Une couronne en carton est fournie avec la galette. Celui ou celle qui trouve la fève est couronné et choisit sa reine ou son roi. Chaque année, les chefs pâtissiers prestigieux proposent des créations originales afin de mêler la tradition à de nouveaux goûts. La galette ne se limite pas aux grandes signatures.
Pour s'assurer une distribution aléatoire des parts : le plus jeune convive se place sous la table et désigne les bénéficiaires des parts au fur et à mesure que celles-ci sont servies. Celui ou celle qui tombe sur la fève porte la couronne, désigne son roi ou sa reine, et se charge d'apporter la prochaine galette.
La galette est partagée en parts égales, en comptant une part par convive, plus une dite « la part du bon Dieu », « part de la Vierge » ou « part du pauvre ». Le plus jeune enfant se place sous la table, désignant la personne qui va bénéficier de chaque part.
Le « roi de la fête » était celui qui trouvait une fève dans un gâteau. La première attestation du partage d'une galette remonte à 1311 dans une charte de Robert de Fouilloy, évêque d'Amiens. Normalement, celui qui trouvait la fève devait payer sa tournée à la tablée.
Celui qui tire la fève est le roi, le sujet est pour la reine. Et pour que ce tirage des Rois dure plus longtemps, celui qui a la fève paie le prochain gâteau.
De nos jours, celui qui est désigné roi a plutôt la responsabilité d'acheter la galette des Rois de l'année suivante. Il doit aussi porter une couronne – souvent faite de papier – pour le reste de la fête.
La tradition veut que ce soit l'occasion de “tirer les rois” à l'Épiphanie : celui qui obtient la fève cachée dans la galette, devient le roi de la fête et porte une couronne de fantaisie souvent collectionnée, avec les fèves, par les enfants.
La tradition familiale veut que l'on se rassemble pour découper la fameuse galette. L'enfant le plus jeune se place sous la table et désigne les invités qui reçoivent ainsi leur part de gâteau.
La tradition veut que la vraie galette des Rois soit tout simplement une pâte feuilletée travaillée en forme de galette et agrémentée de poudre d'amandes ou de frangipane.
Vous l'ignorez peut être, mais de nombreux pâtissiers indiquent sous la galette des rois l'endroit où est la fève, avec une petite trace comme un point ou une croix visible. Il vous suffit donc de regarder discrètement sous la galette, et de vous assurer d'être celui qui découpe et distribue les parts.
En moyenne, ces pâtisseries à la frangipane pour 6 personnes sont mises à la vente à 15 euros dans les boulangeries de province et à 23,80 euros dans les boulangeries parisiennes, selon une enquête de France Info. Un an plus tôt, les prix s'élevaient respectivement à 13,80 euros et 21,80 euros.
Les ingrédients nécessaires pour cuisiner cette pâtisserie appréciée des Français sont beaucoup plus coûteux, confirme le patron de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie, Dominique Anract : «Au niveau de la matière première, on est à 30% d'augmentation, ce qui représente 25% du chiffre d'affaires des ...
La tradition de la galette remonte aux Romains. À l'époque, les Saturnales duraient sept jours, et célébraient le solstice d'hiver. À cette occasion, des fêtes païennes rassemblaient les habitants, qui consommaient une galette des rois, alors désignée comme un gâteau de forme ronde, représentant le soleil.
#1 La Galette Parisienne
C'est la galette la plus consommée en France. Une délicate pâte feuilletée, dorée, accompagnée de sa garniture très, très gourmande : la frangipane. Cette galette est une valeur sûre.
D'après l'Évangile saint Matthieu (2,1-12), les mages seraient venus au nombre de trois et se nomment Melchior, Gaspard et Balthazar. Le chiffre 3 est à ce titre très symbolique. Il fait d'abord référence aux 3 continents : Asie, Afrique et Europe, qui étaient les seuls connus à l'époque.
La tradition de « tirer les rois » à l'Épiphanie passe par la dissimulation d'une fève dans la galette ; la personne qui obtient cette fève devient le roi ou la reine de la journée.
Conseils aux découpeurs de galette
Comme on le voit ici, plus le nombre de parts augmente, plus il est probable de couper sur la fève. On conseillera donc aux personnes mangeant de la galette de la manger seule, ce qui minimise les chances de couper sur la fève et maximise les chances d'être le roi ou la reine !
La peau entourant les fèves donne de l'amertume. Une fois écosser, plonger les fèves 30 secondes dans une grande quantité d'eau bouillante. Egoutter et rafraîchir aussitôt.
La meilleure solution afin de découper soigneusement votre galette des rois restent le couteau denté tel qu'un couteau à pain. L'avantage d'une telle lame réside dans la possibilité de découper en une passe la galette et non en faisant un « va et vient » comme sur un tranchant lisse.
Ronde et dorée, comme le soleil
Les maîtres et les esclaves partageaient un repas et, pour le dessert, un haricot, qui faisait office de fève, était glissé dans une galette. Celle-ci était donc ronde et dorée pour rappeler et fêter le soleil. Le convive qui tombait sur le haricot était désigné roi du festin.
Pour contrer cet effet, on peut, après avoir décoré sa galette, faire quelques petits trous à l'aide d'une fourchette sur le dessus de la pâte. Ceci permet de laisser s'échapper la vapeur qui ne viendra donc pas faire gonfler la pâte démesurément.
La galette des rois est meilleure tiède
Avant de la servir à vos convives, pensez à la réchauffer. Au visuel, votre galette sera encore plus brillante. À la texture, la réchauffer permet de la rendre plus souple et plus moelleuse.
Il suffit de jeter un coup d'œil en dessous de la galette, où ils glissent un indice de taille pour nous permettre de trouver la fève.
Le goût se forme par l'odeur, celle que l'on sent en portant la fourchette à sa bouche et puis celle dégagée par la mastication et qui passe par l'arrière de la bouche jusqu'au nez. Réchauffer une galette permet aussi d'améliorer son aspect.
Une bonne galette c'est ... un feuilletage développé !
Le feuilletage doit être aéré et fondant et ne doit pas trop s'effriter, la preuve d'une cuisson parfaite et d'un vrai savoir-faire pâtissier. Préférez une galette pas trop grasse qui sera trop lourde à déguster en fin de repas.