Le burnout touche les personnes qui ont de fortes attentes envers leur travail : ce qui est déterminant pour elles, c'est le métier et le sens donné au travail. L'épuisement propre au burnout ne permet pas à la personne de mobiliser les ressources nécessaires à une forte implication dans le travail (« workaholisme »).
«Le burn-out touche souvent les individus très engagés, qui ont tendance à se surpasser et à toujours privilégier la performance au détriment de leurs besoins, confirme la Dre Barlet-Ghaleb. Ce syndrome affecte également souvent les personnes perfectionnistes ou celles qui ont un besoin prononcé de contrôle.»
Le burn-out touche davantage les femmes que les hommes.
Les moins de 35 ans sont les plus en proie à l'anxiété, aux pensées suicidaires et à la dépression que le reste de la population française, d'après la dernière enquête CoviPrev, de Santé publique France, publiée en juin 2021.
La dépression est une pathologie répondant à des critères de diagnostic bien précis parmi lesquels : fatigue, troubles de l'humeur, perte d'intérêt, troubles du sommeil... Le burn-out, quant à lui, est le stade final d'une exposition à des situations de stress professionnels chroniques ou récurrents.
Comme pour le burn-out, sa durée est variable selon sa gravité. Néanmoins, la durée d'un arrêt maladie est de 3 ans maximum.
Quels sont les signes d'un burn out ? Le burn out se traduit d'abord par des signes physiques : fatigue permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections fréquentes, etc.
Sur la partie physique, le burn-out peut laisser des séquelles au niveau du système cardiovasculaire, des muscles et du squelette. Sur les séquelles cognitives du burn-out, celui-ci peut affecter la mémoire, la logique et la concentration, au travail mais aussi dans la vie quotidienne.
La reconnaissance doit être sollicitée auprès de la CPAM par l'envoi d'une déclaration sur formulaire « Déclaration de maladie professionnelle ou demande motivée de reconnaissance de maladie professionnelle », de certificats médicaux et du formulaire de demande de reconnaissance de maladie professionnelle.
Selon une enquête de CareerCast, ce sont entre autres les pompiers qui ont le métier le plus stressant. Voici un aperçu des principaux facteurs de stress et des fonctions apparentées.
Le bore out est l'exact inverse du burn out. Le bore out est un état d'ennui total dû à une sous-charge de travail. Cette absence d'occupation produit des effets comparables à l'épuisement professionnel : stress, troubles psychologiques, etc.
Les conséquences du burnout peuvent être psychologiques comme physiques. Perte de motivation, sentiment d'échec, difficulté à se concentrer, une fatigue persistante, des douleurs, des troubles du comportement alimentaire, un sommeil perturbé, des troubles anxieux et dépressifs.
Selon la spécialiste, il faut garder en tête que l'épuisement professionnel n'est pas seulement lié à des prédispositions individuelles, mais aussi à des « dysfonctionnements au sein de l'environnement de travail et à des facteurs environnementaux qui peuvent précipiter l'apparition de burn-out ».
L'abandon de poste est une solution extrême pour ne plus retourner au travail. Le principe consiste à ne plus vous rendre sur votre lieu de travail et à ne plus rien faire pour votre employeur. Un salarié en abandon de poste a pour objectif d'obtenir un licenciement pour faute grave.
Au niveau des structures cérébrales, le Burn out crée des lésions dans les 3 secteurs impliqués dans la gestion de l'humeur, des émotions et des fonctions exécutives : amygdale, hippocampe et cortex préfrontal. Cela explique que les signes cliniques du Burn out diffèrent selon la structure altérée.
S'il n'est pas diagnostiqué et pris en charge à temps, ce syndrome peut avoir de graves conséquences sur la santé physique et mentale de l'individu touché, ainsi que sur sa vie professionnelle, sociale et familiale. Le burn-out n'est pas reconnu comme une pathologie dans les classifications médicales.
Comment obtenir un arrêt de travail pour burn out ? Pour obtenir un arrêt de travail pour surmenage professionnel, vous devez consulter un médecin. Il effectuera un bilan de santé pour évaluer les conséquences de ce surmenage sur votre santé mentale et physique.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Dans certains cas de burn-out, le médecin peut choisir de prescrire un traitement anxiolytique, mais c'est au cas par cas. Une prise en charge avec un psychothérapeute est toujours privilégiée, d'autant plus que les effets se font ressentir sur du long terme.
Le burn-out n'est pas officiellement inscrit au tableau des maladies professionnelles reconnues par la Sécurité sociale. En revanche, les dépressions d'épuisement, identifiées par un médecin, sont prises en charge. Le burn-out peut donc être couvert dans ce cadre.
Si le burn-out est reconnu comme maladie professionnelle, l'indemnisation est de 100 % pour les soins et un meilleur revenu de remplacement (indemnités journalières) qu'en cas de maladie non professionnelle.
Le salarié peut tout d'abord alerter son employeur ainsi que les institutions représentatives du personnel. S'il le fait, l'employeur aura l'obligation de réagir face au burnout et mettre en place les mesures nécessaires pour protéger ses salariés.
Psychiatre
Il s'occupe de tous les types de troubles psychiques, comme la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs, l'anorexie, ou encore l'anxiété. Le psychiatre peut travailler dans son propre cabinet, en libéral, ou bien à l'hôpital, voire dans des structures spécialisées.