Diogène de Sinope était un mendiant barbu, vêtu d'un simple manteau crasseux, armé d'un bâton avec lequel il molestait ceux qui l'approchaient. Et pourtant, Alexandre le Grand aurait conversé avec ce philosophe qui vivait dans un tonneau. Entre légendes et vérités, découvrons le plus spectaculaire des cyniques.
Evoluant en marge de la société, Diogène ne possédait qu'un manteau rapiécé, un bâton et une lanterne (selon la légende, il aurait abandonné son écuelle en voyant un enfant boire avec ses mains.), et vivait dans une amphore de grande taille.
C'est à Corinthe, où il réside quand il n'est pas à Athènes, qu'est située la fameuse rencontre du vieux clochard-philosophe avec le jeune roi de Macédoine, Alexandre le Grand. Cet épisode est raconté notamment par Plutarque, par Cicéron et par Diogène Laërce.
Le but du cynique est de retourner à un mode de vie naturel non par régression mais par souci de vivre en harmonie avec l'univers. Conséquemment, il adopte une attitude provocatrice à l'égard des conventions sociales.
J. -C, célèbre pour son esprit caustique, son mépris des richesses et des conventions, son existence débarrassée de tout superflu. Se promenant à Athènes en plein midi une lanterne à la main, Diogène répondait à ceux à qui le questionnaient : « Je cherche un homme ».
Diogène de Sinope était un mendiant barbu, vêtu d'un simple manteau crasseux, armé d'un bâton avec lequel il molestait ceux qui l'approchaient. Et pourtant, Alexandre le Grand aurait conversé avec ce philosophe qui vivait dans un tonneau.
Selon une histoire populaire, Diogène marchait vers Athènes à la lumière du jour avec une lampe allumée et quand on lui demandait pourquoi il agissait de la sorte il répondait : « je cherche un homme honnête sur la terre ».
Qui ignore volontairement les convenances et le savoir-vivre, qui a une conduite et des propos insolents, éloignés de la morale. Exemple : Une attitude cynique, un humour cynique... Son attitude impudente durant l'enterrement et ses réflexions choquantes font de lui un personnage cynique à éviter.
Populariser la philo
Loin de pompeux pensums soporifiques, étriqués, truqués, le livre, tel un Gps, nous oriente dans le cynisme antique. « In dog we trust », ce pourrait être la devise (« cynique » vient de cinos = chien).
La philosophie cynique, c'est la philosophie de Diogène ; le chien, c'est celui qui œuvre selon cette philosophie ; faire le chien, c'est prendre un raccourci pour philosopher. Par conséquent, ne craignez pas l'appellation et ne fuyez ni le manteau grossier ni la besace qui sont les armes des Dieux. [46]
Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables.
Le syndrome de Diogène a été décrit en 1975 par Clark pour caractériser, chez la personne âgée, un trouble du comportement associant une négligence extrême de l'hygiène corporelle et domestique ainsi qu'une syllogomanie (accumulation d'objets hétéroclites) qui conduisent à des conditions de vie insalubres.
Syndrome de Diogène : symptômes
Les objets accumulés sont systématiquement inutiles, obsolètes voire avariés, et leur accumulation n'est justifié par aucune raison logique. négligence de l'hygiène personnelle et du domicile (incurie) déni du trouble. repli sur soi, isolement.
Le syndrome de Diogène serait lié à un traumatisme vécu au cours de la petite enfance. Après un long intervalle de vie, le processus de « diogénisation » peut se déclencher à l'occasion d'un événement difficile (séparation, deuil, changement de situation...).
Le syndrome de Diogène n'étant pas une maladie, il ne peut pas être traité en tant que tel. Pour mettre fin à ce trouble, il faut prendre en charge la pathologie sous-jacente, à l'origine du syndrome, et cela ne peut se faire que dans un cadre médical.
1. Qui avoue avec insolence, et en la considérant comme naturelle, une conduite contraire aux conventions sociales, aux règles morales ; qui manifeste du cynisme : Un être cynique et immoral.
Les personnes qui adoptent un comportement cynique ont souvent des personnalités fortes qu'on ne peut « casser ». Cela dit, vous ne devez pas le laisser faire non plus. Parlez-lui seul à seul, dites-lui que son comportement nuit à l'équipe et que vous ne le tolérerez plus.
On peut remplacer le mot cynisme par les termes suivants : impudence, immoralité, insolence, hardiesse, indécence, audace ou inconvenance. On peut dire d'une personne cynique qu'elle est effrontée ou éhontée, et que son attitude est provocante.
scepticisme
Système philosophique qui repose sur la suspension du jugement. (Son fondateur est le philosophe grec Pyrrhon d'Élis, dont l'œuvre a été continuée par Sextus Empiricus.)
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
L'ampoule, est le symbole de l'idée qui jaillit sans qu'on l'ait vraiment cherchée ! hasard heureux, erreur fructueuse, sérendipité !
Diogène de Sinope résumait sa philosophie ainsi : «Je m'efforce de faire dans ma vie le contraire de tout le monde». Il invitait les hommes à se tourner vers une existence plus saine et naturelle et non à se perdre dans des futilités, comme la recherche de la richesse, de la réussite ou des honneurs.
Comme l'avaient pressenti les philosophes depuis l'Antiquité, la marche favoriserait la concentration. Platon et Aristote philosophaient en marchant, comme en témoigne ce détail de L'École d'Athènes, fresque de Raphaël réalisée entre1509 et 1512.
est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.