique d'accéder à ces sociétés à travers le monde.
Ils sont non périssables, se stockent facilement, et ont une valeur réelle qui repose sur leur coût de production et sur leur utilité. De plus, ces métaux, ayant des usages économiques véritables et spécifiques, ont des prix déterminés par des cas particuliers d'offre et de demande qui leur sont propres.
Voilà comment cela fonctionne:
Envoyez-nous un e-mail à [email protected] avec une description de ce que vous souhaitez vendre ou acheter et vos coordonnées. Après vérification, vous recevrez un code d'accès pour le groupe fermé d'utilisateurs des vendeurs et vendeurs de terres rares et de métaux.
Contrairement à leur nom, les métaux rares ne sont pas si rares : certaines, comme le cérium, sont aussi répandus dans l'écorce terrestre que d'autres métaux plus usuels comme le cuivre. On dit rares parce qu'ils sont difficiles à détecter, à exploiter et à isoler chimiquement.
On y inclut par exemple le cobalt, le tungstène, le lithium, le mercure, le tantale, le niobium. Cette catégorie comprend une famille spécifique appelée « terres rares ». Ce sont les lanthanides du tableau périodique des éléments2, auxquels on ajoute l'yttrium et le scandium.
Ses effets négatifs sont graves et se incluent notamment la pollution et la dégradation des sols, de l'eau et de l'air, mais elle a aussi des effets positifs : les cultures et les sols absorbent les gaz à effet de serre, par exemple, et certaines pratiques agricoles atténuent les risques d'inondation.