Deux thèses s'affrontent : celle de Gorgias, sophiste qui enseigne la rhétorique et considère que « l'art de bien parler » est le meilleur de tous les arts exercés par l'homme, contre celle de Socrate, qui dénonce la sophistique comme un art du mensonge.
Il sera en effet facile à Socrate de démontrer que la rhétorique ne repose pas sur une véritable connaissance de son objet (objet = non le discours, mais le contenu du discours), qu'elle n'est donc ni une connaissance rationnelle (logos), ni une connaissance empirique telle que la médecine (techné), mais un simple ...
La morale : Pour Aristote, la rhétorique doit être morale, et servir la morale : « Si, maintenant, on objecte que l'homme pourrait faire beaucoup de mal en recourant injustement à la puissance de la parole, on peut en dire autant de tout ce qui est bon, la vertu exceptée, et principalement de tout ce qui est utile ; ...
Les sophistes sont considérés comme les ennemis de Socrate puis de Platon, qui leur reprochent de ne pas chercher la vérité, le bien ou la justice, mais seulement leur propre gloire en défendant avec des arguments fallacieux n'importe quelle opinion (doxa en grec, qui signifie aussi : gloire).
Dans la mesure où la rhétorique s'adresse à l'âme, Platon choisit d'expliquer ses effets en comparant les effets que d'autres arts engendrent sur le corps et non sur l'âme. C'est en effet ainsi que commence le texte, qui nous parle de la cuisine. Cet art culinaire consiste à flatter le goût, c'est-à-dire à plaire.
Sophiste est le nom que se sont donné un certain nombre de penseurs grecs du ve siècle av. J. -C. Longtemps, les sophistes furent considérés comme les parias de la pensée antique.
Quant à Calliclès, il soutient qu'il n'est pas plus beau de subir l'injustice que la commettre bien que ce soit plus désagréable et moins profitable. Il expose alors sa thèse, selon laquelle, la force est la loi suprême.
Pour Platon, les sophistes ne sont pas un simple repoussoir, mais des adversaires sérieux dont les doctrines méritent d'être combattues. Socrate attaque les sophistes qui, par leur relativisme et leur nominalisme, sont les ennemis de l'idéalisme platonicien.
Pour Aristophane, Socrate est lui-même un sophiste de premier ordre, c'est-à-dire (suivant l'usage linguistique de son temps) un intellectuel, qui recherche la sagesse de façon active par l'exercice de la parole et de la pensée, et à ce titre il ne peut pas être distingué des autres sophistes, parmi lesquels on compte ...
Socrate condamne l'intérêt économique du sophiste.
Ils dénoncent les tarifs exorbitants des leçons qui permettent à certains, comme Protagoras, de s'enrichir à des niveaux scandaleux. Le philosophe authentique recherche la vérité avec patience, quand le sophiste parle aussi longtemps qu'on le rémunère.
Elle a pour fonction de communiquer les idées, en dépit des différences de langage des disciplines. Aristote fonde ainsi la rhétorique comme science oratoire autonome de la philosophie. Par ailleurs, Aristote va développer le système rhétorique, rassemblant l'ensemble des techniques oratoires.
Les trois genres rhétoriques. La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif.
Ce conflit s'est révélé pleinement dans la discussion qui oppose Platon aux Sophistes. La rhétorique est l'art de bien parler et de manière convaincante, art qui donne à l'homme un très grand pouvoir. La philosophie est la recherche d'une vérité assurée. Elle veut briser les rapports des pouvoirs de fait.
est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
Cette thèse pose les termes du débat contradictoire qui suit (472d-474c). Pour Polos, l'injuste est heureux pourvu qu'il ne soit pas puni ; pour Socrate, l'injuste est malheureux et le plus malheureux est celui qui n'est pas puni de son injustice.
Les sophistes, qui sont à l'origine du mot sophisme, étaient des penseurs de la Grèce antique qui développèrent la rhétorique dont le but était principalement de persuader un auditoire, bien souvent au mépris de la vérité elle-même.
Quoi faire face à ce sophisme ? Soulignez que les allégations ne portent nullement atteinte à l'argumentation comme telle, mais bien à la personne. Exigez de l'interlocuteur qu'il montre en quoi le fait que le comportement soit incompatible avec la position défendue permet vraiment de discréditer la position.
sophistique
1. Selon Aristote, sagesse apparente mais sans réalité, qui propose comme règle de vie l'obtention du succès oratoire et du gain pécuniaire. 2. Mouvement d'idées constitué par les sophistes.
Dans ce cas-ci, on considère qu'une argumentation est un sophisme lorsqu'elle attaque la personne plutôt que son argumentation et qu'ensuite on considère avoir discrédité l'argumentation de cet individu. sait déjà ce qu'ils vont dire. ne peut donc pas être objective.
Comme l'attestent tous les témoignages de l'Antiquité, la pensée sophistique fut matérialiste, athée et immoraliste (immoraliste, non pour contester les mœurs, mais pour en affirmer le caractère conventionnel, lequel ne discrédite d'ailleurs en rien, à ses yeux, l'édifice institutionnel).
La distinction entre sophistes et philosophes se ramènerait finalement à une différence entre Paroles qui dépassent les individus de part et d'autre et qui s'imposent à eux. Les sophistes, en réalité, ne feraient que justifier la doxa, la vision commune, alors même qu'ils croient pouvoir la manipuler.
Gorgias rencontre les plus grandes difficultés à lui répondre. Il affirme que la rhétorique est l'art des discours. Socrate demande sur quoi portent ces discours. Gorgias répond que les discours de l'orateur apportent une conviction sur ce qui est juste ou injuste, en politique par exemple.
Socrate. — Un orateur qui sache donc convaincre son public quel que soit le sujet dont il parle, sans lui donner la moindre connaissance de ce sujet, mais par persuasion. Gorgias.
« La rhétorique est l'art qui a pour objet les discours prononcés de vive voix, et spécialement les discours politiques. En effet la rhétorique est un art qui donne le pouvoir de persuader les foules, de convaincre les publics, ce qui est très utile en politique ».