La Haute autorité de santé recommande de vacciner de manière préventive : les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans multipartenaires ; les professionnels exerçant dans des lieux de consommation sexuelle ; les personnes se trouvant en situation de prostitution.
La vaccination contre la variole du singe est proposée en prévention aux personnes les plus exposées au virus (liste ci-dessous) ou en post-exposition chez les cas contacts d'une personne infectée, conformément aux recommandations émises par la Haute Autorité de Santé (HAS) le 8 juillet.
Administration du vaccin contre la variole
La vaccination est réussie si une petite boursouflure apparaît après environ 7 jours. Dans le cas contraire, la personne reçoit une autre dose.
L'arrêt de la vaccination contre la variole n'a donc été décidé que longtemps après la survenue du dernier cas de variole dans le monde, en 1977, en Somalie, et surtout après que l'éradication totale de la variole eut été officiellement déclarée par la trente-troisième assemblée mondiale de la santé, en 1980.
INDICATIONS DE LA VACCINATION
La vaccination antivariolique a été obligatoire en France entre 1901 et 1979 (loi du 2 juillet 1979) pour la primovaccination (avant l'âge de 2 ans), et pour les rappels à 11 ans, 21 ans et tous les trois ans pour les voyageurs, jusqu'en 1984 (loi du 3 mai 1984).
La vaccination préventive contre la variole humaine a été obligatoire en France jusqu'aux années 80.
La maladie est plus grave chez les enfants et chez les personnes immunodéprimées. Elle peut se compliquer d'une surinfection des lésions cutanées ou d'atteintes respiratoires, digestives, ophtalmologiques ou neurologiques.
La variole présente d'abord des symptômes semblables à ceux de la grippe (forte fièvre, fatigue, maux de tête, maux de dos). Des douleurs abdominales et des vomissements peuvent également survenir. Les symptômes apparaissent habituellement entre 7 et 19 jours à la suite de l'exposition au virus.
Une petite cicatrice peut demeurer après la guérison, qui peut prendre de 2 à 5 mois. Le vaccin BCG provoque souvent une enflure du ganglion lymphatique qui se trouve sous l'aisselle ou au-dessus de la clavicule – il s'agit d'une réponse immunitaire tout à fait normale.
Maladie infectieuse contagieuse due à un poxvirus. Le virus de la variole se transmet exclusivement par voie interhumaine. L'éradication de cette maladie, rendue possible par une campagne mondiale de vaccination, a été proclamée à la fin de l'année 1979 par l'Organisation mondiale de la santé.
Les travailleurs/travailleuses du sexe masculins et trans. Les femmes qui prennent de la PrEP et qui ont des partenaires sexuels alternés. Les personnes souffrant de troubles immunitaires graves et présentant un risque élevé d'infection. Le personnel de laboratoire manipulant les cultures de virus.
Le schéma vaccinal comprend 2 doses (ou 1 dose unique pour les personnes ayant déjà été vaccinées contre la variole, et 3 doses pour les personnes immunodéprimées). La vaccination pourra être réalisée par un médecin ou par un autre professionnel de santé sur prescription médicale.
BCG : une prévention contre la tuberculose
Ce vaccin a pour but principal de protéger les jeunes enfants et les nourrissons des formes graves de tuberculose, en particulier la méningite, une infection des enveloppes du cerveau.
La vaccination par scarification a été utilisée notamment pour la variole et la tuberculose (BCG).
Son efficacité est basée sur le principe de l'immunité de surinfection, c'est-à-dire qu'il n'a d'efficacité que tant qu'il reste vivant dans l'organisme (généralement tapi dans un ganglion lymphatique). Il s'agit d'une immunité à médiation cellulaire. Cela explique que le vaccin peut « ne pas prendre ».
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en maintenant une bonne hygiène des mains et en respectant l'étiquette respiratoire, qui consiste notamment à soit : tousser et éternuer dans un mouchoir ou le creux de son bras. porter un masque bien ajusté
Il n'y a pas de traitement spécifique pour la variole, seulement des médicaments qui soulagent les symptômes, ainsi qu'une assistance respiratoire. Aucun médicament spécifique n'a été testé cliniquement pour améliorer la santé des patients atteints de la variole, car la maladie a été éradiquée.
Dans la plupart des cas, si vous avez déjà eu la varicelle une fois, vous ne l'aurez plus. C'est ce qu'on appelle l'immunité permanente. Toutefois, dans de rares cas, une personne peut l'attraper une deuxième fois, surtout si elle était très jeune lorsqu'elle l'a eue la première fois.
L'éruption commence généralement par l'apparition de taches rouges, qui se transforment ensuite en vésicules remplies d'un liquide, qui vont se dessécher et finir par former des croûtes. L'éruption dure habituellement de 7 à 10 jours et s'accompagne souvent de fièvre.
L'infection au virus de la variole est hautement contagieuse et se transmet très rapidement d'un individu à un autre. L'infection s'effectue par la transmission de gouttelettes et de particules, depuis une personne infectée, à un individu sain.
?️ Diagnostic et dépistage de la maladie
Le prélèvement n'est pas systématiquement nécessaire. Les personnes avec des symptômes évocateurs d'une infection à la variole du singe (virus Monkeypox) doivent consulter leur médecin traitant ou, en cas de difficulté, peuvent appeler le SAMU-Centre 15 pour être orientées.
Composition. Un vaccin vivant atténué non réplicatif contre la variole et contre la variole simienne est autorisé au Canada : Imvamune (Bavarian Nordic).
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Pour trouver un lieu de vaccination, il suffit de se rendre sur les sites internet des Agences régionales de santé ou sur le site internet Monkey Pox info service, la page dédiée au numéro vert mis en place par le gouvernement.