12.527 millions de barils par jour sont consommés en Europe. Les Etats-Unis sont toujours les plus gros consommateurs de pétrole. Ils sont suivis par la Chine et Japon dont la consommation croît fortement.
États-Unis : 943,1 (20,7) Chine : 368 (7,86) Japon : 228,9 (5,05)
Et pour s'affranchir du pétrole russe, qui fait l'objet de sanctions de l'Union européenne, la France se tourne désormais davantage vers les Emirats Arabes Unis. Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, l'a annoncé ce dimanche matin sur CNews.
Et ce n'est pas probablement la Hongrie, qui avait ferraillé contre l'embargo décidé fin mai par l'Union européenne et obtenu une exception, qui fait des stocks pour l'hiver : le pétrole russe arrive “surtout en Italie, en Turquie, aux Pays-Bas, en Roumanie et en Bulgarie”, détaille le quotidien suisse.
Le Sahara Blend, référence du pétrole algérien, est passé de 115,28 dollars/baril en mai dernier à 128,31 dollars en juin. Avec cette hausse, le brut algérien est devenu le plus cher dans le monde.
Le pétrole russe continue à financer l'invasion de l'Ukraine, mais cette fois l'argent pour l'acheter ne provient plus principalement de l'Occident. C'est désormais l'Asie qui en est devenue l'un des principaux acheteurs.
Enrico Mattei. La raffinerie est placée près du port pétrolier de Mohammédia, dans la plus grande zone industrielle des carburants au Maroc. Elle a été conçue par la S.N.A.M. -Progetti pour traiter 1 250 000 tonnes par an de brut.
Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour. Mais ils figurent aussi parmi les premiers consommateurs. Contrairement à d'autres pays producteurs de pétrole, comme l'Arabie saoudite, les réserves d'or noir américaines sont bien moins importantes.
Il existe ainsi au moins 160 différentes qualités de pétrole brut dont trois sont de référence mondiale : le Brent de la Mer du Nord, le West Texas Intermediate américain (WTI) et le Dubaï Light.
Il entre dans la fabrication de quantité de produits d'usage quotidien comme les détergents, shampooing, cosmétiques, parfums, peintures, vernis, médicaments, isolants, textiles, et dans les plastiques qui constituent toutes sortes d'objets qui nous entourent.
Les importations en provenance d'Arabie saoudite ont chuté de près de moitié (- 46 %), faisant reculer le pays de la première à la troisième place. Les États-Unis, au sixième rang en 2019, sont devenus le deuxième fournisseur de la France (4,3 Mtep, + 12 % sur un an).
Les pays consommateurs de pétrole
Avec leur demande et les événements géopolitiques qui ont lieu sur leur sol, ils influent sensiblement sur les prix du marché mondial du pétrole. On l'a notamment vu au cours de la crise sanitaire liée à la COVID-19.
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
Une activité continue même si elle est peu visible
Au cours de cette période, la France a produit environ 100 millions de tonnes de pétrole et 300 milliards de m3 de gaz (245 Gm3 pour le seul gisement de Lacq, 56 Gm3 pour Meillon). Environ 4 000 puits d'exploration et de production ont été forés.
Environ 90 pour cent du gaz consommé annuellement en Allemagne sont importés de la Russie, de la Norvège et des Pays Bas. Le gaz naturel arrive en Allemagne par des gazoducs et est ensuite injecté dans le réseau de transport, puis dans le réseau de distribution.
Comparées à leur niveau d'avant-guerre, les exportations russes de pétrole reculent de 265.000 b/j, avec des exportations de brut en hausse de 485.000 b/j et des ventes de produits raffinés en baisse de 750.000 b/j.
Les principaux pays importateurs sont l'Italie (dans ce pays 40% du gaz provient d'Algérie qui s'impose donc comme premier fournisseur), l'Espagne et la France.
Selon le même rapport, « l'OPEP » a attribué le prix élevé du pétrole brut africain en général et du pétrole brut algérien en particulier, au fait que ce dernier est de faible densité et a une faible teneur en soufre, ce qui est très important pour les raffineries de pétrole. .
La société britannique Oil & Gas a annoncé la découverte d'un champ pétrolier d'un potentiel de 1 milliard de barils au large d'Agadir, dans le sud du Maroc.