L'achat ou la simple utilisation d'énergies fossiles que se soit du charbon, du gaz naturel ou du pétrole contribuent à la plus importante émission humaine de méthane dans le monde. La production d'énergies fossiles, la distribution et l'utilisation créent 110 millions de tonnes de méthane par an.
émissions proviennent des cinq sources ciblées par l'Initiative mondiale sur le méthane : l'agriculture, les mines de charbon, les sites d'enfouissement, les installations pétrolières et gazières, et les eaux usées (voir la figure 1).
Il est produit par les organismes vivants (végétaux, animaux…) sous l'effet de la fermentation ou de la digestion. Incolore et inodore, le méthane constitue 90% du gaz naturel, qui est la troisième ressource énergétique mondiale utilisée après le pétrole et le charbon.
1. La vapeur d'eau (H2O) le plus important des gaz à effet de serre naturellement présents dans l'atmosphère. est créé par l'évaporation de l'eau présente à la surface de la Terre.
Selon les scientifiques, le méthane est, après le dioxyde de carbone, le deuxième gaz qui contribue le plus au changement climatique.
Les activités humaines, principales sources d'émission
Si une certaine quantité de méthane est émise dans l'atmosphère lors de la fonte du pergélisol, ou par des bactéries méthanogènes en zone humide, c'est bien les activités humaines qui sont les principales sources d'émission de méthane, à hauteur de 60 %.
C'est là que par un échange avec l'air tout proche, le sang perd une bonne partie de son dioxyde de carbone que l'on rejette ensuite en expirant (l'air que l'on avait inspiré, lui, n'en contenait presque pas).
En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilisation intensive d'eau et de pesticide, la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque aussi une forte érosion des sols.
Depuis 2006, la Chine a dépassé les États-Unis pour les émissions de gaz à effet de serre. Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine sont de 1,8 milliard de tonnes par année, contre 1,59 milliard de tonnes pour les États-Unis, 432 millions de tonnes pour la Russie et 430 millions de tonnes pour l'Inde.
En première position se place le Qatar, dont le taux de dioxyde de carbone émis par habitant s'élève à près de 37 tonnes .
Tous les animaux d'élevage produisent donc du CH4 et du CO2. Cependant, les ruminants (bœuf, mouton, chèvre) excrètent des quantités plus grandes de ces gaz que les monogastriques (porc et volaille).
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
Le dioxyde de carbone (CO2) est principalement issu de la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon) et de la biomasse. Comme l'eau, le CO2 participe au cycle de la photosynthèse des plantes. C'est donc un gaz à effet de serre naturel et indispensable, dans une certaine limite de concentration.
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Origine des gaz à effet de serre (GES)
Le dioxyde de carbone (CO2) : bien moins présent dans l'atmosphère que la vapeur d'eau, le CO2 participe à 25% de l'effet de serre car sa capacité à retenir la chaleur est très élevée. Le méthane (CH4) Le protoxyde d'azote ou oxyde nitreux (N2O)
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
On observe que l'Allemagne est, avec beaucoup d'avance, le pays européen qui émet le plus de CO2 à cause de sa forte dépendance au charbon. Ainsi, ¼ des émissions de CO2 de l'Union Européenne proviennent de l'Allemagne.
Les émissions par Etat membre
Les quatre principaux émetteurs sont l'Allemagne (839,7 Mt), la France (454,8 Mt), l'Italie (430,7 Mt) et la Pologne (393,9 Mt). L'Espagne arrive en cinquième position avec 333,6 MtCO2e.
La mangue fait partie des fruits fragiles qui doivent être importés en avion. Ce mode de transport alourdit considérablement son bilan carbone par rapport aux produits frais importés par voie maritime.
Pour le reste du monde, il pointe l'importance grandissante des facteurs 1 et 2, et liste 12 dommages majeurs faits à l'environnement planétaire : la déforestation, l'érosion et les pertes de fertilité des sols, les problèmes de gestion de l'eau, la chasse excessive, la surpèche, les menaces sur les espèces indigènes, ...
Avion vs voiture, qui est le plus polluant ? Selon le simulateur “Mon Impact Transport” de l'Ademe, sur un trajet de 500 km, la voiture individuelle émet plus de 50 % de CO2 que le même trajet en avion.
Pour éviter les flatulences, il est recommandé de manger lentement et régulièrement, sans faire d'excès. Il est en revanche déconseillé de consommer des boissons gazeuses, des alcools, du café et du thé. "Une alimentation équilibrée et un transit régulier permettent de limiter ces phénomènes", résume le Dr Cordet.
Des gaz malodorants se forment lorsque les bactéries fermentent ces aliments pendant leur acheminement à travers le côlon. Cette fermentation ressemble à celle de la fermentation des raisins en champagne lors de laquelle des bulles sont produites.
Or, le méthane est incolore et inodore, c'est pourquoi, à cause du risque d'asphyxie et d'explosion qu'il présente, on lui ajoute un odorisant par mesure de sécurité : le tétrahydrothiophène (THT) à l'odeur soufrée nauséabonde. Cet odorisant rend le gaz détectable à concentration minime dans l'air.