Harpagon, son personnage central, est comme le titre l'indique, un avare invétéré prêt à tout pour protéger sa cassette renfermant dix mille écus d'or, enterrée dans son jardin. Il désire également marier de force ses enfants Élise et Cléante, alors que leur cœur est déjà pris.
Il peut aussi s'agir d'une simulation d'arrestation et d'un dédoublement de personnalité. « Il crie au voleur dès le jardin » : les déplacements sur la scène sont expliqués, Harpagon souhaite que tout le monde entende sa plainte.
L'intrigue
L'Avare raconte l'histoire d'Harpagon, un vieux pingre un peu paranoïaque sur les bords qui pense que tout le monde en veut à son argent.
Les enfants d'Harpagon tentent pendant toute la pièce de trouver des solutions pour épouser les personnes qu'ils aiment. Ainsi, Cléante emprunte une grosse somme d'argent par l'intermédiaire de son valet La Flèche. Il a en fait emprunté à son propre père. Les deux hommes se disputent violemment.
Pas avare de talent
Sa raison de vivre est son or, à tel point que quand il le perd, il en vient à se soupçonner lui-même. Cette pièce est une bonne illustration philosophique de la fin et du moyen. Est ce que l'argent est une fin ou un moyen? Pour arriver à la fin bonheur, il faut le moyen bonheur.
harpagon n.m. Homme d'une grande avarice.
Colérique, violent, obstiné, Harpagon est, au dire de son valet, « de tous les humains l'humain le moins humain, le mortel de tous les mortels le plus dur et le plus serré ». Il ne trahit jamais ce jugement dans ses attitudes, que ce soit avec ses enfants ou avec sa jeune maîtresse.
ELISE, fille d'Harpagon, amante de Valère.
Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin, une cassette qui renferme dix mille écus d'or, il a peur qu'on la découvre et qu'on la lui vole.
La pièce s'achève sur une danse de l'Avare comblé par sa cassette retrouvée, virevoltant sous une pluie d'or, et rejoint par l'ensemble des comédiens rythmant leurs pas à coups de brigadiers.
Harpagon ne pense qu'à protéger sa cassette, sans songer qu'à travers les deux mariages qu'il souhaite arranger pour ses enfants, il cause leur malheur. Égoïste, colérique, violent (il ne lésine jamais sur les coups de bâton), bourru et borné, il est également naïf, dès qu'il est question d'argent.
Il aime Mariane, qui est promise à son père. Celui-ci veut l'obliger à épouser une veuve riche qui a une grosse dot. Valère aime Élise et se fait passer pour un serviteur d'Harpagon, pour gagner sa confiance et lui demander la main de sa fille. Mariane aime Cléante, mais doit se marier avec le père de ce dernier.
Le personnage a donné lieu à l'antonomase harpagon pour désigner une personne avare.
Résumé : Harpagon, riche vieillard, fait subir à toute sa maisonnée sa passion aveugle et tyrannique pour l'argent. Son avarice fait obstacle aux projets amoureux de ses enfants, le pousse à soupçonner ses proches et donne envie à ses serviteurs de le tromper.
L'Avare s'achève d'une façon spectaculaire et invraisemblable : une histoire de naufrage, de changement de nom, convention théâtrale dont Molière tire le meilleur parti, pour donner une fin heureuse à sa comédie : Élise retrouve son amoureux, Valère est devenu le fils du Seigneur Anselme, Marianne cesse d'être la jeune ...
Molière ridiculise un vice humain sur la scène. Argument second : l'auteur de théâtre combat le vice en le mettant en scène : l'avarice, la pingrerie, l'amour de l'argent, qui aliène le personnage.
L'Avare, ou l'école du mensonge de Molière est un fleuron du Théâtre Français écrit en 1668. C'est un mélange unique de comique et de tragique qui créa le genre nouveau de la grande comédie dramatique.
La critique de la société d'ordres
À l'époque de Molière, la société est divisée en classes sociales. Si Jourdain fait rire, Molière dénonce tout de même le système de classes qui existe à la cour de France. Il insiste sur l'injustice que cela crée.
Le quiproquo tient au fait qu'Harpagon ignore que Valère est l'amant de sa fille et que Valère ignore le vol de la cassette.
Harpagon ne pense qu'à protéger sa cassette, sans songer qu'à travers les deux mariages qu'il souhaite arranger pour ses enfants, il cause leur malheur. Égoïste, colérique, violent (il ne lésine jamais sur les coups de bâton), bourru et borné, il est également naïf, dès qu'il est question d'argent.
préface) Cléante est l'homme de bien que Molière a voulu opposer à Tartuffe, mais il est vrai aussi que dans la pièce, il est le raisonneur, qui veut raisonner Orgon aussi bien que Tartuffe.
Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin, une cassette qui renferme dix mille écus d'or, il a peur qu'on la découvre et qu'on la lui vole.
L'intrigue se passe à Paris. Le riche et avare Harpagon a deux enfants : Élise, amoureuse de Valère, un gentilhomme napolitain au service de son père en qualité d'intendant, et Cléante, qui souhaite épouser Mariane, une jeune orpheline sans fortune.
La pièce s'achève sur une danse de l'Avare comblé par sa cassette retrouvée, virevoltant sous une pluie d'or, et rejoint par l'ensemble des comédiens rythmant leurs pas à coups de brigadiers.